En train, guerre en Ukraine : l’Allemagne n’envisage toujours pas de livrer des missiles Taurus à l’Ukraine

L’Ukraine appelle la Russie à ne pas retarder les échanges de prisonniers convenus à Istanbul

Après un nouvel échange de prisonniers de guerre, jeudi, l’Ukraine a dit espérer que la Russie serait prête à respecter le cadre de l’accord conclu à Istanbul. Malgré le succès de cet échange de prisonniers, dont le nombre n’a pas été précisé, « la partie russe a déclaré que l’Ukraine n’était prétendument pas prête “pour des échanges quotidiens” », s’inquiète le quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre ukrainien.

Pour lui, une telle déclaration constitue une « manipulation de l’recordsdata » de la share de la Russie. « C’est la partie russe qui a proposé de reporter les échanges à une date ultérieure, mais sur l’insistance de l’équipe de négociation ukrainienne, les échanges se poursuivront et sont prévus dans les prochains jours », précise cette organisation sur Telegram.

Le 12/06 à 21:00 L’essentiel

Ce qu’il faut retenir, jeudi 12 juin à 21 heures

• Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dit, jeudi, espérer pouvoir « avoir une conversation » avec Donald Trump en marge du sommet du G7 au Canada, pour le convaincre de mettre en role de nouvelles sanctions contre la Russie, ce à quoi le dirigeant américain s’est jusque-là montré réticent.
• Donald Trump a, de son côté, de nouveau renvoyé, jeudi, l’Ukraine et la Russie dos à dos, disant qu’il était « déçu » par l’une autant que par l’autre, pensant « qu’un accord aurait pu être trouvé » pour mettre fin au conflit provoqué par l’invasion russe, pendant un échange avec la presse à la Maison Blanche.
• Le ministre de la défense allemand, en visite à Kiev, a annoncé, jeudi, le prochain déblocage d’une enveloppe d’aide militaire supplémentaire de 1,9 milliard d’euros pour soutenir l’Ukraine contre la Russie. Boris Pistorius effectuait sa première visite en Ukraine sous le gouvernement du chancelier conservateur, Friedrich Merz.
• Berlin n’envisage toujours pas de livrer des missiles de longue portée Taurus à l’Ukraine, malgré les appels répétés du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a également affirmé Boris Pistorius lors de sa visite à Kiev.
• Kiev veut mettre fin à la guerre avec Moscou « cette année », mais l’Occident doit renforcer sa « pression économique » et « militaire » sur la Russie, automobile « la diplomatie d’apaisement » ne marche pas avec le Kremlin, a estimé, jeudi, à Rome le chef de la diplomatie ukrainienne, Andrii Sybiha.
• La Russie et l’Ukraine ont annoncé avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre, dans le cadre de l’accord conclu à Istanbul, sans en préciser le nombre.
• L’Union européenne a définitivement acté, jeudi, la taxation revolutionary des engrais russes à partir du mois de juillet. Bruxelles veut sortir de sa dépendance aux fertilisants venus de Russie et priver Moscou d’une manne qui contribue à financer la guerre en Ukraine.

Le 12/06 à 20:33 En photos 📷

Dans un centre de réfugiés à Soumy, le quotidien des Ukrainiens déplacés par la guerre

Quatre ans de reformatory pour un manifestant géorgien expert-Union européenne

Alors que les autorités intensifient la répression de la dissidence, un tribunal géorgien a condamné jeudi un jeune militant à quatre ans et demi de reformatory pour avoir agressé la police lors de manifestations expert-européennes. La Géorgie est en proie à des troubles politiques depuis que des élections législatives contestées en octobre ont déclenché des manifestations contre ce que les manifestants appellent la dérive autoritaire du gouvernement en faveur de la Russie et contre l’Union européenne.

