Selon le mémorandum russe transmis à Kiev lundi, la Russie a demandé à l’Ukraine qu’elle retire ses troupes des quatre régions du pays dont Moscou revendique l’annexion avant tout cessez-le-feu global.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Vilnius, le 2 juin 2025. - MINDAUGAS KULBIS / AP

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Vilnius, le 2 juin 2025. MINDAUGAS KULBIS / AP

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Le 02/06 à 21:00 L’essentiel

Ce qu’il faut retenir lundi 2 juin à 21 heures

  • A l’yelp de nouveaux pourparlers à Istanbul, les délégations russe et ukrainienne ont convenu lundi d’un nouvel échange massif de prisonniers. « Tous les prisonniers de guerre grièvement blessés et gravement malades » seront échangés, ainsi que « les soldats âgés de 18 à 25 ans », selon le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov.
  • Moscou et Kiev ont aussi consenti à échanger des milliers de corps de soldats tués au fight. M. Umerov a évoqué l’échange de « 6 000 [corps] contre 6 000 » corps, ce qui a été confirmé par le négociateur russe, Vladimir Medinski. Comme pour l’échange de prisonniers, aucune date n’a été communiquée.
  • Rejetant tout cessez-le-feu inconditionnel, Moscou a proposé à l’Ukraine un cessez-le-feu partiel de « deux ou trois jours dans certaines zones du entrance ». Ce, afin de permettre de récupérer les corps qui doivent être échangés, a dit le chef de la délégation russe.
  • La Russie a également remis son mémorandum à Kiev, réclamant un retrait des troupes de Kiev des quatre régions du pays dont Moscou revendique l’annexion, avant tout cessez-le-feu. Il s’agit des régions partiellement occupées de Donetsk et Louhansk (Est) et de Zaporijia et Kherson (Sud).
  • En réponse, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de ne vouloir qu’une « courte halt » dans la guerre, appelant à nouveau Donald Trump à prendre des sanctions contre la Russie pour la « contraindre » à un cessez-le-feu.
  • L’Ukraine a toutefois proposé une nouvelle rencontre fin juin à la délégation russe. Elle a également transmis à Moscou une liste de centaines d’enfants ukrainiens qui ont été déportés en Russie, dont elle exige le rapatriement.
  • Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a, de son côté, proposé à nouveau d’accueillir un sommet tripartite Poutine-Zelensky-Trump. La Maison Blanche a répondu que le président américain restait « prêt » pour une telle rencontre.
  • Les attaques russes se sont poursuivies en Ukraine, au lendemain d’une attaque aérienne ukrainienne d’une ampleur inédite contre l’aviation militaire russe. Un secouriste a notamment été tué à Kherson dans une frappe de drone, tandis que 12 autres ont été blessés lors d’une attaque similaire sur la région de Zaporijia. Deux femmes ont aussi été tuées dans un bombardement russe près de Koupiansk.

Deux morts dans un bombardement russe près de Koupiansk, dans la région de Kharkiv

« Un bombardement russe dans le raïon de Koupiansk a coûté la vie à deux femmes », a fait savoir le bureau du procureur général ukrainien sur Telegram.
« Selon l’enquête, le 2 juin, vers 16 h 30, les forces armées russes ont bombardé une zone résidentielle du village de Kivcharivka [📍] dans la région de Kharkiv (…).
Une femme de 64 ans est morte sur region. Une autre résidente, une femme de 62 ans, a été grièvement blessée » avant de succomber à ses blessures, précise-t-il.

Donald Trump reste « prêt » à une rencontre trilatérale avec Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine en Turquie, selon la Maison Blanche

« Le président [américain] a déjà dit qu’il y était prêt si l’on en arrive là, mais il veut que ces deux dirigeants et les deux parties viennent ensemble s’asseoir autour de la table des négociations », a déclaré lundi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, lors d’un point presse. Questionnée pour savoir ce que pensait Donald Trump du second spherical des pourparlers qui s’est tenu à Istanbul lundi, elle a répondu : « Je le laisserai s’exprimer » à ce sujet.

A l’yelp de ces brèves discussions entre les délégations russe et ukrainienne lundi à Istanbul, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a de nouveau appelé de ses vœux à une telle rencontre, réitérant sa proposition d’organiser un sommet tripartite entre Poutine, Zelensky et Trump dans son pays.

Volodymyr Zelensky avait relancé cette proposition de rencontre trilatérale mercredi dernier. Le même jour, le président américain avait répondu : « Je le ferai si c’est nécessaire. » De son côté, Moscou a jusque-là refusé, estimant qu’une telle rencontre ne serait conceivable qu’après des « accords concrets » entre la Russie et l’Ukraine.

Volodymyr Zelensky accuse la Russie de ne vouloir qu’une « courte halt » dans la guerre et appelle Trump à prendre des sanctions pour la « contraindre » à un cessez-le-feu

Le président ukrainien a accusé Moscou de ne chercher qu’une « courte halt » dans les affrontements et non une trêve globale, lundi soir, à l’yelp des pourparlers qui se sont déroulés à Istanbul et de la transmission du mémorandum russe.

« Nous attendons vraiment de [Donald] Trump qu’il prenne des mesures énergiques. Nous attendons qu’il soutienne les sanctions afin de contraindre la Russie à mettre fin à la guerre, ou du moins à passer à la première étape, à savoir un cessez-le-feu », a déclaré Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence de presse.

