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- International
- Espagne
Depuis deux ans, plusieurs proches du président socialiste du gouvernement font l’objet d’enquêtes portant sur des soupçons de pots-de-vin. Jeudi, M. Sanchez a dû exiger la démission de l’homme clé de l’appareil du parti socialiste, Santos Cerdan.
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C’était en janvier 2017. Pedro Sanchez avait été brutalement écarté de la tête du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) trois mois plus tôt par son comité fédéral, après deux cuisantes défaites aux élections législatives de 2015 et 2016. Redevenu easy militant, M. Sanchez a pris sa vieille Peugeot 407 pour parcourir l’Espagne à la rencontre des sympathisants socialistes, avec l’idée de se présenter aux primaires suivantes et de redevenir le chef du PSOE.
Dans cette aventure, il n’était pas seul. Deux hommes, notamment, l’accompagnaient : José Luis Abalos, alors secrétaire général du Parti socialiste valencien, et Santos Cerdan, numéro trois du Parti socialiste de Navarre. Un troisième camarade, Koldo Garcia, présenté comme un easy militant, n’était jamais loin, blouson de cuir et lunettes noires : c’est lui qui était chargé de veiller sur les parrainages que M. Sanchez récoltait durant son périple.
Ces trois hommes, qui ont accompagné sa victoire en 2018, se trouvent aujourd’hui au centre du rapport de l’unité anticorruption (UCO) de la garde civile, rendu public jeudi 12 juin, une fois levé le secret de l’instruction par la Cour suprême. Les nombreux enregistrements sonores de conversations qui l’accompagnent, réalisés par Koldo Garcia entre 2019 et 2023, sont accablants pour le cercle le plus proche du président du gouvernement espagnol.
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