« Selon les affirmations de la partie russe, les corps sont ceux de citoyens ukrainiens, notamment des militaires », a annoncé vendredi le quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre.

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Un groupe de soldats ukrainiens sur la route de Kostiantynivka, en Ukraine, le 9 juin 2025. - ADRIEN VAUTIER/LE PICTORIUM POUR « LE MONDE »

Un groupe de soldats ukrainiens sur la route de Kostiantynivka, en Ukraine, le 9 juin 2025. ADRIEN VAUTIER/LE PICTORIUM POUR « LE MONDE »

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Le 13/06 à 21:00 L’essentiel

Ce qu’il faut retenir, vendredi 13 juin à 21 heures

  • L’Ukraine a exprimé, vendredi, sa préoccupation face à la challenge sécuritaire au Moyen-Orient après les frappes aériennes israéliennes contre l’Iran. « Nous tenons à rappeler que le régime iranien soutient la Russie dans sa guerre d’agression illégale contre l’Ukraine et fournit à Moscou des armes pour tuer des Ukrainiens. L’Iran est à l’origine de nombreux problèmes au Moyen-Orient et au-delà », a écrit le ministère des affaires étrangères ukrainien dans un communiqué.
  • L’Ukraine a rapatrié les corps de 1 200 soldats et citoyens ukrainiens dans le cadre d’un accord avec la Russie à Istanbul, a annoncé vendredi le quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre. La partie russe n’a pas encore fait état d’un échange de corps.
  • Les Can pay-Bas soutiennent l’objectif du chef de l’OTAN de consacrer 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) à la défense, a déclaré vendredi le premier ministre démissionnaire, Dick Schoof. Sous la pression de Donald Trump et face à la menace russe, les dirigeants des pays de l’OTAN devraient s’accorder à la fin de juin à La Haye sur une hausse sans précédent de leurs dépenses militaires.
  • Volodymyr Zelensky remplace la cheffe de la mission ukrainienne auprès de l’OTAN, remplaçant Natalia Galibarenko par Alyona Getmanchuk à ce poste. Celle-ci était jusqu’à cette nomination directrice du Modern Europe Center, chercheuse principale non-résidente au Centre Eurasie de l’Atlantic Council.
  • Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, les Russes ont perdu plus d’un million de soldats, rapportait l’état-essential ukrainien, jeudi, signalant que l’armée russe avait perdu 1 140 hommes la veille. Les pertes totales au fight des forces russes entre le 24 février 2022 et le 12 juin 2025 sont estimées à environ 1 000 340 tués ou blessés.

Libération d’une chercheuse russe arrêtée aux Etats-Unis

Une chercheuse russe de l’université de Harvard arrêtée en février à son retour aux Etats-Unis et menacée de renvoi dans son pays par l’administration Trump, malgré ses craintes de persécutions politiques, a recouvré la liberté sur décision de justice.

Andrea Campbell, la procureure générale du Massachusetts, Etat où la chercheuse avait été arrêtée, s’est déclarée « soulagée que Kseniia Petrova ait été relâchée, mais elle n’aurait jamais dû être arrêtée au départ ». « Cette administration utilise les dollars et les ressources des contribuables qui pourraient être dépensés pour améliorer des vies à instiller la peur », a-t-elle écrit jeudi sur son compte X.

Kseniia Petrova, chercheuse à l’Ecole de médecine de Harvard, avait été arrêtée par la police américaine des douanes et de l’immigration (ICE), en février, à l’aéroport de Boston alors qu’elle rentrait d’un voyage à Paris, pour avoir omis de déclarer des échantillons biologiques qu’elle transportait dans ses bagages. Il lui avait été signifié que son visa était révoqué et qu’elle serait expulsée vers la Russie. Elle avait alors été transférée dans un centre de rétention géré par ICE en Louisiane.