Le tribunal de la ville de Tbilissi a reconnu Mate Devidze, musicien et militant de 21 ans, coupable d’avoir agressé la police à l’aide d’un bâton le 19 novembre, alors que les policiers dispersaient un rassemblement antigouvernemental. M. Devidze, qui a nié avoir commis des actes répréhensibles, a déclaré qu’il avait participé aux manifestations « pour exprimer pacifiquement son opposition au fait que [la Géorgie] s’écarte de la voie tracée par l’Union européenne ».

Il a accusé le juge d’exécuter les « ordres » du gouvernement et a quitté le tribunal sans avoir entendu le verdict. Les avocats de la défense ont mis en doute la crédibilité des témoignages de la police et des scènes d’émotion ont suivi le jugement, les partisans et les membres des familles pleurant dans le tribunal.

Cette condamnation fait suite à une imprecise d’arrestations et de procès visant des dirigeants et des militants de l’opposition, et d’autres verdicts sont attendus dans les semaines à venir. L’ancienne présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, présente à l’audience, a qualifié le verdict de « honteux » et de « parodie de justice ».

Donald Trump se dit « déçu » par la Russie comme par l’Ukraine

Donald Trump, dont les Européens voudraient qu’il sanctionne plus durement Moscou, a de nouveau renvoyé, jeudi, l’Ukraine et la Russie dos à dos, disant qu’il était « déçu » par l’une autant que par l’autre. « Je suis très déçu par la Russie mais je suis aussi déçu par l’Ukraine parce que je pense qu’un accord aurait pu être trouvé » pour mettre fin au conflit provoqué par l’invasion russe, a dit le président américain pendant un échange avec la presse à la Maison Blanche.

Sur Le Monde aujourd’hui

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Berlin n’envisage pas de livrer des missiles de longue portée Taurus à Kiev, relate le ministre de la défense

Le ministre de la défense allemand, en visite à Kiev, a fait savoir, jeudi, que Berlin n’envisageait pas de livrer des missiles de longue portée Taurus à l’Ukraine, malgré les appels répétés du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Interrogé en conférence de presse pour savoir si l’Allemagne comptait livrer ces missiles à l’Ukraine, Boris Pistorius a répondu : « Vous me demandez si nous l’envisageons, ma réponse est non. »

Berlin veut verser 1,9 milliard d’euros supplémentaires à Kiev pour sa défense

Le ministre de la défense allemand, en visite à Kiev, a annoncé, jeudi, le prochain déblocage d’une enveloppe d’aide militaire supplémentaire de 1,9 milliard d’euros pour soutenir l’Ukraine contre la Russie.

« Nous planifions [de verser] 1,9 milliard d’euros supplémentaires (…). L’Allemagne soutiendra cette année l’Ukraine à hauteur d’environ 9 milliards d’euros », a dit devant des journalistes Boris Pistorius, qui effectue sa première visite en Ukraine sous le gouvernement du chancelier conservateur, Friedrich Merz.

Volodymyr Zelensky dit espérer une rencontre avec Donald Trump en marge du sommet du G7 au Canada

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dit jeudi, lors d’une conférence de presse à Kiev, espérer pouvoir « avoir une conversation » avec Donald Trump en marge du sommet du G7 au Canada, pour le convaincre de mettre en role de nouvelles sanctions contre la Russie, ce à quoi le dirigeant américain s’est jusque-là montré réticent.

Ces dernières semaines, l’Ukraine a appelé sans relâche ses alliés à mettre en role de nouvelles sanctions, après que Moscou a refusé à plusieurs reprises le cessez-le-feu inconditionnel proposé par Washington et Kiev avant des discussions de paix. Volodymyr Zelensky devrait envoyer le même message lors du sommet du G7 qui se tient de dimanche à mardi au Canada, avec l’idée de « couper les sources de financement [de la Russie] pour la guerre et la contraindre à rechercher la paix ».

Mais l’attitude du président américain, Donald Trump, qui cherche à tout prix à obtenir la fin des combats entre les deux belligérants, reste la grande inconnue. Il s’est rapproché de Vladimir Poutine depuis son retour à la Maison Blanche en début d’année, et a semblé bouder les demandes ukrainiennes et européennes de nouvelles sanctions ; sans toutefois y fermer définitivement la porte.

