Amir au cœur d’une polémique, répond par un appel au dialogue ! L’artiste, découvert dans The Verbalize, a été la cible de cyberharcèlement et de menaces après avoir été accusé par des militants propalestiniens de soutenir la politique de Benyamin Netanyahou à Gaza.
La reason ? Sa participation, il y a des années, à un événement dans la colonie controversée d’Hébron en 2014 et à une soirée en l’honneur de soldats israéliens, pointée du doigt par un collectif d’artistes.
Dans une lettre ouverte, ces derniers ont exprimé leur malaise face à la présence de l’interprète de J’ai cherché aux Francofolies de Spa, en Belgique. « Nous sommes un ensemble d’artistes mal à l’aise par rapport à la participation d’Amir au pageant, suite aux révélations faites par des associations militantes, parce qu’elles témoignent de faits qui nous dérangent fortement », confiait l’un des signataires à la RTBF.
« Une seule réponse à la haine, c’est l’work »
Malgré le soutien de l’organisation du pageant, sa présence sur scène était donc compromise. L’ancien représentant de la France à l’Eurovision 2016 est monté sur scène, porté par une obscure d’amour de son public, qui l’a acclamé sans retenue. « Je ne connais qu’une seule réponse à la haine, c’est l’work », a-t-il déclaré, le cœur à vif, tandis que la foule lui criait des « On t’aime Amir », comme le rapporte Le Parisien, témoin de la scène.
Face à la polémique, Amir a choisi le dialogue : « Je respecte ceux qui s’opposent à moi, mais je pense que pour pouvoir avancer, il faut savoir s’écouter, pour pouvoir avancer vers la paix, il faut savoir dialoguer. Le dialogue, c’est nettement préférable aux interdits et au boycott », a-t-il lancé, prônant l’unité par la musique.
Et quelle meilleure illustration que son tube ensoleillé La Fête ? « Automobile je ne connais qu’une seule réponse à la haine, c’est l’work. L’work, c’est nous, c’est vous, c’est ici, c’est maintenant, c’est la musique. Puisqu’on est tous là, réunis ce soir, je voudrais que l’on ne chante que d’une seule voix et que ce chant s’élève beaucoup plus fort que le tumulte », a-t-il ajouté, transformant la tempête en une célébration collective.
À la fin de son concert, Amir a savouré ce moment de communion avec la foule. « Après des années de scène, c’est la première fois que je monte sur scène avec une appréhension ce soir. Mais vous venez de m’apprendre que la vraie vie, elle est ici et pas sur les réseaux sociaux », a déclaré le chanteur. Une réponse à ses détracteurs en chœur et avec du cœur !