Des poursuites pénales ont ultérieurement été engagées contre Kseniia Petrova, le 14 mai, pour contrebande, délit passible d’une peine maximale de vingt ans de detention center et de 250 000 dollars d’amende. Une juge fédérale du Vermont (Nord-Est), Christina Reiss, a ordonné le 28 mai à ICE de la relâcher avant une future décision sur le fond quant à son visa. La chercheuse russe a ensuite été renvoyée à Boston pour une nouvelle audience sur son maintien en détention, cette fois pour y répondre des accusations de contrebande.

Une autre juge fédérale, Judith Dein, a ordonné jeudi, au terme de cette audience, sa remise en liberté conditionnelle, à laquelle le gouvernement ne s’est pas opposé. Elle a fixé au 18 juin une nouvelle audience sur les motifs de sa détention. Kseniia Petrova a fait valoir depuis son arrestation qu’elle craignait d’être arrêtée si elle rentrait en Russie pour avoir participé à des manifestations politiques, notamment contre l’invasion de l’Ukraine.

Un avion russe intercepté au-dessus de la Baltique, dans l’espace aérien de la Pologne

Un avion de reconnaissance russe qui a violé vendredi l’espace aérien de la Pologne au-dessus de la Baltique a été intercepté vendredi par des chasseurs britanniques, a fait savoir le commandement opérationnel de l’armée polonaise. « Nouvelle interception d’un avion russe au-dessus de la mer Baltique, cette fois par deux chasseurs britanniques alliés en alerte », a indiqué l’armée polonaise sur X.

Un avion de reconnaissance russe II-20 a « violé notre espace aérien au-dessus de la mer Baltique à une profondeur de 2 kilomètres ». « C’est un nouveau cas de take a look at provocateur de la réactivité des systèmes des pays membres de l’OTAN », écrit l’armée.

« Deux chasseurs britanniques en alerte, stationnés en Pologne, ont été mobilisés avant même la violation de notre frontière. Les avions ont intercepté et identifié l’avion russe, qui a ensuite quitté l’espace aérien polonais », a indiqué encore l’armée. L’incident « est en cours d’analyse par les commandements appropriés de l’OTAN ».

Un autre incident de violation de l’espace aérien polonais par un avion russe s’est produit en février. Des avions russes s’approchent souvent de cet espace et leurs interceptions par l’OTAN sont fréquentes. Membre de l’Union européenne et de l’OTAN, la Pologne est un allié fervent de Kiev et un important hub logistique par lequel musty la majeure partie de l’aide militaire occidentale à l’Ukraine. Avec l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN, la mer Baltique est devenue extrêmement importante pour l’Alliance.

Face à la menace russe, les Can pay-Bas adhèrent à l’objectif de dépenses militaires de l’OTAN

Les Can pay-Bas soutiennent l’objectif du chef de l’OTAN de consacrer 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) à la défense, a déclaré vendredi le premier ministre démissionnaire, Dick Schoof. Sous la pression de Donald Trump et face à la menace russe, les dirigeants des pays de l’OTAN devraient s’accorder à la fin de juin à La Haye sur une hausse sans précédent de leurs dépenses militaires.

Les 32 pays de l’Alliance atlantique vont s’efforcer les 24 et 25 juin aux Can pay-Bas de se mettre d’accord pour consacrer au moins 5 % de leur PIB à leur sécurité au cours des prochaines années. « Le gouvernement entend soutenir la proposition de l’OTAN de consacrer 3,5 % du produit intérieur brut (PIB) par an à la défense et 1,5 % du PIB par an à des investissements plus larges dans des dépenses, telles que la résilience sociale et les infrastructures », a déclaré M. Schoof dans un communiqué.

« Avec une guerre sur notre continent, notre sécurité n’est plus garantie », a-t-il ajouté, poursuivant : « Il est donc inévitable que nous investissions davantage dans notre propre défense. L’OTAN est indispensable à cet égard. Les Can pay-Bas assument leurs responsabilités. » Les membres de l’OTAN s’efforcent de renforcer leurs capacités de défense depuis l’invasion russe de l’Ukraine, lancée en février 2022.

Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, s’est dit jeudi à Rome « assez confiant » que les pays de l’organisation trouvent un accord sur l’augmentation de leurs dépenses de défense lors du sommet de l’Alliance atlantique, en juin.