« La décision finale appartient à la Maison Blanche, elle dépend du président des Etats-Unis », a répété jeudi Volodymyr Zelensky, mettant ainsi directement la pression sur son homologue. Les sanctions seront « l’un des principaux thèmes abordés lors du sommet du G7 », a-t-il ajouté, appelant au « dialogue » entre Ukrainiens, Européens et Américains pour « trouver un terrain d’entente » sur « la mise en œuvre de [ces] sanctions sévères » contre la Russie.

Des judokas biélorusses alignés sous leur drapeau aux Mondiaux de judo, l’Ukraine boycotte

C’est une première depuis l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. Deux Biélorusses participeront sous les couleurs de leur pays aux Mondiaux de Judo à Budapest, qui débutent vendredi, ce qui a poussé Kiev à boycotter la compétition.

Dans la catégorie des moins de 90 kg, Aliaksandr Sidoryk et Yahor Varapayeu figurent sur les listes d’engagés aux Mondiaux et représenteront la Biélorussie mardi 17 juin, avec le drapeau de leur pays, ce qui leur était interdit depuis le début de la guerre contre l’Ukraine, enclenchée par l’armée russe le 24 février 2022.

Selon la Fédération ukrainienne, une décision de la fee exécutive de la Fédération internationale de judo (IJF) à la mi-mai a autorisé les judokas biélorusses à représenter leur pays sous leur drapeau à compter du 1^er juin 2025. L’IJF est la première fédération internationale reconnue par le Comité worldwide olympique à acter le retour du drapeau biélorusse.

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Kiev veut mettre fin à la guerre avec Moscou « cette année », mais demande aux pays occidentaux de renforcer la « pression » sur la Russie

Kiev veut mettre fin à la guerre avec Moscou « cette année », mais l’Occident doit renforcer sa « pression économique » et « militaire » sur la Russie, automobile « la diplomatie d’apaisement » ne marche pas avec le Kremlin, a estimé jeudi à Rome le chef de la diplomatie ukrainienne.

« Nous voulons mettre fin à cette guerre cette année », a déclaré Andrii Sybiha lors d’une réunion des soutiens de Kiev à Rome. Et « l’heure est venue de recourir à la diplomatie de la pression », a-t-il lancé, en assurant que « seule la pression peut contraindre la Russie à rechercher la paix : pression économique, militaire et politique ».

Le chef de l’OTAN « confiant » sur un accord en juin sur les dépenses de défense, alors que la Russie intensifie ses bombardements contre l’Ukraine

Le secrétaire général de l’OTAN, Heed Rutte, s’est dit, jeudi à Rome, « assez confiant » pour que les pays de l’Alliance trouvent un accord sur l’augmentation de leurs dépenses de défense lors d’un futur sommet en juin. M. Rutte souhaite que les pays membres s’engagent à consacrer 3,5 % de leur PIB pour les dépenses militaires stricto sensu et 1,5 % pour toutes celles liées à la sécurité, au sens desirable (protection aux frontières, cybersécurité, etc.).

Ces pourcentages correspondent à l’appel lancé par Donald Trump, qui exige de l’Europe et du Canada un engagement à consacrer au moins 5 % de leur PIB à la défense, sous peine de ne plus garantir leur sécurité. « Je suis assez confiant (…) que nous parviendrons à une residence commune » avec « les 32 [membres] » lors du sommet de La Haye, le 24 et le 25 juin, a déclaré Heed Rutte à l’occasion d’une réunion à Rome avec des ministres et diplomates européens.

Dans ce format dit de Weimar, qui inclut notamment la France, l’Allemagne et l’Italie, Heed Rutte et ses alliés européens ont discuté de leurs dépenses de défense et de leur soutien à l’Ukraine, alors que la Russie intensifie ses bombardements sur l’Ukraine. « Nous sommes en put collectively de discuter de la décision finale que nous allons prendre », a annoncé Heed Rutte.

