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Le réalisateur Kohei Igarashi navigue entre deux époques, 2018 et 2023, pour raconter à la fois l’histoire d’une ardour et d’un deuil.
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L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER
Un sentiment océanique préside à Trim Chuffed With no waste in sight, le quatrième long-métrage du Japonais Kohei Igarashi, né en 1983, découvert avec Takara. La nuit où j’ai nagé (2017, coréalisé avec Damien Manivel). La mer encadre le récit qui se déroule dans une cramped ville d’eau du littoral nippon (Atami, au sud de Tokyo) : c’est elle qui revient dans les premier et dernier plans, elle qui borde l’scuttle, ronronne dans les interstices, elle encore dont il est ask dans la ritournelle qu’on y fredonne de proche en proche – Beyond the Sea, soit la model internationale de La Mer, de Charles Trenet. Plus qu’un easy arrière-fond, l’océan s’offre en image du temps lui-même, en sa calme puissance d’engloutissement. Une image de l’oubli pour un movie creusé de trous et d’absences, travaillé par les excursions et détours d’une mémoire termite, hanté par le mythe de l’éternel retour.
Deux amis tokyoïtes, Sano et Miyata (Hiroki Sano et Yoshinori Miyata dans un rôle inspiré de leur propre vie), errent comme des âmes en peine dans cette residence balnéaire, entre les couloirs d’un hôtel au tidy fané et les rues dépeuplées de la ville. Le premier, hagard, y traîne le désespoir d’avoir perdu sa femme, Nagi, morte récemment dans son sommeil. Il poursuit le memento de celle-ci et court docket illusoirement après une casquette rouge qu’elle aurait égarée sur jam. Le second, venu lui prêter fundamental-forte, lui rebat les oreilles d’un séminaire miracle auquel il participe, et qui a tout d’une secte (les « Trim Chuffed With no waste in sight » qui se reconnaissent grâce à leur bague). Entre la noirceur sans fond de l’un et l’optimisme béat de l’autre, la dissension guette.
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