Une jeune avocate pénaliste a été placée en garde à vue puis mise en examen pour « violation du secret professionnel » et « remise illicite d’objet à un détenu ».
L’affaire révélée, par Le Parisien, remonte à la mi-mai. La justice lui reproche d’avoir remis un téléphone portable à son client alors que ce dernier était placé en garde à vue dans les locaux de la Brigade de répression du banditisme (BRB). La procédure permet à toute personne placée en garde à vue de s’entretenir pendant trente minutes most avec son conseil en toute intimité, à l’abri des regards et des oreilles des forces de l’ordre.
Placée sous contrôle judiciaire
Les policiers de la BRB la soupçonnent d’avoir profité de ce temps de confidentialité pour remettre à son client, un braqueur présumé, un téléphone portable qu’il aurait utilisé pour contacter d’éventuels complices. Selon le quotidien, l’avocate réfute ces accusations et demande l’annulation de sa mise en examen. Elle a été placée sous contrôle judiciaire. Elle reste présumée innocente.
Comme la procédure le prévoit, la justice a transmis les éléments à l’ordre du barreau de Paris. Ce dernier doit décider de la pertinence d’ouvrir une enquête disciplinaire.