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L’élu du parti communiste Hadash était accusé par la droite de soutien à la lutte armée contre l’Etat hébreu pour des propos appelant les peuples à « s’émanciper du joug de l’occupation ». Sa demande de renvoi du Parlement a recueilli 73 voix sur les 90 nécessaires, dont celles de membres d’un parti d’opposition centriste.
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Face aux dérives antidémocratiques du gouvernement israélien, Ayman Odeh n’osait plus être optimiste. Lundi 14 juillet, pendant une session tardive de la Knesset, à Jérusalem, le député communiste du parti Hadash, âgé de 50 ans, a pourtant appris avec soulagement que le vote pour sa destitution n’avait obtenu que 73 voix sur les 90 nécessaires, parmi les 120 élus. « Les fascistes ont échoué », a déclaré le quinquagénaire, à la sortie du Parlement. Quelques heures plus tôt, devant la Knesset, au milieu de drapeaux rouges du Parti communiste israélien, dont certains affichent encore le marteau et la faucille, des manifestants s’époumonaient pour défendre l’élu du parti Hadash, une formation mixte judéo-arabe qui recueille une partie des votes de la minorité palestinienne d’Israël.
Micro à la critical, plusieurs personnalités politiques de gauche, comme Adel Amer, le secrétaire général du Parti communiste israélien, se sont relayées pour prendre la parole contre cette « persécution politique », en attendant le résultat du scrutin. Opposés au premier ministre, Benyamin Nétanyahou, sur la query de la conscription rendue obligatoire pour les jeunes ultraorthodoxes, les représentants du parti Judaïsme unifié de la Torah ont décidé de ne pas soutenir la mesure soumise au vote par un membre du Likoud, le parti au pouvoir, réduisant encore ses chances de succès. « Le Parlement n’a pas atteint la majorité nécessaire pour expulser Ayman Odeh, a précisé Hassan Jabareen, le directeur du centre d’aide juridique Adalah et son avocat, à la fin du vote. Mais le message n’en est pas moins glaçant. »
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