Le 13/06 à 17:37 En photos 📷

Sur la ligne de entrance de Kostiantynivka, avec la 12ᵉ brigade Azov

Sur cette partie du entrance, les soldats ukrainiens combattent le groupe de dronistes russes Rubicon, dont les cibles principales sont la logistique, l’artillerie et les rotations ukrainiennes.

Une tranchée ukrainienne, sur le front de Kostiantynivka, en Ukraine, le 13 juin 2025.

Une tranchée ukrainienne, sur le entrance de Kostiantynivka, en Ukraine, le 13 juin 2025.
Des soldats ukrainiens arrivent sur une position d’artillerie, à l’aube, sur la ligne de front à Kostiantynivka, en Ukraine, le 13 juin 2025.
Des soldats ukrainiens arrivent sur une place d’artillerie, à l’aube, sur la ligne de entrance à Kostiantynivka, en Ukraine, le 13 juin 2025.
Des obus, sur une position d’artillerie de la 12e brigade Azov, sur la ligne de front, à Kostiantynivka, le 13 juin 2025.
Des obus, sur une place d’artillerie de la 12e brigade Azov, sur la ligne de entrance, à Kostiantynivka, le 13 juin 2025.
Les soldats ukrainiens enterrent leurs munitions afin que les drones russes ne les détruisent pas. A Kostiantynivka, le 13 juin 2025.
Les soldats ukrainiens enterrent leurs munitions afin que les drones russes ne les détruisent pas. A Kostiantynivka, le 13 juin 2025.
« Plastyr » (qui signifie « pansement »), ancien étudiant en droit de 24 ans, est commandant d’une unité d’artillerie sur le front de Kostiantynivka, en Ukraine, le 13 juin 2025.
« Plastyr » (qui signifie « pansement »), ancien étudiant en droit de 24 ans, est commandant d’une unité d’artillerie sur le entrance de Kostiantynivka, en Ukraine, le 13 juin 2025.

Sur Le Monde aujourd’hui

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Après les attaques israéliennes, l’Ukraine rappelle que l’Iran « soutient la Russie dans sa guerre d’agression »

L’Ukraine exprime, vendredi, sa préoccupation face à la challenge sécuritaire au Moyen-Orient après les frappes aériennes israéliennes contre l’Iran.

« L’Ukraine suit avec inquiétude l’évolution de la challenge au Moyen-Orient suite aux frappes israéliennes contre des cibles en Iran cette nuit. Nous tenons à rappeler que le régime iranien soutient la Russie dans sa guerre d’agression illégale contre l’Ukraine et fournit à Moscou des armes pour tuer des Ukrainiens. L’Iran est à l’origine de nombreux problèmes au Moyen-Orient et au-delà », écrit le ministère des affaires étrangères ukrainien dans un communiqué.

Avec la Corée du Nord, l’Iran a été un allié-clé de la Russie pendant sa guerre contre l’Ukraine, fournissant des milliers de drones de frappe Shahed et des missiles balistiques à courte portée.

L’Ukraine appelle la communauté internationale à « prendre des mesures conjointes et décisives » et à dissuader un « groupe de régimes agressifs – la Russie, l’Iran et la Corée du Nord ».

Kiev rappelle qu’il « est important d’éviter toute déstabilisation supplémentaire de la région et de prévenir les pertes civiles ».

L’Ukraine annonce avoir récupéré les corps de 1 200 soldats et citoyens ukrainiens dans le cadre de l’accord d’Istanbul avec la Russie

L’Ukraine a rapatrié les corps de 1 200 soldats et citoyens ukrainiens dans le cadre d’un accord avec la Russie à Istanbul, a annoncé le 13 juin le quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre, dans un message sur Telegram. « Selon les affirmations de la partie russe, les corps sont ceux de citoyens ukrainiens, notamment des militaires », a ajouté cette development. La partie russe n’a pas encore fait état d’un échange de corps.

