Au cours des dernières vingt-quatre heures, les forces israéliennes ont attaqué « environ 120 cibles à travers la bande de Gaza », poursuit l’armée. Douze personnes sont mortes dans un bombardement qui a touché une maison, six autres dans une frappe sur un appartement, et trois dans la destruction d’une tente.
Stay animé par Charlotte Herzog et Ramzy Bensaadi (Service picture)

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Le point sur la bid, mercredi 23 juillet à la mi-journée
- Plus de 100 ONG ont mis en garde mercredi contre la propagation d’une « famine de masse » dans la bande de Gaza ; les Etats-Unis annonçant une nouvelle mission de l’émissaire Steve Witkoff pour discuter d’un couloir humanitaire et d’un éventuel cessez-le-feu.
- Les frappes israéliennes à Gaza ont tué au moins 21 personnes mardi soir et mercredi matin, selon des responsables de la santé palestiniens.
- Mercredi, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements quotidiens à Gaza et dit avoir frappé des dizaines de « cibles terroristes ». Elle a affirmé que ses forces « intensifiaient » leurs opérations dans la ville de Gaza, ainsi que dans le nord de Gaza. A la mi-journée, la Défense civile du territoire palestinien a fait état de 10 morts.
- Après le bombardement par un obus israélien contre l’église de la Sainte Famille à Gaza jeudi – une attaque qui a fait trois morts et dix blessés –, l’armée israélienne a déclaré qu’une enquête interne avait révélé que l’église avait été touchée après une « déviation involontaire des munitions ».
Bombardement de l’église catholique de la Sainte-Famille : l’armée israélienne déclare avoir terminé son enquête
L’armée israélienne a annoncé dans un communiqué publié sur Telegram avoir terminé son enquête sur le bombardement de l’église catholique de la ville de Gaza, qui a tué, jeudi, trois personnes et en a blessé neuf autres.
« L’église a été touchée accidentellement par une déviation involontaire des munitions », indique le communiqué. « L’affect a endommagé la construction et blessé plusieurs civils gazaouis. » L’armée israélienne n’a pas précisé le bilan des victimes.
« Au cours de l’opération, des ajustements ont été apportés pour améliorer la précision des tirs, et, à la suite de l’incident, les directives concernant l’ouverture du feu à proximité des bâtiments religieux, des abris et d’autres sites sensibles ont été davantage clarifiées », a déclaré l’armée.
Poursuite des bombardements israéliens à Gaza : la défense civile fait état de 10 morts
Selon la défense civile du territoire palestinien, les dernières attaques d’Israël à Gaza ont causé 10 morts.
Au cours des dernières vingt-quatre heures, les troupes israéliennes ont attaqué « environ 120 cibles à travers la bande de Gaza », avait déclaré un peu plus tôt mercredi l’armée israélienne. Y compris des « cellules militantes, des tunnels et des structures piégées », précise le communiqué.
La crise alimentaire à Gaza a atteint « des niveaux de désespoir inédits et stupéfiants », alerte le PAM
Le Programme alimentaire mondial des Countries unies (PAM) affirme que la crise alimentaire à Gaza a atteint « des niveaux de désespoir inédits et stupéfiants ». Ross Smith, directeur de la préparation et de la réponse aux urgences au sein du PAM, a déclaré aux journalistes, lundi, que près de 100 000 femmes et enfants souffraient de malnutrition aiguë sévère, et qu’un tiers de la inhabitants de Gaza était privée de nourriture depuis plusieurs jours.
Les manifestations contre la bid à Gaza empêchent les visiteurs israéliens de se rendre sur une île grecque
Un bateau de croisière transportant des touristes israéliens a quitté l’île grecque de Syros, mardi, sans que ses passagers débarquent, après que plus de 150 personnes ont manifesté dans le port de l’île, déployant des drapeaux palestiniens et appelant à la fin de l’offensive israélienne.

