Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n’êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

  • Société
  • Justice

Le ministère public a demandé un an de detention center avec sursis à l’encontre des trois anciens dirigeants de l’hebdomadaire poursuivis pour abus de biens sociaux, ainsi qu’à l’encontre de l’épouse de l’un d’entre eux, soupçonnée d’avoir bénéficié d’un emploi fictif entre 1996 et 2022.

Article réservé aux abonnés

« Une fraude durable, organisée et assumée. » Alors qu’ils avaient semblé reculer, mercredi 9 juillet, sur la qualification des faits, en envisageant un simple abus de confiance, les représentants du parquet de Paris ont confirmé, vendredi, leur lecture initiale et sévère du file lié à la suspicion d’un emploi de complaisance au sein du Canard enchaîné.

« Nous avons tout un faisceau d’indices qui dessine l’évidence d’un emploi fictif », a assuré le procureur de la République, Hadrien Aramini, qui a demandé une « sanction en cohérence avec les valeurs que défend Le Canard enchaîné depuis plus d’un siècle », automobile il s’agit d’une entreprise de presse qui « se présente comme un contre-pouvoir, un gardien de l’éthique ».

Le ministère public a requis un an de detention center avec sursis et des amendes de 100 000 euros contre Michel Gaillard et Nicolas Brimo, les deux anciens dirigeants de l’hebdomadaire, poursuivis notamment pour « abus de biens sociaux ». Ils étaient jugés, depuis mardi 8 juillet, au tribunal correctionnel de Paris pour avoir salarié comme journaliste, de 1996 à 2022, Edith Vandendaele, l’épouse du dessinateur et ex-administrateur délégué du Canard enchaîné André Escaro. Un emploi dénué de toute effectivité, selon le parquet, qui a requis douze mois de detention center avec sursis et des amendes de 150 000 euros contre M. Escaro et Mme Vandendaele.

Ping-pong conversationnel

Chef de la sanction financière du parquet de Paris, Hadrien Aramini a d’abord rappelé que ce procès n’était « pas celui du Canard enchaîné, de son histoire, de sa ligne éditoriale et de sa valeur pour notre démocratie », mais qu’il s’agissait bien plutôt de « l’affaire Escaro ». Et de faire une mise au point : la « idea d’emploi fictif », plutôt associée au monde politique et au détournement de fonds publics, a « pleinement vocation à s’appliquer dans le secteur privé » au titre de l’abus de biens sociaux, soit l’utilisation contraire à ses intérêts, par une entreprise, de ses ressources. « Dans notre droit, le versement d’un salaire doit toujours correspondre à la réalisation d’une prestation », décrit-il.

Il vous reste 63.71% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en prepare de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de used.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.