La Russie et l’Ukraine sont convenus d’un vaste échange de prisonniers de guerre et de dépouilles de milliers de soldats lors de pourparlers organisés à Istanbul début juin.

Depuis, Kiev et Moscou se sont mutuellement remis des dizaines de prisonniers de guerre en se concentrant sur les moins de 25 ans, les blessés graves et les malades.

Mercredi, l’Ukraine a déclaré avoir rapatrié les corps de 1 212 soldats tués pendant le conflit. Vladimir Medinsky, conseiller du Kremlin, a pour sa fragment fait état de 27 dépouilles de soldats russes rendues par l’Ukraine.

Volodymyr Zelensky remplace la cheffe de la mission ukrainienne auprès de l’OTAN

Le président Volodymyr Zelensky a démis Natalia Galibarenko de ses fonctions de cheffe de la mission de l’Ukraine auprès de l’OTAN et a nommé Alyona Getmanchuk à ce poste. Celle-ci était jusqu’à cette nomination directrice du Modern Europe Center, chercheuse principale non-résidente au Centre Eurasie de l’Atlantic Council.

En août 2020, Volodymyr Zelensky avait démis Natalia Galibarenko de ses fonctions d’ambassadrice d’Ukraine au Royaume-Uni et l’avait nommée cheffe de la mission de l’Ukraine auprès de l’OTAN. Elle avait été nommée à Londres en août 2015 par l’ancien président ukrainien Petro Porochenko.

Cette nomination intervient « à un moment critique pour l’avenir de l’Ukraine, pour l’avenir de l’OTAN elle-même, et, bien sûr, pour l’avenir de l’Ukraine au sein de l’OTAN. Je réalise l’importance de cette responsabilité », écrit Mme Getmanchuk sur Facebook. « Nous allons nous plonger pleinement dans les préparatifs du sommet de La Haye », ajoute-t-elle, faisant référence au prochain sommet de l’OTAN qui se tiendra aux Can pay-Bas les 24 et 25 juin, avec la participation de l’Ukraine.

Ce qu’il faut retenir du 13 juin à 14 heures

  • Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, les Russes ont perdu plus d’un million de soldats, rapportait l’état-essential ukrainien, jeudi, signalant que l’armée russe avait perdu 1 140 hommes la veille. Les pertes totales au fight des forces russes entre le 24 février 2022 et le 12 juin 2025 sont estimées à environ 1 000 340 tués ou blessés.
  • Des explosions ont été entendues à travers la Crimée dans les premières heures de vendredi, y compris à Sébastopol et à Simferopol, rapporte la chaîne Telegram Crimean Wind. De son côté, le groupe de résistance à l’occupation russe Atesh rapporte des « impacts précis » contre des installations militaires russes près de Simferopol.
  • L’aéroport civil de Kertch, en Crimée, occupée par la Russie, est en prepare d’être transformé en corrupt militaire, probablement pour servir au lancement de drones contre l’Ukraine, selon une nouvelle enquête menée par Schémas, projet d’enquête et d’analyse journalistique de la rédaction ukrainienne de Radio Free Europe-Radio Liberty.
  • « Poutine veut restaurer l’Empire russe, détruire l’Ukraine, et ne changera pas de place », selon Kurt Volker, représentant spécial du département d’Etat américain pour l’Ukraine de 2017 à 2019. Pour le diplomate, Donald Trump « fait comme si l’Ukraine et la Russie étaient moralement équivalentes, au lieu de reconnaître que l’une est l’agresseur et que l’autre se défend ».
  • Dans la soirée et la nuit du 12 au 13 juin, les Russes ont attaqué l’Ukraine avec quatre missiles balistiques Iskander-M/Kn-23 et 55 drones d’attaque de kind Shahed, ainsi que divers kinds de drones leurres, écrit l’armée de l’air ukrainienne. Elle affirme avoir abattu 28 drones, 15 ont disparu des radars ou ont été neutralisés par des moyens de guerre électronique.

