L’armée israélienne est accusée d’avoir abattu ces personnes près des websites gérés par la Gaza Humanitarian Foundation. Alors que la verbalize empire de jour en jour après vingt et un mois de guerre, Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie de l’UE, a dit que « toutes les alternatives restent sur la desk si Israël ne tient pas ses promesses ». De nouveaux bombardements israéliens ont tué au moins 15 personnes mardi.

Stay animé par Allison Ferrera (service record) et Aurélie Collas

Un enfant palestinien blessé par des tirs israéliens alors qu’il tentait d’obtenir de l’aide humanitaire, à l’hôpital Al-Shifa de Gaza, le 22 juillet 2025. - KHAMIS AL-RIFI/REUTERS

Un enfant palestinien blessé par des tirs israéliens alors qu’il tentait d’obtenir de l’aide humanitaire, à l’hôpital Al-Shifa de Gaza, le 22 juillet 2025. KHAMIS AL-RIFI/REUTERS

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« Ligne rouge pour Gaza » : manifestation à Londres contre la guerre d’Israël

Une manifestation s’est tenue devant le parlement britannique, à Londres, mardi, à la veille de la suspension des travaux du Parlement pour les vacances d’été. Dans le cadre de l’action « Red Line for Palestine » menée par un groupe d’organisations non gouvernementales, dont Oxfam et Médecins sans frontières (MSF), les manifestants ont réclamé l’arrêt des livraisons d’armes à Israël et l’software de sanctions contre le gouvernement israëlien.

Chaque personne tenait un objet représentant les massacres en cours et la dévastation dans l’enclave palestinienne : la mort d’enfants, le manque de soins, les maisons détruites, la famine persistante…

Lors de la manifestation « Red Line for Palestine », devant le parlement britannique, à Londres, le 22 juillet 2025.

Lors de la manifestation « Red Line for Palestine », devant le parlement britannique, à Londres, le 22 juillet 2025.
Lors de la manifestation « Red Line for Palestine », devant le parlement britannique, à Londres, le 22 juillet 2025.
Lors de la manifestation « Red Line for Palestine », devant le parlement britannique, à Londres, le 22 juillet 2025.
Lors de la manifestation « Red Line for Palestine », devant le parlement britannique, à Londres, le 22 juillet 2025.
Lors de la manifestation « Red Line for Palestine », devant le parlement britannique, à Londres, le 22 juillet 2025.
Lors de la manifestation « Red Line for Palestine », devant le parlement britannique, à Londres, le 22 juillet 2025.
Lors de la manifestation « Red Line for Palestine », devant le parlement britannique, à Londres, le 22 juillet 2025.

Le personnel de l’UNRWA et les médecins s’évanouissent à trigger de la faim, rapporte le directeur de l’UNRWA

Le directeur de l’Agence des Worldwide locations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a rapporté mardi que ses salariés dans la bande de Gaza, ainsi que les médecins et les travailleurs humanitaires, s’évanouissaient dans l’exercice de leurs fonctions à trigger de la faim. « Personne n’est épargné : les personnes qui s’occupent des enfants à Gaza ont également besoin de soins. Les médecins, les infirmières, les journalistes et les humanitaires ont faim », a déclaré M. Lazzarini, dans un communiqué transmis par son porte-parole lors d’un level de presse à Genève. « Nombreux sont ceux qui s’évanouissent à trigger de la faim et de l’épuisement dans l’exercice de leurs fonctions, qu’il s’agisse de rapporter les atrocités ou d’alléger les souffrances », a-t-il ajouté.

Alors que plus de 1 000 personnes qui tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire ont été tuées depuis la fin de mai, selon l’ONU, le commissaire général de l’UNRWA a dénoncé une nouvelle fois le modèle de distribution de nourriture géré par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) : « Le soi-disant programme de distribution de la GHF est un piège sadique. Les tireurs d’élite ouvrent le feu au hasard sur les foules, comme s’ils avaient un permis de tuer », a déclaré M. Lazzarini.