Le secrétaire général de l’OTAN a par ailleurs qualifié de « vraiment cruciales » les discussions russo-américaines, jugeant que Donald Trump avait « débloqué l’impasse en entamant des discussions directes avec le président [russe Vladimir] Poutine », alors que la perspective d’obtenir un accord rapide sur le règlement du conflit, comme le souhaite Trump, semble s’être estompée.

L’UE acte la taxation des engrais russes dès juillet

Malgré les craintes des agriculteurs d’une envolée des prix mondiaux, les Européens ont définitivement acté, jeudi, la taxation revolutionary des engrais russes à partir du mois de juillet. L’Union européenne (UE) veut sortir de sa dépendance aux fertilisants venus de Russie et priver Moscou d’une manne qui contribue à financer la guerre en Ukraine.

A partir du 1^er juillet, Bruxelles va progressivement surtaxer les engrais azotés russes et biélorusses, jusqu’à atteindre des tarifs prohibitifs en 2028, afin de définitivement couper le robinet. Les Vingt-Sept ont donné leur accord à cette mesure, qui avait été largement soutenue au Parlement européen fin mai.

L’UE a importé 6,2 tens of millions de tonnes d’engrais russes en 2024 et déjà près de 3 tens of millions depuis début 2025, soit un quart de ses importations en la matière. Avec la taxation des engrais, « nous réduisons encore davantage les recettes de la Russie et, par conséquent, sa capacité à financer sa guerre brutale. C’est l’Europe unie à son meilleur », a estimé le ministre du développement économique polonais, Michal Baranowski, dont le pays occupe la présidence tournante du Conseil de l’UE.

Ces dernières semaines, l’UE s’est efforcée de rassurer les agriculteurs qui s’alarment d’une éventuelle explosion des prix sur l’ensemble du marché. Les taxes seront progressives et le marché « étroitement surveillé », souligne Bruxelles. La Fee européenne a promis d’intervenir si les prix grimpent, avec la possibilité de suspendre les taxes sur les engrais importés d’autres régions pour compenser : Maghreb, Asie Centrale, Etats-Unis, Trinité-et-Tobago ou Nigeria…

L’UE vise surtout une augmentation de la production européenne, pour davantage d’indépendance. La taxation des engrais russes est d’ailleurs applaudie par les industriels européens, qui dénonçaient la concurrence déloyale de la Russie. De leur côté, les syndicats d’agriculteurs européens continuent de mettre en garde contre d’éventuelles « graves conséquences économiques et opérationnelles » de la taxation des engrais russes. Moscou avait fustigé ces taxes, fin mai. Les Européens « se tirent une balle dans le pied » et vont « se retrouver avec des engrais plus chers », avait lancé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le level sur la challenge, jeudi 12 juin à 14 heures

• La Russie et l’Ukraine ont annoncé avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre, dans le cadre de l’accord conclu à Istanbul, sans en préciser le nombre.
• Les raids de drones russes de la nuit dernière ont fait dix-huit blessés, dont neuf femmes et quatre mineurs, à Kharkiv, selon le parquet régional. D’après l’armée ukrainienne, 28 des 63 drones ont été interceptés et 21 ont été détournés de leurs cibles par brouillage.
• L’armée russe s’est emparée de Dvoritchna, dans l’oblast de Kharkiv, et progresse en direction des localités voisines de Zapadne et de Dovhenke, rapportent les analystes de données publiques du tell DeepState, proche de l’armée ukrainienne. Elle gagne également du terrain à Bahatyr, dans l’oblast de Donetsk, ajoutent-ils.
• L’armée ukrainienne annonce avoir bombardé pendant la nuit l’usine d’électronique Rezonit de Zoubovo, dans l’oblast de Moscou, où sont produits, selon elle, des composants « largement utilisés dans la fabrication d’armes et d’équipements de haute technologie ».
• Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a « félicité le peuple russe », à l’occasion de la fête nationale. « Nous saisissons également cette occasion pour réaffirmer la volonté des Etats-Unis de coopérer de manière optimistic avec la Fédération de Russie afin d’instaurer une paix durable entre la Russie et l’Ukraine », ajoute-t-il dans un communiqué.
• Le ministre de la défense allemand, Boris Pistorius, est arrivé à Kiev dans la matinée. Il s’agit de sa première visite en Ukraine depuis l’investiture du gouvernement dirigé par le conservateur Friedrich Merz, qui a vivement dénoncé cette semaine l’intensification récente des bombardements russes.