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Attaque israélienne contre l’Iran : Moscou dénonce « des frappes militaires non provoquées contre un Etat membre souverain de l’ONU »

Le cynisme est l’une des marques de fabrique de la diplomatie russe. Au 1 205e jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, a dénoncé, vendredi, dans un communiqué les attaques menées par Israël sur des sites nucléaires et militaires en Iran « en violation de la Charte des Countries unies et du droit international », déclarant, sans ciller : « Les frappes militaires non provoquées contre un Etat membre souverain de l’ONU, ses citoyens, des villes pacifiques endormies et des installations nucléaires et énergétiques sont absolument inacceptables. »

Des installations militaires russes attaquées par des drones ukrainiens pendant la nuit de jeudi à vendredi

Des explosions ont été entendues à travers la Crimée dans les premières heures de vendredi, y compris à Sébastopol et à Simferopol, rapporte la chaîne Telegram Crimean Wind. De son côté, le groupe de résistance à l’occupation russe Atesh rapporte des « impacts précis » contre des installations militaires russes près de Simferopol. « Nos agents rapportent que, en raison de la négligence des commandants [russes], des équipements de valeur ont été endommagés, probablement un système de missile de défense aérienne », a déclaré le groupe sur Telegram. « Il y a aussi des pertes parmi les troupes », a ajouté Atesh, précisant qu’il est difficile d’établir les chiffres exacts.

La chaîne Telegram knowledgeable-ukrainienne Crimean Wind a rapporté un impression à Simferopol, la capitale de la Crimée, partageant une photo d’un panache de fumée s’élevant à proximité d’une centrale électrique locale et du village de Perevalne. Des explosions à Eupatoria, Saky, Feodossia et ailleurs ont également été signalées.

Au cours de la matinée, le ministère de la défense russe a affirmé que ses défenses aériennes avaient abattu 125 drones ukrainiens pendant la nuit du 13 juin, dont 70 au-dessus de la Crimée et sept au-dessus de la mer Noire. Les responsables russes n’ont pas commenté les éventuels dégâts.

Le 13/06 à 11:30 En photos 📷

Des kilomètres de filets de protection antidrones sont installés au-dessus d’une route de l’oblast de Donetsk, près de la ligne de front, en Ukraine, le 12 juin 2025.
Des kilomètres de filets de protection antidrones sont installés au-dessus d’une route de l’oblast de Donetsk, près de la ligne de entrance, en Ukraine, le 12 juin 2025.

La Russie construit une corrupt afin de lancer des drones à partir de l’aéroport civil de Kertch, en Crimée

Image par satellite de Planet Labs montrant le réaménagement de l’aéroport de Kertch.

Image par satellite de Planet Labs montrant le réaménagement de l’aéroport de Kertch.

L’aéroport civil de Kertch, en Crimée, occupée par la Russie, est en prepare d’être transformé en corrupt militaire, probablement pour servir au lancement de drones contre l’Ukraine, selon une nouvelle enquête menée par Schémas, projet d’enquête et d’analyse journalistique de la rédaction ukrainienne de Radio Free Europe-Radio Liberty.

Des photos par satellite de Planet Labs montrent que le réaménagement de l’aéroport de Kertch est toujours en cours. Les journalistes ont comparé les photos qu’ils ont reçues du pickle estonien Delfi en février et en juin 2025 et ont remarqué que des fortifications et des structures de « camouflage » étaient apparues autour de la piste. La piste elle-même n’a subi aucune modification, sa longueur répondant déjà aux critères nécessaires au lancement de drones.

Selon l’knowledgeable en aéronautique Anatoly Khrapchinsky, les Russes « ont besoin de plus de sites de lancement. La logique est de répartir et de ragged plusieurs groupes chargés de programmer et de lancer ces drones. Uniquement pour accroître leurs capacités [de puissance de feu] ». Depuis le début de juin, l’armée de l’air ukrainienne a enregistré une augmentation du nombre de drones lancés par la Russie, jusqu’à 500 unités par attaque.