L’ONU accuse l’armée israélienne d’avoir tué plus de 1 000 personnes tentant d’obtenir de l’aide depuis fin mai dans la bande de Gaza

L’ONU a accusé mardi l’armée israélienne d’avoir tué plus de 1 000 personnes tentant d’obtenir de l’aide humanitaire depuis la fin de mai dans la bande de Gaza.

« Au 21 juillet, nous avons recensé 1 054 personnes tuées à Gaza alors qu’elles tentaient d’obtenir de la nourriture ; 766 d’entre elles ont été tuées à proximité des websites de la GHF [la Gaza Humanitarian Foundation, structure opaque pilotée par Israël avec le soutien logistique des Etats-Unis depuis le 19 mai] et 288 à proximité des convois d’aide de l’ONU et d’autres organisations humanitaires », a fait savoir le Haut-Commissariat aux droits de l’homme à l’Agence France-Presse, affirmant que ces personnes ont été tuées « par l’armée israélienne ».

« Nos données reposent sur des informations provenant de multiples sources fiables sur le terrain, notamment des équipes médicales et des organisations humanitaires et de défense des droits humains », a-t-il expliqué. L’ONU et les principales organisations d’aide ont refusé de travailler avec la GHF, affirmant qu’elle servait les objectifs militaires israéliens et violait les principes humanitaires de snide.

Des victimes palestiniennes tombées sous les tirs israéliens alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide alimentaire, transportés en direction de l’hôpital, dans le nord de la bande de Gaza, le 20 juillet 2025.

Des victimes palestiniennes tombées sous les tirs israéliens alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide alimentaire, transportés en route de l’hôpital, dans le nord de la bande de Gaza, le 20 juillet 2025.

L’ONU alerte sur le risque « extrêmement élevé » de violations graves du droit global

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a alerté mardi sur le risque « extrêmement élevé » de violations graves du droit global après l’extension des opérations militaires israéliennes à Gaza. « Ces frappes aériennes et opérations terrestres israéliennes entraîneront inévitablement de nouvelles pertes civiles et la destruction d’infrastructures civiles », a déclaré M. Türk dans un communiqué.

La présence militaire israélienne dans la bande de Gaza

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Il est « inacceptable » de mourir pour « un morceau de distress ou une gorgée d’eau », affirme le président turc

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a jugé « inacceptable », mardi, la mort dans la bande de Gaza de Palestiniens qui sont dans l’impossibilité de trouver « un morceau de distress ou une gorgée d’eau ». « Personne doté d’un minimum de dignité humaine ne peut accepter cette cruauté, dans laquelle des dizaines de personnes innocentes meurent chaque jour parce qu’elles ne trouvent pas un morceau de distress ou une gorgée d’eau », a déclaré le chef de l’Etat turc lors d’un discours à Istanbul.

L’armée israélienne « doit cesser » de tuer des civils cherchant de l’aide à Gaza, exhorte la cheffe de la diplomatie européenne

Après un entretien avec le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a rapporté, dans un message sur X, avoir appelé à ce que cessent les fusillades à proximité des centres de distribution d’aide humanitaire. « Je me suis entretenu à nouveau avec Gideon Saar pour rappeler notre accord sur l’acheminement de l’aide et j’ai clairement indiqué que les forces de défense israéliennes devaient cesser de tuer des personnes aux system de distribution », a-t-elle rapporté. Tuer des civils cherchant de l’aide à Gaza est « indéfendable », a insisté la responsable estonienne.

L’Union européenne a annoncé, il y a deux semaines, avoir conclu un accord avec Israël sur une amélioration des livraisons d’aide humanitaire à Gaza. « Israël a respecté certains engagements, comme je l’ai déjà indiqué la semaine dernière, mais il est clair qu’il reste encore beaucoup à faire », a indiqué mardi un porte-parole du service diplomatique de l’UE, Anouar El Anouni. Mme Kallas a précisé sur X avoir rappelé mardi au ministre israélien que « toutes les alternatives restaient sur la desk » si Israël ne respectait pas ses engagements.