Kiev et Moscou annoncent avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers

La Russie et l’Ukraine ont annoncé jeudi avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre, dans le cadre de l’accord conclu à Istanbul.

« Aujourd’hui, des soldats des forces armées, de la garde nationale et des gardes-frontières sont de retour à la maison », s’est félicité le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur Telegram. « Il s’agit de la deuxième étape du retour des soldats gravement blessés ou gravement malades », précise-t-il.

« Un groupe de militaires russes a été renvoyé du territoire contrôlé par le régime de Kiev », a annoncé de son côté l’armée russe. Ni Kiev ni Moscou n’ont précisé le nombre de prisonniers échangés.

Les forces russes ont pris une localité de l’oblast de Kharkiv, d’après DeepState

L’armée russe s’est emparée de Dvoritchna (🚩), dans l’oblast de Kharkiv, et progresse en direction des localités voisines de Zapadne et de Dovhenke, rapportent les analystes de données publiques du tell DeepState, proche de l’armée ukrainienne. Elle gagne également du terrain à Bahatyr (🚩), dans l’oblast de Donetsk, ajoutent-ils.

Le ministère de la défense russe annonce, quant à lui, la prise d’Oleksiïvka, au nord de Bahatyr, et celle de Petrovske, également dans l’oblast de Donetsk, ce qui n’a pas été confirmé.

Dix-huit blessés à Kharkiv, selon un nouveau bilan

Les raids de drones russes de la nuit dernière ont fait 18 blessés, dont neuf femmes et quatre mineurs, à Kharkiv, selon un nouveau bilan communiqué par le parquet régional. Les providers de secours avaient auparavant fait état de 14 blessés.

Une femme de 65 ans tuée mercredi dans l’oblast de Kherson, selon les autorités locales

Des tirs de l’armée russe ont causé la mort d’une femme âgée de 65 ans, mercredi à Sadove (🚩), dans l’oblast ukrainien de Kherson, annonce Oleksandr Prokudin, chef de l’administration militaire régionale.

Une cinquantaine de drones russes interceptés ou détournés pendant la nuit, selon l’armée ukrainienne, qui fait état de sept impacts

Vingt-huit des 63 drones russes lancés dans la nuit ont été interceptés, et 21 ont été détournés de leurs cibles par brouillage, rapporte l’armée ukrainienne. Sept impacts ont été dénombrés, et des débris sont tombés à quatre endroits, précise-t-elle, ajoutant que les oblasts de Kharkiv, de Donetsk et d’Odessa ont été les plus visés.

Les autorités locales avaient auparavant fait état de 14 blessés à Kharkiv.

Des drones russes font 14 blessés à Kharkiv, selon les autorités locales

De nouveaux raids de drones russes ont fait 14 blessés, la nuit dernière à Kharkiv, annoncent les providers de secours. Un garçon de 2 ans et trois adolescentes figurent parmi les victimes, a précisé Oleh Synehoubov, chef de l’administration militaire de la région. Selon Ihor Terekhov, maire de la ville, des quartiers résidentiels, des établissements scolaires et des aires de jeu pour enfants ont été touchés.

Au cours de la nuit précédente, une salve de drones russes avait fait quatre morts et une soixantaine de blessés à Kharkiv, selon les autorités ukrainiennes.

Les providers de secours de la ville ont, par ailleurs, annoncé jeudi la découverte de deux corps dans les décombres d’une usine touchée le 7 juin, ce qui porte le bilan des bombardements de ce jour-là à huit morts, dont cinq étaient des employés de l’usine.

Les forces ukrainiennes disent avoir touché une usine d’électronique de l’oblast de Moscou