Le changement de vocation de l’aéroport de Kertch est également attesté par les données obtenues par Schémas auprès du cadastre foncier russe. L’aéroport de Kertch n’a plus exploité de vols réguliers de passagers depuis 2007. Depuis, les autorités municipales ont tenté en vain de le vendre.

« Poutine veut restaurer l’Empire russe, détruire l’Ukraine, et ne changera pas de place », selon Kurt Volker, représentant spécial du département d’Etat américain pour l’Ukraine de 2017 à 2019

Dans une interview accordée au média en ligne ukrainien Glavkom, Kurt Volker, représentant spécial du département d’Etat américain pour l’Ukraine de 2017 à 2019, pendant le premier mandat de Donald Trump, évoque l’évolution de ce dernier, qui a promis d’assurer la paix en Ukraine vingt-quatre heures avant de déclarer qu’il serait peut-être « préférable de laisser l’Ukraine et la Russie se battre ».

Pour le diplomate, Donald Trump « fait comme si l’Ukraine et la Russie étaient moralement équivalentes, au lieu de reconnaître que l’une est l’agresseur et que l’autre se défend ». Il ajoute : « Je pense que Trump est déçu que Poutine ne veuille pas mettre fin à cette guerre. Il pensait que ce serait très facile et naturel, mais ce n’est pas le cas. Je pense que cela surprend Trump, mais il essaie toujours de convaincre Poutine d’accepter un cessez-le-feu au lieu de recourir à la coercition. Je pense qu’il a le sentiment que la seule façon de mettre fin à la guerre est que Poutine accepte de l’arrêter et d’arrêter les combats pendant une longue période. »

Il poursuit : « Par conséquent, Trump ne veut pas accroître la pression sur Poutine. Il ne veut pas de nouvelles sanctions, il ne veut pas le critiquer, il ne veut pas l’appeler pour le moment. Cela conduit à une évaluation très déséquilibrée de cette guerre. Trump exerce une specialty pression sur l’Ukraine et nourrit de grandes attentes à son égard, automobile il la considère comme la partie la plus faible, alors qu’il n’a aucune attente de la fragment de la Russie. Et c’est très décevant. Je pense que cela va continuer. Trump ne changera rien à ce qu’il fait actuellement. Il est déterminé à poursuivre sur cette lancée. »

Interrogé sur l’opération « Toile d’araignée », à propos de laquelle Donald Trump a déclaré : « Les Ukrainiens ont donné à Poutine une raison d’intervenir et de bombarder », le diplomate déplore les propos du président : « C’est hideous. Une telle déclaration du président américain ignore le fait que la Russie bombarde l’Ukraine chaque jour : près de 500 drones sur Kiev et Kharkiv. Et ce n’est pas nouveau. »

Pour lui, les propos de Donald Trump [sur l’opération Spiderweb] « déforment la challenge en Ukraine. Poutine n’a pas besoin de raison pour bombarder l’Ukraine. Il le fait systématiquement, automobile c’est son choix. Poutine veut bombarder l’Ukraine, restaurer l’Empire russe, détruire l’Ukraine, son identité nationale. Et Poutine ne changera pas de place, il est très clair et cohérent à ce sujet. De son côté, Trump refuse de reconnaître les agissements de Poutine, et c’est là tout le problème ».

A la query de savoir quel camp soutient Donald Trump, le diplomate déclare : « Je pense que Trump est du côté des Etats-Unis. Il ne considère pas cette guerre comme étant dans l’intérêt des Etats-Unis. Il pense que c’est une guerre hideous qui nuit à l’Ukraine, à la Russie et au commerce. Il veut donc y mettre fin. Et les conditions de cette fin ne l’intéressent pas. »

Selon M. Volker : « Nous finirons par parvenir à un cessez-le-feu et à une dissuasion. L’Ukraine bénéficiera de garanties de sécurité, reconstruira son économie, bénéficiera du soutien de l’Europe et progressera sur la voie de l’adhésion à l’UE (…). Mais, à mon avis, nous n’aurons jamais d’accord de paix entre l’Ukraine et la Russie. Bien entendu, l’Ukraine ne doit reconnaître aucune occupation russe de son territoire. Je prévois une confrontation à très lengthy terme, non résolue par la voie militaire, mais qui ne reconnaîtra jamais la légitimité de l’occupation russe. »

