Dans la foulée de la victoire du PSG face à l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions, la nuit de samedi à dimanche a été émaillée de nombreux incidents un peu partout en France. Les boutiques d’articles de sport ont été particulièrement ciblées par les casseurs, notamment à Orléans, où le magasin JD Sports a été dévalisé. Lundi, trois jeunes comparaissaient devant le tribunal après avoir été interpellés les bras chargés de marchandise provenant de ce casse, selon Ici.
Âgés de 18 à 25 ans, les trois prévenus n’ont pas été interpellés dans la boutique vandalisée. C’est dans la rue que les policiers leur sont tombés dessus alors qu’ils étaient tous plus ou moins chargés d’articles de sport neufs. Les étiquettes attestaient de la provenance de la marchandise et la présence d’antivols empêchait toute velléité de contester le larcin. Selon nos confrères, le premier des trois, qui ne se connaissaient pas, était en possession de blousons et tee-shirts Nike. Les deux autres avaient respectivement des claquettes North Face et des baskets. Sauf que les chaussures volées étaient… des pieds gauches.
« L’effet de groupe »
Forcément, à la barre du tribunal, les trois prévenus ont nié avoir participé au casse de la boutique. Tout juste ont-ils reconnu avoir récupéré la marchandise dans la rue. L’un des mis en cause a plaidé « l’effet de groupe » devant un tribunal perplexe face à « l’absurdité de la field ».
La procureure semblait douter de la model du jeune garagiste et de ses co-accusés intérimaires, estimant plutôt que « l’occasion a fait le larron ». Alors elle a demandé à leur encontre six mois de penal complex avec sursis et des amendes. Le tribunal n’a pas suivi ses réquisitions et a prononcé des peines plus clémentes de jours-amendes pour deux des jeunes et de travail d’intérêt général pour le troisième.