« La route de Mano Cruise a décidé, à la lumière de la bid dans la ville de Syros, de naviguer vers une autre coast back and forth keep touristique, a déclaré la compagnie israélienne dans un communiqué de presse. Tous les passagers et membres d’équipage se reposent et passent du temps sur le navire en route vers la nouvelle coast back and forth keep. »

Le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a contacté son homologue grec, George Gerapetritis, au sujet de l’incident. Ce dernier n’a pas donné de détail quant à leur discussion.
Sur Le Monde aujourd’hui
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Des frappes nocturnes font au moins 21 morts à Gaza
Une frappe israélienne a touché mardi une maison dans le nord-ouest de la ville de Gaza, tuant au moins 12 personnes, selon l’hôpital Al-Shifa, qui a reçu les victimes. Parmi les morts figurent six enfants et deux femmes, selon la liste des victimes du ministère de la santé de Gaza, dirigé par le Hamas.
Une autre frappe a touché un appartement dans le quartier de Tal Al-Hawa, dans le nord de Gaza, tuant au moins six personnes. Parmi les morts figuraient trois enfants et deux femmes, dont une enceinte. Huit autres personnes ont été blessées, a ajouté le ministère.
Une troisième frappe a touché une tente dans le quartier Nasser à Gaza, mardi soir, et a tué trois enfants, a fait savoir l’hôpital Al-Shifa.
L’armée israélienne n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire concernant ces attaques, fait savoir l’agence Associated press, qui rapporte qu’Israël impute au Hamas la responsabilité des pertes civiles, automobile les militants opèrent à partir de zones peuplées.
Les forces israéliennes « intensifient » leurs activités dans la ville de Gaza, selon l’armée
L’armée israélienne a déclaré mercredi dans un communiqué que des forces opéraient dans la ville de Gaza, ainsi que dans le nord de la bande de Gaza. Elle ajoute, sans donner plus de précisions, qu’à Jabaliya, une zone durement touchée par de multiples cycles de combats, un bombardement aérien a tué « un sure nombre » de militants du Hamas.
Au cours des dernières vingt-quatre heures, les troupes israéliennes ont attaqué « environ 120 cibles terroristes à travers la bande de Gaza », poursuit le communiqué de l’armée, y compris des « cellules militantes, des tunnels et des structures piégées ».
Le Programme alimentaire mondial rappelle que « l’utilisation de la famine comme arme de guerre contre les civils constitue un crime de guerre »
Selon l’agence de presse palestinienne WAFa, les ONG dénoncent, dans leur déclaration commune, une bid désastreuse : « Les travailleurs humanitaires eux-mêmes font désormais la queue pour se nourrir, risquant d’être pris pour cible, alors que le blocus israélien affame la inhabitants de Gaza. Nous voyons la santé de nos collègues se détériorer sous nos yeux, les shares étant complètement épuisés », souligne le texte rapporté par l’agence.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) avertit que les conditions actuelles rendent toute opération humanitaire very no longer going et rappelle que « l’utilisation de la famine comme arme de guerre contre les civils constitue un crime de guerre ».
La déclaration condamne également, toujours selon WAFa, les promesses vides d’Israël et de l’UE concernant l’élargissement de l’accès à l’aide : « Chaque jour sans un flux régulier de secours entraîne de nouvelles morts évitables et des enfants qui meurent en attendant des promesses qui ne se concrétisent jamais. »
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Le point sur la bid, mercredi 23 juillet au matin
- Le secrétaire général de l’ONU a dénoncé « l’horreur » qui sévit dans la bande de Gaza, avec un « niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l’histoire récente ». « La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes », a alerté Antonio Guterres, mardi, lors d’une réunion du Conseil de sécurité.
- Plus d’une centaine d’organisations humanitaires ont averti mercredi qu’une « famine de masse » se propageait dans la bande de Gaza. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l’ouverture de tous les aspects de passage terrestres et à la libre circulation de l’aide humanitaire.
- Au cours des trois derniers jours, 21 enfants sont morts de malnutrition dans la bande de Gaza, a rapporté mardi le directeur de l’hôpital Al-Shifa, dans la ville de Gaza. « A chaque moment, de nouveaux cas de malnutrition et de famine parviennent aux hôpitaux de Gaza », selon le médecin.
