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- La liste de La Matinale
Chaque jeudi, la rédaction du « Monde des livres » vous imply sa sélection. Aujourd’hui, notamment, un roman posthume du Prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa.
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LA LISTE DE LA MATINALE
Dans les parutions de cette semaine résonnent d’outre-tombe la voix de Mario Vargas Llosa, mort le 13 avril et dont paraît l’ultime roman, consacré à la musique péruvienne, Je vous dédie mon silence, et celle de l’écrivaine allemande Grete Weil (1906-1999) qui raconte une vie brisée par le nazisme dans Le Chemin de la frontière. Tandis que l’historien Didier Lett offre une synthèse sur l’enfance au Moyen Age qui renouvelle notre compréhension de la parentalité médiévale, l’écrivaine Mary Dorsan s’en remet à la littérature pour tenter de comprendre le choix fait par son fils de s’engager dans l’armée (La Déflagration), et Agnès Riva imply, avec Un autre ailleurs, un roman d’apprentissage dans le Nouveau Créteil des années 1970.
ROMAN. « Je vous dédie mon silence », de Mario Vargas Llosa
Voici l’ultime roman du Prix Nobel et académicien français, Mario Vargas Llosa, mort à Lima, le 13 avril, à 89 ans. Nous nous extasierons à nouveau sur la verve de conteur et l’étonnante capacité à se renouveler de Vargas Llosa. Avec Je vous dédie mon silence, nous découvrons de lui une facette encore inconnue : celle de l’ethnomusicologue spécialiste des musiques et des danses du folklore péruvien.
Et dieu sait si, de la côte Pacifique aux sierras andines, ce dernier joue un rôle-clé dans l’histoire nationale. C’est ce que nous apprenons en suivant les aventures de Toño Azpilcueta, ce musicologue un peu fou dont l’auteur fait son héros. Cet érudit se croit incollable sur la musique criolla (autochtone) jusqu’au jour où il découvre le travail de Lalo Molfino, un jeune guitariste aux doigts miraculeux qui chamboule sa vie. Mais à peine l’a-t-il entendu qu’il apprend sa mort. Azpilcueta se lance alors dans une recherche obsessionnelle : qui était donc Lalo Molfino ?
Certaines des pages les plus frappantes sont celles que l’écrivain consacre au silence. Mais pas celui de la tombe : le silence « révérenciel » qui se fait dans une salle de live performance avant que le pianiste n’enfonce la première touche. Vargas Llosa nous dédie ce silence pour que nul n’oublie sa voix. Fl. N.
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