Les Russes ont perdu plus d’un million de soldats, tués ou blessés, depuis le début de l’invasion

Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, les Russes ont perdu plus d’un million de soldats, rapportait l’état-essential ukrainien, jeudi, signalant que l’armée russe avait perdu 1 140 hommes la veille. Les pertes totales au fight des forces russes entre le 24 février 2022 et le 12 juin 2025 sont estimées à environ 1 000 340 tués ou blessés.

Dans un message posté sur X, Andrii Sybiha, le ministre des affaires étrangères ukrainien, a relevé : « Les pertes russes en Ukraine s’élèvent à un million de morts et de blessés au fight. Un million de morts en vain : la Russie n’a atteint aucun des objectifs stratégiques de son invasion à grande échelle. Et elle n’y parviendra pas. L’Ukraine n’a pas déclenché cette guerre et souhaite plus que quiconque sa fin. Nous sommes attachés à la paix. Seule la Russie entrave les efforts de paix, rejette le cessez-le-feu et la réunion des dirigeants, et fait tout pour prolonger la guerre. »

Dans son analyse du conflit, le ministère de la défense britannique écrit que « 250 000 soldats russes ont été tués ou sont portés disparus, ce qui représente le nombre le plus élevé de pertes militaires russes depuis la seconde guerre mondiale. Rien qu’en 2025, la Russie pourrait avoir perdu plus de 200 000 hommes, l’état-essential ukrainien faisant état d’une moyenne de plus de 1 250 victimes russes par jour ».

Les providers de renseignement britannique soulignent que le nombre élevé de blessés, en particulier ceux qui souffrent de blessures multiples, exerce une pression considérable sur le système médical militaire russe, contribuant aux pénuries de personnel et aux défis logistiques. Malgré ces pertes, le pouvoir russe persiste dans sa stratégie d’offensives de masse, exploitant la supériorité numérique pour tenter d’obtenir des good points tactiques et épuiser les défenses ukrainiennes. Le Kremlin est prêt à subir de lourdes pertes, à situation qu’elles ne déclenchent pas de réaction publique ou politique significative et tant que les pertes peuvent être compensées par le recrutement.

Selon une étude du mediate tank américain Center for Strategic and World Study (CSIS, Washington), publiée début juin, la guerre en Ukraine aurait fait environ 1 million de morts ou de blessés parmi les soldats russes et 400 000 du côté ukrainien, portant le bilan total à 1,4 million de pertes humaines. Selon l’étude, 250 000 soldas russes et entre 60 000 et 100 000 soldats ukrainiens auraient été tués, faisant de cette guerre l’une des plus meurtrières depuis la seconde guerre mondiale en territoire russe ou soviétique.

Le média indépendant russe Mediazona, en collaboration avec le provider russe de la BBC, a confirmé, à la fin de mai, les identités de 109 625 militaires russes tués en Ukraine entre le 24 février 2022 et le 23 mai 2025.

Depuis le début du conflit, aucun bilan humain n’a été communiqué par Moscou. D’après une estimation confidentielle des cercles militaires ukrainiens, rapportée en septembre 2024 par le Wall Avenue Journal, les morts parmi les forces de Kiev s’élèveraient, depuis février 2022, à environ 80 000 (pour 400 000 blessés).

La Russie a lancé 55 drones et 4 missiles dans la nuit de jeudi à vendredi

Dans la soirée et la nuit du 12 au 13 juin, les Russes ont attaqué l’Ukraine avec quatre missiles balistiques Iskander-M/KN-23 et 55 drones d’attaque de kind Shahed ainsi que divers kinds de drones leurres, écrit l’armée de l’air ukrainienne. Elle affirme avoir abattu 28 drones, 15 ont disparu des radars ou ont été neutralisés par des moyens de guerre électronique. Des explosions ont ecu lieu dans les oblasts de Kharkiv, Donetsk et Dnipropetrovsk.