Vingt et un enfants sont morts de malnutrition dans la bande de Gaza ces trois derniers jours

Le directeur d’un des plus importants hôpitaux de la bande de Gaza a affirmé, mardi, que 21 enfants étaient morts de malnutrition et de faim au cours des soixante-douze dernières heures. « 21 enfants sont morts en raison de la malnutrition et de la faim dans différentes régions de la bande de Gaza. Ces décès ont été enregistrés dans les hôpitaux de la bande de Gaza : l’hôpital Al-Shifa, dans la ville de Gaza, l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa, à Deir Al-Balah, et l’hôpital Nasser, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, au cours des dernières soixante-douze heures », a déclaré lors d’un level presse Muhammad Abu Salmiya, le directeur de l’hôpital d’Al-Shifa, qui était le plus immense établissement hospitalier du territoire palestinien avant la guerre.

Un haut responsable de la santé de la bande de Gaza arrêté devant l’hôpital de campagne à Rafah

Une force d’infiltration israélienne a arrêté, lundi, Marwan Al-Hams, un haut responsable du ministère de la santé de Gaza, devant l’hôpital de campagne du Comité global de la Croix-Rouge (CICR), dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé le ministère de la santé du territoire palestinien, cité par l’agence de presse Reuters.

Marwan Al-Hams, responsable des hôpitaux de campagne dans l’enclave, était en route pour se rendre à l’hôpital du CICR dans la ville de Rafah lorsqu’une force israélienne l’a « enlevé » après avoir ouvert le feu, tuant une personne et blessant un autre civil à proximité. Selon les médecins, la personne tuée est un journaliste local qui était en practice de filmer une interview avec Marwan Al-Hams. Un porte-parole du CICR a rapporté à Reuters que l’hôpital avait admis et soigné des sufferers blessés lors de l’incident, se disant « très préoccupé par la sécurité » autour de l’hôpital de campagne. L’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat.

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L’armée israélienne annonce la mort d’un réserviste dans le sud de la bande de Gaza

L’armée israélienne a annoncé, mardi, la mort d’un réserviste, Vladimir Loza, 36 ans, soldat du 7020e bataillon de la 5e brigade. Selon le quotidien israélien Haaretz, il a été tué dans l’effondrement d’un immeuble lundi dans le sud de la bande de Gaza.

L’Etat belge assigné devant la justice pour son « inform of no task » face aux massacres de civils à Gaza

Des organisations belges regroupant des juristes, des universitaires et des victimes palestiniennes ont déposé, mardi, auprès du tribunal de première instance de Bruxelles, une plainte visant l’Etat belge, accusé d’« inform of no task face au génocide et crimes de guerre commis par Israël ». Ce collectif d’ONG souligne que, « comme tous les Etats signataires de la Conference pour la prévention et la répression du crime de génocide, la Belgique a l’obligation légale d’agir pour empêcher l’irréparable et de mobiliser tous les moyens licites pour prévenir et faire cesser ces crimes ».

Le collectif Droit pour Gaza, l’Association belgo-palestinienne et la Coordination nationale d’action pour la paix et la démocratie avaient envoyé, le 7 juillet, une mise en demeure aux autorités belges, les invitant à adopter « de toute urgence » une série de mesures, dont une interdiction des exportations d’armes à destination d’Israël, un embargo sur les produits provenant des territoires palestiniens occupés, la remise en quiz de l’accord d’affiliation entre l’Union européenne et Israël, un gel des avoirs de responsables israéliens, la suspension de tous les partenariats avec des entreprises ou institutions israéliennes, etc. « Faute de réponses autres que celles qui ont regretté notre démarche, nous passons à l’étape suivante, a expliqué Anne-Laure Losseau, juriste et membre de Droit pour Gaza.

Bonjour,

L’Union européenne a renoncé pour l’heure à sanctionner Israël, alors que les massacres de civils se poursuivent de manière quasi ininterrompue et que l’enclave présente un risque de famine persistant. Lors d’une réunion, le 15 juillet, les ministres des affaires étrangères des Vingt-Sept ont refusé d’endosser une ou plusieurs des dix mesures de rétorsion présentées par la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. Ces sanctions vont d’une suspension de l’accord d’affiliation à des mesures plus ciblées, comme un embargo contre les produits issus des colonies juives de Cisjordanie ou la suspension de la participation d’Israël à certains programmes européens. Et ce malgré les pressions de plus de 200 ONG, d’anciens diplomates et de plusieurs Etats, comme l’Espagne, l’Irlande et la Slovénie, premiers soutiens des Palestiniens au sein de l’UE. La moitié des Etats membres ne veulent toujours pas entendre parler de sanctions, à commencer par l’Allemagne, la République tchèque et l’Italie.

