Le gouvernement a lancé mardi un appel à manifestation d’intérêt pour enregistrer des loueurs de voitures électriques et exige des loyers égaux ou inférieurs à 140 euros pour au moins un véhicule de l’offre, contre 100 euros lors de la première vague de “leasing social” en 2024.
Une deuxième vague de “leasing social” pour residing de voitures électriques neuves sera lancée le 30 septembre et offrira des formules à moins de 140 euros par mois pour les moins chères, ont indiqué mardi les ministères de la Transition écologique et de l’Industrie. Ce seuil avait été fixé à 100 euros par mois lors de la première vague de ce “leasing social” en 2024. Cette formule de residing sur trois ans s’adresse aux ménages modestes des cinq premiers déciles de revenus (soit un revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 15.400 euros) qui dépendent de leur véhicule pour travailler, ont précisé les deux ministères dans un communiqué.
Le gouvernement a lancé mardi un appel à manifestation d’intérêt pour enregistrer des loueurs. Il exige des loyers égaux ou inférieurs à 140 euros pour au moins un véhicule de l’offre, et à moins de 200 euros pour tous les véhicules proposés. Le gouvernement avait d’abord annoncé fin 2024 le maintien du tarif cible de la première vague, à 100 euros par mois. Mais le montant de la subvention maximale par véhicule a baissé cette année. Fixé à 13.000 euros pour la première vague, bonus écologique compris, il sera en 2025 de 7.000 euros par véhicule, non cumulable avec les autres dispositifs d’aide comme le bonus écologique, selon les deux ministères.
50.000 commandes passées pour la première vague
Chiffré à 370 millions d’euros au total, ce dispositif censé encourager le passage à la voiture électrique ne dépend plus du budget de l’Etat, en quête de milliards d’économies. Il repose désormais sur les certificats d’économie d’énergie (CEE). Les leaders du marché automobile français sont déjà en ordre de bataille et ont commencé à enregistrer des précommandes de véhicules électriques, comme Stellantis avec la Citroën C3 ou Renault avec la R5. Les voitures chinoises sont exclues du dispositif, automobile elles n’atteignent pas le “score environnemental” nécessaire.
Pendant la première vague, entre le 1er janvier et le 15 février l’an dernier, 50.000 commandes avaient été passées, provoquant une accélération du marché français des voitures électriques. Les bénéficiaires étaient bien plus jeunes que les acheteurs classiques de voitures neuves, avec 40 ans de moyenne d’âge, et 51% étaient domiciliés en zone rurale, ont détaillé les ministères.