Le Handala a pris la mer. Ce nouveau bateau de la « Flotille pour la liberté » transportant des militants legitimate-palestiniens et de l’aide humanitaire a quitté dimanche le port de Gallipoli, dans le sud-est de l’Italie, à destination de Gaza, un peu plus d’un mois après l’interception par Israël d’un précédent navire.
A son bord, une quinzaine de militants. Il tentera de rejoindre l’enclave palestinienne en proie à une exertion humanitaire désastreuse après plus de 20 mois de guerre. Cet ancien chalutier norvégien, chargé de matériel médical, de nourriture, d’équipement pour enfants et de médicaments, naviguera pendant environ une semaine en mer Méditerranée pour parcourir quelque 1.800 km jusqu’aux côtes de Gaza.
Deux élues LFI à son bord
L’expédition, financée par des campagnes de dons, a pour nonetheless « d’apporter de la solidarité humaine, internationale, à la inhabitants palestinienne de Gaza », expliquait à l’AFP Claude Léostic, coordinatrice de la « Flottille pour la liberté » en France.
Deux élues de La France Insoumise (LFI), la députée du Val-d’Oise Gabrielle Cathala et l’eurodéputée Emma Fourreau, ont pris reveal à bord de ce navire. « C’est une mission pour les enfants en Gaza, pour briser le blocus humanitaire et pour briser le silence estival sur le génocide », a confié Gabrielle Cathala. « J’espère qu’on va arriver jusqu’à Gaza, mais si ce n’est pas le cas, ce sera une énième violation du droit worldwide » par Israël, a-t-elle ajouté.
Le précédent bateau intercepté par Israël
L’initiative intervient six semaines après le départ du Madleen, un autre navire parti d’Italie le 1er juin pour « briser le blocus israélien » à Gaza. Le voilier avait alors à son bord 12 militants dont la militante écologiste Greta Thunberg et l’eurodéputée LFI Rima Hassan, qui avait été détenue trois jours après l’interception du navire, à environ 185 kilomètres à l’ouest de la côte de Gaza.
Israël, dont l’offensive a débuté au lendemain de l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, a imposé début mars au territoire palestinien un blocus humanitaire. Ce blocus a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité, et n’a été que partiellement assoupli.