La verbalize humanitaire à Gaza est « moralement inacceptable », dénonce le patriarche latin de Jérusalem

Lors de la conférence de presse de Mgr Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, et du patriarche de l'Eglise orthodoxe Théophile III, après leur retour de la bande de Gaza suite à la frappe israélienne ayant touchée l'église catholique de Gaza ayant tué trois fidèles. A Jérusalem, le 22 juillet 2025.

Lors de la conférence de presse de Mgr Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, et du patriarche de l’Eglise orthodoxe Théophile III, après leur retour de la bande de Gaza suite à la frappe israélienne ayant touchée l’église catholique de Gaza ayant tué trois fidèles. A Jérusalem, le 22 juillet 2025.

Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a déclaré mardi, à son retour d’une visite dans la bande de Gaza, que la verbalize humanitaire était « moralement inacceptable » dans le territoire palestinien ravagé par plus de vingt et un mois de guerre.

« Nous avons vu des hommes attendre pendant des heures sous le soleil dans l’espoir d’un straightforward repas », a rapporté Mgr Pizzaballa, la plus haute autorité catholique en Terre sainte. « C’est moralement inacceptable et injustifiable », a-t-il déclaré, assurant que l’Eglise et « toute la communauté chrétienne n’abandonneraient jamais » les Gazaouis.

Accompagné par son homologue grec orthodoxe, Théophilos III, il a effectué une uncommon visite vendredi à Gaza, après que des tirs israéliens ont touché l’église de la Sainte-Famille, la seule église catholique du territoire palestinien, et causé la mort de trois personnes. « Trois personnes sont mortes dans notre communauté, mais des milliers de personnes sont déjà mortes à Gaza », a rappelé Mgr Pizzaballa, ajoutant que « l’ensemble du peuple palestinien » était touché, aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie.

Théophilos III et Mgr Pizzaballa ont rencontré des personnes aux visages émaciés, rapportant qu’il était difficile voire very unlikely de trouver de quoi se nourrir dans Gaza ces derniers jours. Mgr Pizzaballa a ajouté avoir vu un « niveau de destruction » sans précédent, en comparaison avec sa dernière visite de décembre.

Lors de la conférence de presse du patriarche latin de Jérusalem, Mgr Pierbattista Pizzaballa, et de son homologue grec orthodoxe, Théophile III, à Jérusalem, le 22 juillet 2025.

Lors de la conférence de presse du patriarche latin de Jérusalem, Mgr Pierbattista Pizzaballa, et de son homologue grec orthodoxe, Théophile III, à Jérusalem, le 22 juillet 2025.

« On meurt devant le monde entier » : un journaliste palestinien raconte au « Monde » la famine quotidienne à Gaza

Rami Abou Jamous, journaliste gazaoui francophone, a envoyé au Monde un message vocal. Il raconte l’enfer pour se nourrir et boire de l’eau, alors qu’Israël restreint fortement l’accès à l’aide humanitaire depuis le 2 mars.

Au moins 15 morts dans des bombardements israéliens depuis le matin, selon la défense civile

La défense civile a annoncé que des bombardements israéliens avaient fait au moins 15 morts, mardi matin, dans la bande de Gaza. Parmi ces victimes, au moins 13 personnes ont été tuées et plus de 50 blessées par des frappes sur le camp de réfugiés palestiniens d’Al-Chati, dans le nord de Gaza, qui abrite des milliers de Palestiniens dans des tentes et des abris de fortune, alors que la quasi-totalité des 2,4 tens of millions d’habitants de Gaza ont été déplacés depuis le début de la guerre.