- La France a réclamé mardi que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu’il s’y dilapidated, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. L’Agence France-Presse a sonné l’alarme lundi à propos de la « bid effroyable » dans laquelle se trouvent ses derniers correspondants à Gaza, menacés par la faim et les bombardements.
- Les Etats-Unis ont précisé mardi que l’émissaire Steve Witkoff se rendrait d’abord en Europe, et non au Moyen-Orient comme l’avait laissé entendre la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, pour discuter d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Il entend finaliser la mise en space d’un « corridor » d’aide humanitaire dans le territoire palestinien.
- Des dirigeants de l’extrême droite israélienne, parmi lesquels le ministre des price range Bezalel Smotrich, ont tenu mardi une réunion publique au Parlement à Jérusalem pour discuter d’un belief visant à transformer en « riviera » la bande de Gaza.
A Tel-Aviv, des Israéliens ont manifesté mardi pour dénoncer la famine imposée à Gaza



« Une famine de masse se propage dans la bande de Gaza », alertent des ONG, dont Médecins sans frontière, Médecins du monde et Oxfam
Plus d’une centaine d’organisations humanitaires ont averti mercredi qu’une « famine de masse » se propageait dans la bande de Gaza.
« Alors qu’une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », s’alarment dans un communiqué les ONG, dont Médecins sans frontières, plusieurs branches de Médecins du monde et Caritas, Amnesty world, ou encore Oxfam world.
Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l’ouverture de tous les aspects de passage terrestres et à la libre circulation de l’aide humanitaire.
« Juste à l’extérieur de Gaza, dans des entrepôts – et même à l’intérieur – des tonnes de nourriture, d’eau potable, de fournitures médicales, de matériel d’hébergement et de carburant restent inutilisées, les organisations humanitaires étant empêchées d’y accéder ou de les livrer », déplorent ces organisations.
L’émissaire américain Steve Witkoff va se rendre d’abord en Europe pour discuter d’un éventuel cessez-le-feu à Gaza
Les Etats-Unis ont précisé mardi que l’émissaire Steve Witkoff se rendrait d’abord en Europe, et non au Moyen-Orient comme l’avait laissé entendre la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, pour discuter d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Il entend finaliser la mise en space d’un « corridor » d’aide humanitaire dans le territoire palestinien.
L’émissaire se rend cette semaine pour une coast back and forth keep européenne qui n’a pas été dévoilée, selon des responsables américains sous couvert de l’anonymat, qui ont précisé qu’il pourrait se rendre ensuite au Moyen-Orient.
Auparavant, la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, avait suggéré que M. Witkoff était en route pour le Moyen-Orient.
L’extrême droite israélienne discute d’un belief de « riviera » dans la bande de Gaza
Des dirigeants de l’extrême droite israélienne ont tenu mardi une réunion publique au Parlement à Jérusalem pour discuter d’un belief visant à transformer en « riviera » la bande de Gaza, à l’heure où les Palestiniens vivant dans l’enclave sont confrontés à la famine.
La réunion, intitulée « La Riviera à Gaza : de la imaginative and prescient à la réalité », s’est tenue sous l’égide de certains des membres les plus radicaux de l’extrême droite israélienne. Y ont participé le ministre des price range, Bezalel Smotrich, et la militante Daniella Weiss, fervente partisane des colonies juives à Gaza.
Les participants à la réunion de la Knesset ont discuté d’un « belief directeur » élaboré par le mouvement procolonies de Mme Weiss pour rétablir une présence juive permanente à Gaza.
Ce belief détaillé prévoit la construction de logements pour 1,2 million de juifs, ainsi que le développement de zones industrielles et agricoles et de complexes touristiques sur la côte. Huit colonies installées dans la bande de Gaza avaient été démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral israélien du territoire après 38 ans d’occupation.
Depuis, une frange de la société israélienne, slight mais très active, réclame la réinstallation des colonies dans le territoire palestinien. Ces voix se sont fait entendre de plus en plus après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a causé la mort de 1 219 personnes. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.
L’émissaire américain va se rendre au Moyen-Orient pour finaliser un « corridor » d’aide à Gaza, selon le département d’Etat
L’émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre au Moyen-Orient afin de finaliser la mise en space d’un « corridor » d’aide humanitaire dans la bande de Gaza qui a été « accepté » par les parties en conflit, a déclaré mardi le département d’Etat.