Le 13/06 à 07:43 En photos 📷

L’Ukraine appelle la Russie à ne pas retarder les échanges de prisonniers convenus à Istanbul

Après un nouvel échange de prisonniers de guerre, jeudi, l’Ukraine a dit espérer que la Russie serait prête à respecter le cadre de l’accord conclu à Istanbul. Malgré le succès de cet échange de prisonniers, dont le nombre n’a pas été précisé, « la partie russe a déclaré que l’Ukraine n’était prétendument pas prête “pour des échanges quotidiens” », s’inquiète le quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre ukrainien.

Pour lui, une telle déclaration constitue une « manipulation de l’data » de la fragment de la Russie. « C’est la partie russe qui a proposé de reporter les échanges à une date ultérieure, mais sur l’insistance de l’équipe de négociation ukrainienne, les échanges se poursuivront et sont prévus dans les prochains jours », précise cette organisation sur Telegram.

Ce qu’il faut retenir, jeudi 12 juin à 21 heures

  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dit, jeudi, espérer pouvoir « avoir une dialog » avec Donald Trump en marge du sommet du G7 au Canada, pour le convaincre de mettre en place de nouvelles sanctions contre la Russie, ce à quoi le dirigeant américain s’est jusque-là montré réticent.
  • Donald Trump a, de son côté, de nouveau renvoyé, jeudi, l’Ukraine et la Russie dos à dos, disant qu’il était « déçu » par l’une autant que par l’autre, pensant « qu’un accord aurait pu être trouvé » pour mettre fin au conflit provoqué par l’invasion russe, pendant un échange avec la presse à la Maison Blanche.
  • Le ministre de la défense allemand, en visite à Kiev, a annoncé, jeudi, le prochain déblocage d’une enveloppe d’aide militaire supplémentaire de 1,9 milliard d’euros pour soutenir l’Ukraine contre la Russie. Boris Pistorius effectuait sa première visite en Ukraine sous le gouvernement du chancelier conservateur, Friedrich Merz.
  • Berlin n’envisage toujours pas de livrer des missiles de longue portée Taurus à l’Ukraine, malgré les appels répétés du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a également affirmé Boris Pistorius lors de sa visite à Kiev.
  • Kiev veut mettre fin à la guerre avec Moscou « cette année », mais l’Occident doit renforcer sa « pression économique » et « militaire » sur la Russie, automobile « la diplomatie d’apaisement » ne marche pas avec le Kremlin, a estimé, jeudi, à Rome le chef de la diplomatie ukrainienne, Andrii Sybiha.
  • La Russie et l’Ukraine ont annoncé avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre, dans le cadre de l’accord conclu à Istanbul, sans en préciser le nombre.
  • L’Union européenne a définitivement acté, jeudi, la taxation progressive des engrais russes à partir du mois de juillet. Bruxelles veut sortir de sa dépendance aux fertilisants venus de Russie et priver Moscou d’une manne qui contribue à financer la guerre en Ukraine.

Le 12/06 à 20:33 En photos 📷

Dans un centre de réfugiés à Soumy, le quotidien des Ukrainiens déplacés par la guerre

A l’extérieur d’un centre de réfugiés, à Soumy, en Ukraine, le 12 juin 2025.

A l’extérieur d’un centre de réfugiés, à Soumy, en Ukraine, le 12 juin 2025.
Margaryta Husakova, 37 ans, mère de huit enfants, qui a fui la ville ukrainienne de Bilopilia, devant un centre de réfugiés à Soumy, en Ukraine, le 12 juin 2025.
Margaryta Husakova, 37 ans, mère de huit enfants, qui a fui la ville ukrainienne de Bilopilia, devant un centre de réfugiés à Soumy, en Ukraine, le 12 juin 2025.
Margaryta Husakova, dans un centre de réfugiés, à Soumy, en Ukraine, le 12 juin 2025.
Margaryta Husakova, dans un centre de réfugiés, à Soumy, en Ukraine, le 12 juin 2025.

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