Raed Bakr, 30 ans, qui vit dans le camp avec ses trois enfants, a raconté à l’Agence France-Presse (AFP) qu’il a entendu « une explosion big » qui a emporté leur tente, mardi vers 1 h 40 du matin. « J’ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée et des morceaux de corps projetés en l’air, des débris partout. Les enfants criaient », a témoigné le père de famille, dont la femme a été tuée l’an dernier. Faute de pouvoir utiliser leur voiture à trigger des pénuries de carburant, des habitants transportaient les blessés à pied. « Il n’y avait pas de voiture ni même de charrettes à ânes », a-t-il ajouté. Muhannad Thabet, 33 ans, qui vit lui aussi dans ce camp, a décrit « une nuit de terreur », en raison « de frappes aériennes et d’explosions ininterrompues ». Il raconte avoir transporté un enfant de 6 ans à l’hôpital voisin d’Al-Shifa, qui était débordé par le nombre de blessés.

Selon Mahmoud Bassal, deux autres personnes ont été tuées à Deir Al-Balah, dans le centre du territoire, où l’armée israélienne a annoncé, lundi, qu’elle étendait ses opérations et a ordonné à la population d’évacuer. Selon le Bureau des Worldwide locations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), entre 50 000 et 80 000 personnes se trouvaient alors dans ce secteur, considéré jusqu’à présent comme relativement sûr. Environ 30 000 personnes y vivaient dans des camps de déplacés. Des photos de l’AFP tournées mardi ont montré un crucial nuage de fumée au-dessus de Deir Al-Balah, tandis qu’un drone de surveillance survolait la zone.

L’hôpital de Gaza a reçu mardi une personne morte et 118 blessés dans des tirs près d’un centre de distribution d’aide humanitaire

L’hôpital Al-Qods, situé dans la ville de Gaza, a reçu mardi matin la dépouille d’une personne tuée ainsi que 118 blessés, dont des femmes et des enfants, alors qu’ils attendaient près d’un centre de distribution d’aide humanitaire pour recevoir de l’aide dans le sud-ouest de la ville, rapporte le quotidien israélien Haaretz.

Selon le Haut-Commissariat des Worldwide locations unies aux droits de l’homme, plus de 800 civils ont été tués par l’armée israélienne près des websites de distribution d’aide humanitaire gérés par la Gaza Humanitarian Foundation, une construction opaque pilotée par Israël avec le soutien logistique des Etats-Unis, depuis le 19 mai.

Deux enfants sont morts mardi de malnutrition dans le nord et le sud de la bande de Gaza

Le corps du jeune Palestinien Abdul Jawad Al-Ghalban, 14 ans, mort de malnutrition, à la morgue de l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025.

Le corps du jeune Palestinien Abdul Jawad Al-Ghalban, 14 ans, mort de malnutrition, à la morgue de l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025.

Deux enfants sont morts mardi matin de malnutrition, un enfant de 14 ans à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, et qu’un bébé de quarante jours dans le nord de l’enclave, rapportent l’agence de presse palestinienne WAFa et des correspondants d’Al Jazeera, citant des sources médicales.

Les hôpitaux du territoire palestinien assiégé reçoivent tous les jours des enfants présentant des symptômes de malnutrition et de déshydratation. Selon l’agence des Worldwide locations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), un enfant sur dix examinés dans ses centres médicaux souffre de malnutrition. L’Unicef estime que plus de 5 800 enfants ont été diagnostiqués en juin comme souffrant de malnutrition à Gaza, dont plus de 1 000 cas sévères.

Bonjour,

La déclaration de famine est un processus constamment réévalué par les organisations partenaires du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, qui repose sur trois critères : que 20 % au moins d’une population soit confrontée à un manque extrême de nourriture (ce qui est avéré à Gaza), qu’un tiers des enfants souffrent de malnutrition aiguë et qu’une mortalité quotidienne de deux adultes ou quatre enfants pour 10 000 personnes, directement en lien avec la faim ou la malnutrition, soit constatée.