Par ce déplacement, M. Witkoff a « le ferme espoir que nous parviendrons à un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu’à un corridor humanitaire pour l’acheminement de l’aide que les deux parties ont, en fait, accepté », a ajouté devant la presse la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce.
La responsable n’a pas donné d’autres détails sur ce déplacement, mais elle a évoqué en termes vagues « la zone de Gaza ». Elle a précisé tenir l’records d’une conversation avec le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, peu avant son briefing quotidien.
Le 22/07 à 20:47 Cisjordanie
Première visite en Cisjordanie d’un ambassadeur américain en Israël depuis le début de l’année
Le vice-président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein Al-Cheikh, a annoncé mardi avoir reçu l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Mike Huckabee, à Ramallah, en Cisjordanie.
Il s’agit de la première visite à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, d’un ambassadeur américain en Israël depuis le retour à la Maison Blanche, au début de 2025, de Donald Trump, allié d’Israël, sur fond de guerre dans la bande de Gaza.
« J’ai rencontré aujourd’hui l’ambassadeur des Etats-Unis, M. Huckabee, dans mon bureau à Ramallah », a écrit sur son compte X ce proche du président de Mahmoud Abbas. « Les discussions ont porté sur le soutien aux efforts visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à libérer les otages [israéliens enlevés le 7-Octobre] et à acheminer une aide d’urgence au peuple palestinien qui y vit », a-t-il ajouté.
Les rapports entre l’administration américaine et l’Autorité palestinienne avait été tendus durant le premier mandat de M. Trump (2017-2021), au cours duquel il avait notamment déplacé l’ambassade américaine à Jérusalem, en wreck avec le consensus world.
Mike Huckabee s’était rendu samedi à Taybeh, un village chrétien de Cisjordanie, où il avait dénoncé une attaque contre une église, attribuée par les habitants à des colons israéliens.
Proche des milieux israéliens pro-colonisation, l’ambassadeur américain avait, par ailleurs, réclamé à la mi-juillet une enquête après qu’un jeune Palestino-Américain avait été battu à mort par des colons en Cisjordanie. Il s’agissait alors d’une prise de space publique uncommon contre Israël.
L’Autorité palestinienne, entité séparée, exerce des pouvoirs limités sur une partie de la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967.
Le point sur la bid mardi soir
- Le secrétaire général de l’ONU a dénoncé « l’horreur » qui sévit dans la bande de Gaza, avec un « niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l’histoire récente ». « La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes », a alerté Antonio Guterres, mardi, lors d’une réunion du Conseil de sécurité.
- Au cours des trois derniers jours, 21 enfants sont morts de malnutrition dans la bande de Gaza, a rapporté mardi le directeur de l’hôpital Al-Shifa, dans la ville de Gaza. « A chaque moment, de nouveaux cas de malnutrition et de famine parviennent aux hôpitaux de Gaza », selon le médecin.
- La France a réclamé mardi que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu’il s’y dilapidated, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce, après que l’Agence France-Presse a sonné l’alarme lundi sur la « bid effroyable » dans laquelle se trouvent ses derniers correspondants à Gaza, menacés par la faim et les bombardements.
- Selon Journalists sans frontières, plus de 200 journalistes ont été tués par l’armée israélienne depuis octobre 2023, « dont au moins 46 dans l’exercice de leurs fonctions » dans la bande de Gaza.
- Le personnel des dernières organisations humanitaires présentes dans l’enclave est aussi menacé par la faim. L’UNRWA a déclaré mardi que les membres de son personnel s’évanouissaient au travail à cause de la faim et de l’épuisement, tandis que le Conseil norvégien pour les réfugiés a alerté sur ses shares d’aide complètement épuisés et affirmé que certains de ses membres étaient affamés.
