La présidente d’une association de safety des animaux a été condamnée en mai dernier, après avoir porté secours à un animal en put together d’agoniser. Pour le tribunal correctionnel de Saint-Etienne (Loire), elle est coupable de vol, rapporte Le Parisien.
La chienne opérée en urgence
L’affaire débute en avril 2023, alors que la femme de 32 ans voit sur les réseaux sociaux un message expliquant qu’une chienne a été retrouvée dans un native à poubelles. L’animal était dans un état inquiétant : déshydratée et amaigrie, la femelle staffie avait besoin d’une opération en urgence à cause d’une descente d’organes.
Lorsqu’elle est arrivée sur place, la présidente de l’association a récupéré l’animal avec l’accord des pompiers. Cela a permis à la chienne de survivre. D’abord injoignable, la propriétaire a finalement pu être retrouvée. Elle a expliqué à la trentenaire qu’une opération était prévue pour soigner son animal. « J’ai tout de suite vu qu’elle mentait », affirme la mise en cause.
24 heures de garde à vue
Soucieuse du bien-être de l’animal, la trentenaire a décidé de porter plainte pour maltraitance et a demandé à garder la chienne. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais la propriétaire a également déposé plainte pour vol d’animal. Durant cette période, la staffie a subi plusieurs opérations, financées par sa sauveuse et l’association à hauteur de 6.500 euros.
Malgré les demandes de la justice, la trentenaire a refusé de rendre l’animal à sa propriétaire. Elle a même passé 24 heures en garde à vue. En mars 2025, elle a comparu devant le tribunal correctionnel puis a été condamnée deux mois plus tard. Toutefois, elle refuse toujours de rendre la chienne et a décidé de faire appel de la décision de justice. « C’est ma mission et j’irai jusqu’au bout », affirme-t-elle.