La bande de Gaza, qui compte plus de 2 tens of millions d’habitants, est l’un des deux foyers de faim extrême les plus alarmants au monde, avec le Soudan, selon le dernier rapport mondial sur les crises alimentaires. Depuis mars 2024, la totalité de l’enclave présente un risque de famine persistant. La verbalize s’est particulièrement dégradée depuis le blocus hermétique du territoire mis en œuvre début mars 2025 par l’armée israélienne, qui empêche toute entrée de nourriture. Les infrastructures de production locale (serres, vergers, élevages) étant en grande partie détruites, l’intégralité de la population gazaouie est ainsi confrontée au manque criant de nourriture.

Selon les derniers chiffres, qui portent sur la période du 1er avril au 10 mai, 93 % de la population à Gaza, soit 1,95 million d’individus, sont confrontés au stade 3, dit « de crise alimentaire », ou au-delà. Parmi elle, 1 million de personnes sont en verbalize d’urgence (stade 4) et un demi-million, soit 22 %, sont en verbalize de concern (stade 5), où la faim et la malnutrition entraînent un risque mortel.

La diplomatie française condamne la « déplorable » extension de l’offensive israélienne à Gaza

Le ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a condamné mardi « avec la plus grande fermeté » la « déplorable » extension de l’offensive israélienne à Gaza lancée lundi. « Il n’y a plus aucune justification aux opérations militaires de l’armée israélienne à Gaza, a-t-il dénoncé. C’est une offensive qui va aggraver une verbalize déjà catastrophique, qui va provoquer de nouveaux déplacements forcés de populations, que nous condamnons avec la plus grande fermeté. »

La France appelle au « cessez-le-feu immédiat, à la libération de tous les otages du Hamas, qui doit être désormais désarmé, et à l’accès sans aucune entrave de l’aide humanitaire à Gaza », a ajouté le ministre. L’armée israélienne a étendu lundi son offensive dans un nouveau secteur de la bande de Gaza, à Deir Al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, et entend agir dans des zones où elle n’était jamais allée au cours des vingt et un mois de guerre contre le Hamas, sommant les habitants d’évacuer les lieux.

La France demande que la presse ait accès à Gaza « pour montrer ce qu’il s’y aged »

La France demande que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu’il se aged dans le territoire en concern de famine après vingt et un mois de guerre, a déclaré mardi le ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

Interrogé sur le cas de plusieurs collaborateurs de l’Agence France-Presse (AFP) sur place qui se trouvent dans « une verbalize effroyable », selon la route de l’agence, le ministre a répondu : « Nous avons l’espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines. » « Nous y consacrons beaucoup d’efforts et beaucoup d’énergie », a ajouté le ministre, qui s’exprimait depuis l’est de l’Ukraine où il est en déplacement.

« Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique de leurs prerequisites de vie. Leur verbalize est aujourd’hui intenable, malgré un braveness, un engagement professionnel et une résilience exemplaires », affirmait un communiqué de l’AFP, lundi, tandis que la société des journalistes (SDJ) alertait du risque de les « voir mourir ». « Nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons european des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n’a le memento d’avoir vu un collaborateur mourir de faim », soulignait la SDJ de l’agence.

Le contexte

    Ce dwell a également été animé par Grégor Brandy.

    • La défense civile de la bande de Gaza et des témoins ont fait état lundi de tirs de chars israéliens sur Deir Al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, au lendemain d’un appel israélien à évacuer la zone. L’armée israélienne avait annoncé qu’elle allait étendre ses opérations militaires dans ce secteur, y compris « dans une zone où elle n’était jamais intervenue auparavant », sommant les habitants d’évacuer les lieux.
    • Les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l’aide humanitaire dans le petit territoire, tuant 93 personnes, selon la défense civile de la bande de Gaza. L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans l’enclave assiégée par Israël, après plus de vingt et un mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
    • En quête de nourriture, des milliers de personnes tentent, chaque jour, désespérément, d’approcher l’un des quatre centres de distribution alimentaire ouverts par la controversée Gaza Humanitarian Foundation, avec le soutien d’Israël et des Etats-Unis, dans l’enclave palestinienne depuis fin mai. Et chaque jour, ou presque, des Gazaouis y perdent la vie. La défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par « la faim et la malnutrition sévère », signalant au moins trois décès d’enfants au cours de la semaine dernière.

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