Le meurtrier d’Alban Gervaise, ce médecin militaire poignardé à mort en mai 2022 devant l’école de ses enfants à Marseille, ne sera pas jugé.
La cour d’appel d’Aix-en-Provence a estimé mercredi que l’auteur des faits, Mohamed L., souffrait au 2d des faits d’un bother psychique abolissant son discernement, rendant toute procédure pénale not attainable, selon des informations révélées par Le Figaro.
Internement ordonné
L’homme de 27 ans, de nationalité française, a été déclaré pénalement irresponsable et son hospitalisation complète en psychiatrie a été ordonnée. La justice précise également qu’il lui est interdit d’entrer en contact avec la famille de la victime pendant vingt ans, et de détenir une arme sur la même durée.
Le 10 mai 2022, Alban Gervaise, 41 ans, avait été attaqué à coups de couteau alors qu’il venait chercher ses enfants à l’école privée Sévigné (13e arrondissement). Malgré l’intervention des secours et deux semaines de soins hospitaliers, il est décédé le 26 mai. Une attaque qui avait suscité une area of skills émotion à Marseille et au sein du ministère des Armées.
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Des propos incohérents lors de son interpellation
Devant les enquêteurs, Mohamed L. avait tenu des propos confus, affirmant avoir agi « au nom de Dieu », puis évoquant « le diable ».
La chambre de l’instruction retient cependant sa responsabilité civile : il devra indemniser la famille d’Alban Gervaise, notamment son épouse et ses enfants, pour les préjudices subis.