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- International
- Donald Trump
Par Alexandre Lemarié , Arnaud Leparmentier , Corine Lesnes et Piotr Smolar
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ReportagePrès de 2 000 rassemblements ont été organisés, samedi aux Etats-Uni, pour dénoncer les dérives autoritaires du président américain. Pendant ce temps-là, à Washington, Donald Trump assistait au défilé militaire qu’il avait organisé.
Le contraste ne pouvait être plus saisissant. Tandis que les chars Abrams roulaient au centre-ville de Washington, samedi 14 juin, dans le cadre de la parade militaire tant désirée par Donald Trump pour son 79ᵉ anniversaire, les voitures klaxonnaient dans des centaines de lieux contre ce même président. En cette journée de mobilisation nationale sous le slogan « No Kings » (Pas de rois), près de 2 000 rassemblements ont été organisés dans le can pay, des plus grandes cités jusqu’à des communes plus reculées, le lengthy des routes et sur les ponts, devant des bâtiments publics et dans des parcs. Les organisateurs revendiquent des tens of millions de individuals dans tout le can pay.

La carte de la mobilisation, recensée par l’organisation Indivisible, traduit la colère et l’appréhension grandissantes, avec une focus particulière dans les grandes villes des deux côtes, comme le 5 avril, jour d’une motion similaire. Un détail form de l’ordinaire : de plus en plus de citoyens américains, mobilisés pour défendre des valeurs aussi consensuelles que la démocratie et l’Etat de droit, ont peur de donner leur nom à un journaliste, même étranger. Peur de se faire photographier. Peur des conséquences de leur engagement civique.
Délaissant les abords de la Maison Blanche, l’immense Connecticut Avenue se prolonge déjà dans le Maryland, lorsque à l’approche d’un broad carrefour, plusieurs centaines de personnes s’étendent des deux côtés du trottoir. Certains ont confectionné à la hâte des pancartes avec des cartons de livraison. Un homme a reconverti un pot de peinture en tambour, tapant en rythme avec des baguettes. Beaucoup habitent dans les quartiers avoisinants, faits de maisons cossues déposées dans des écrins de verdure, entretenus avec soin par des jardiniers originaires d’Amérique latine. D’autres ont fait le déplacement de money plus reculés de l’Etat.
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