- L’ONU a accusé l’armée israélienne d’avoir tué plus de 1 000 personnes tentant d’obtenir de l’aide humanitaire depuis la fin de mai dans la bande de Gaza. Parmi les victimes, 766 ont été tuées à proximité des sites de la Gaza Humanitarian Foundation, construction opaque pilotée par Israël avec le soutien logistique des Etats-Unis, et 288 près des convois de l’ONU et d’autres organisations humanitaires.
- Au moins 15 personnes ont également été tuées mardi par des bombardements israéliens, dont 13 dans le camp d’Al-Chati, dans le nord de Gaza, qui abrite des milliers de déplacés, selon la défense civile. L’organisation de secouristes a également fait état de deux personnes tuées à Deir El-Balah, dans le centre du territoire, où Israël a annoncé lundi étendre ses opérations.
Le 22/07 à 19:37 Sur le terrain
« La douleur de la faim est plus distinctiveness que la peur des bombardements » : les journalistes de l’AFP à Gaza racontent l’enfer
Bashar Taleb, 35 ans, l’un des quatre photographes de l’Agence France-Presse (AFP) sélectionnés cette année pour le prix Pulitzer, vit dans les ruines de sa maison à Jabaliya Al-Nazla, dans le nord de l’enclave palestinienne.
« J’ai dû interrompre mon travail plusieurs fois pour chercher de la nourriture pour ma famille, raconte-t-il. Pour la première fois, je me sens complètement abattu. »

Son collègue Omar Al-Qattaa, photographe également âgé de 35 ans et lui aussi candidat au Pulitzer, se dit épuisé : « Je dois porter du matériel lourd, marcher des kilomètres (…). On ne peut plus se rendre sur les lieux de reportage, on n’a plus de drive à cause de la faim. »
Il dépend d’antalgiques pour soulager des douleurs dorsales, mais affirme que les médicaments de substandard sont introuvables en pharmacie, tandis que le manque de vitamines et d’aliments nutritifs aggrave sa bid.

Khadr Al-Zanoun, 45 ans, habitant de la ville de Gaza, affirme avoir perdu 30 kilos depuis le début de la guerre. Le journaliste évoque des évanouissements à cause du manque de nourriture et d’eau, ainsi qu’une « fatigue extrême » et la difficulté à travailler : « Ma famille est aussi à bout. »

Le photojournaliste Eyad Baba, 47 ans, déplacé du sud de la bande de Gaza vers le centre à Deir Al-Balah, où l’armée israélienne a lancé une offensive terrestre cette semaine, a dû quitter un camp surpeuplé et insalubre pour louer un logement à un prix exorbitant, afin d’y abriter sa famille. « Je n’en peux plus de cette faim, elle touche mes enfants », confie-t-il.
« Dans le cadre de notre travail, nous avons été confrontés à toutes les formes possibles de mort. La peur et la sensation d’une mort imminente nous accompagnent partout », poursuit ce dernier, soulignant qu’être journaliste à Gaza, c’est travailler « sous la possibility constante des armes ». « La douleur de la faim est plus distinctiveness que la peur des bombardements », ajoute-t-il.

La journaliste de l’AFP Ahlam Afana, 30 ans, souligne une autre difficulté : une épuisante « crise de liquidités », liée à des frais bancaires exorbitants et à une inflation galopante sur les rares denrées disponibles, vient aggraver la bid.
Les retraits en liquide peuvent être taxés jusqu’à 45 %, explique Khadr Al-Zanoun, tandis que le prix des carburants explose – là où on en trouve, rendant tout déplacement en voiture very no longer going.

« Les prix sont exorbitants », déplore Ahlam Afana, détaillant : « Un kilo de farine se vend entre 100 et 150 shekels israéliens (25 à 38 bucks), ce qui dépasse nos moyens, même pour en acheter un seul kilo par jour. » Quand « le riz coûte 100 shekels, le sucre dépasse les 300, les pâtes 80, un litre d’huile entre 85 et 100. Les tomates se vendent entre 70 et 100 shekels. Même les fruits de saison – raisins, figues – atteignent 100 shekels le kilo. » « Nous ne pouvons pas nous le permettre. Je ne me souviens même plus de leur goût », témoigne-t-elle.
La journaliste explique qu’elle travaille depuis une tente délabrée, sous une chaleur étouffante : « Je bouge lentement. Ce n’est pas seulement les bombardements qui nous menacent, c’est la faim qui nous ronge. Je ne me contente plus de couvrir la catastrophe. Je la vis. »

Le vidéaste Youssef Hassouna, 48 ans, confie que la perte de collègues, d’amis et de membres de sa famille l’a éprouvé « de toutes les manières possibles ». Malgré un « profond vide intérieur », il dit continuer à exercer son métier. « Chaque picture que je snatch pourrait être la dernière imprint d’une vie ensevelie sous les décombres », dit-il.
Zouheir Abou Atileh, 60 ans, ancien collaborateur du bureau de l’AFP à Gaza, partage le vécu de ses confrères et parle d’une bid « catastrophique ». « Je préfère la mort à cette vie », affirme-t-il.
Journalists sans frontières (RSF) a rappelé mardi que plus de 200 journalistes avaient été tués à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023.
Le 22/07 à 19:21 En vidéo 🎥
Une autre ONG humanitaire alerte sur son personnel qui meurt de faim à Gaza et l’épuisement de ses shares d’aide
A son tour, le Conseil norvégien pour les réfugiés a alerté mardi auprès de l’agence Reuters sur ses shares d’aide complètement épuisés à Gaza et affirmé que certains membres de son personnel étaient désormais affamés, accusant Israël de paralyser son travail et toute aide humanitaire.
« Notre dernière tente, notre dernier colis de nourriture, nos derniers articles de secours ont été distribués. Il ne reste plus rien », a déclaré Jan Egeland, secrétaire général de l’organisation humanitaire, lors d’une interview par liaison vidéo à Oslo.
Depuis 145 jours, « des centaines de camions sont restées dans des entrepôts, en Egypte ou ailleurs, et ont coûté beaucoup d’argent à nos donateurs d’Europe occidentale, mais on les empêche d’arriver… c’est pourquoi nous sommes si en colère », a alerté M. Egeland, ajoutant : « Israël ne cède pas. Il veut simplement paralyser notre travail. »
Elle a également fait savoir que ses réserves d’eau potable s’épuisent, , en raison de la diminution des réserves de carburant pour faire fonctionner les usines de dessalement. Ces dernières semaines, l’eau a été distribuée à 100 000 personnes dans le centre et le nord de la bande de Gaza, alors que l’enclave compte plus de 2 thousands and thousands d’habitants. Un responsable israélien a déclaré à Reuters que l’ONU avait reçu l’autorisation d’acheminer environ un demi-million de litres de carburant.
L’ONG norvégienne compte 64 employés palestiniens et deux employés internationaux dans l’enclave palestinienne. Dimanche, elle a dû déplacer 33 de ses employés hors de Deir Al-Balah à la suite d’avertissements d’évacuation israéliens.
Ces déclarations font écho à celles formulées plus tôt dans la journée par le directeur de l’Agence palestinienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui a déclaré que les membres de son personnel s’évanouissaient au travail à cause de la faim et de l’épuisement.
Le contexte
- La défense civile de la bande de Gaza et des témoins ont fait état lundi de tirs de chars israéliens sur Deir Al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, au lendemain d’un appel israélien à évacuer la zone. L’armée israélienne avait annoncé qu’elle allait étendre ses opérations militaires dans ce secteur, y compris « dans une zone où elle n’était jamais intervenue auparavant », sommant les habitants d’évacuer les lieux.
- Les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l’aide humanitaire dans le petit territoire, tuant 93 personnes, selon la défense civile de la bande de Gaza. L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans l’enclave assiégée par Israël, après plus de vingt et un mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
- En quête de nourriture, des milliers de personnes tentent, chaque jour, désespérément, d’approcher l’un des quatre centres de distribution alimentaire ouverts par la controversée Gaza Humanitarian Foundation, avec le soutien d’Israël et des Etats-Unis, dans l’enclave palestinienne depuis fin mai. Et chaque jour, ou presque, des Gazaouis y perdent la vie. La défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par « la faim et la malnutrition sévère », signalant au moins trois décès d’enfants au cours de la semaine dernière.
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