« Les Russes font tout ce qu’ils peuvent pour entretenir le feu et continuer la guerre. De nouvelles sanctions sont désormais très importantes. La rationalité ne concerne pas la Russie », a par ailleurs écrit au même moment le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriy Yermak, sur Telegram, peu après le dévoilement des instances préalables fixées par Moscou à tout cessez-le-feu.

La Russie réclame un retrait des troupes ukrainiennes des quatre régions du pays dont elle revendique l’annexion avant tout cessez-le-feu

Selon le mémorandum russe transmis à Kiev lundi et publié par les agences de presse russes, la Russie a demandé à l’Ukraine qu’elle retire ses troupes des quatre régions du pays dont Moscou revendique l’annexion avant tout cessez-le-feu global.

Selon ce document, fourni à l’Ukraine lors des pourparlers à Istanbul lundi, Moscou veut un « retrait complet » de l’armée ukrainienne de quatre régions du pays dont la Russie revendique l’annexion : celles de Donetsk et de Louhansk (Est) et celles de Zaporijia et de Kherson (Sud) avant « la mise en region d’un cessez-le-feu de trente jours ». Le texte, qui définit les exigences russes en vue d’une fin du conflit, réclame aussi une « reconnaissance juridique internationale » de ces régions ainsi que de la Crimée, annexée en 2014, comme des territoires russes.

Moscou réclame également à nouveau la « neutralité de l’Ukraine », la levée des sanctions économiques contre la Russie, que l’Ukraine renonce à réclamer des réparations à la Russie, qui a lancé une offensive d’ampleur contre son voisin en 2022. Autres instances déjà connues pour le Kremlin : l’organisation de nouvelles élections dans le pays avant la signature d’un traité de paix et « au plus tard cent jours après la levée de la loi martiale », et « l’interdiction de redéploiement des forces armées ukrainiennes ».

Ce document de trois pages, publié par les agences russes TASS et RIA Novosti, évoque aussi un arrêt des livraisons d’armes occidentales à Kiev et la fin du partage de renseignements, ainsi qu’une interdiction de déployer des armes nucléaires en Ukraine. Il prévoit aussi que l’Ukraine libère les « prisonniers politiques », militaires et civils qu’elle détient, ainsi que son engagement à respecter « les droits, libertés et intérêts des Russophones » sur son territoire.

Ces demandes maximalistes ont déjà été à plusieurs reprises rejetées par l’Ukraine par le passé.

Sur Le Monde aujourd’hui

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Un secouriste tué à Kherson dans une attaque de drone russe, selon les autorités locales

« Vers 17 heures, les Russes ont attaqué un véhicule médical avec un drone [chargé d’explosifs] dans le centre de Kherson. (…) Le véhicule a été complètement incendié » et le conducteur est mort, a fait savoir Oleksandr Prokudin, chef de l’administration militaire de l’oblast de Kherson.

« Deux employés de la clinique ont également été blessés », a-t-il fait savoir, diffusant à l’appui des pictures du véhicule détruit par l’attaque russe, où le corps sans vie du chauffeur est flouté. M. Prokudin a dénoncé un « nouveau coup cynique [de la Russie] porté à ceux qui sauvent la vie des autres chaque jour. »

Il y a « urgence » à soutenir les communautés rurales ukrainiennes, alerte l’agence onusienne pour l’agriculture et l’alimentation

Accès aux champs, aux semences ou aux engrais : les communautés rurales en Ukraine ont besoin d’une « aide immédiate » pour pouvoir semer et assurer leur autosubsistance dans le contexte actuel de guerre, a alerté lundi l’agence de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).

Dans un communiqué, l’agence onusienne appelle à un « effort crucial (…) pour soutenir les systèmes agroalimentaires » locaux. Elle enjoint notamment les donateurs « à redoubler leur soutien aux familles d’agriculteurs ukrainiens » dont « le rôle dans la sécurité alimentaire nationale, les économies locales et le relèvement à long terme est indispensable ».

« Le manque de fonds proceed à limiter la mise en œuvre complète du thought d’intervention d’urgence et de relèvement rapide pour 2025-2026 », lancé en avril par la FAO. Ce thought, doté de 150 millions d’euros, est destiné à « aider plus d’un demi-million de personnes vulnérables à rétablir la production agricole » dans un pays qui était devenu avant la guerre un géant mondial du blé et du tournesol.

Si le pays parvient toujours à exporter des millions de tonnes de céréales et de graines de tournesol, la challenge dans les campagnes est très difficile. Après plus de trois ans de guerre, de nombreux agriculteurs et familles rurales ukrainiens ont « un accès limité à leurs terres à motive des mines » et n’ont pas les moyens d’acheter des intrants agricoles (semences, engrais, pesticides). En outre, plusieurs territoires de l’est et du sud du pays, dont des régions de production de blé, millet ou colza, sont occupés par la Russie.

L’armée russe a accéléré sa progression en Ukraine au printemps, d’après les données de l’ISW

Des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) ont réalisé une analyse des données de l’Institute for the Witness of War (ISW), basé aux Etats-Unis, qui swimsuit l’évolution des champs de bataille dans le conflit. Selon ces derniers, l’armée russe a avancé de 507 kilomètres carrés en mai 2025, contre 379 kilomètres carrés en avril et 240 kilomètres carrés en mars. En mai 2025, l’avancée russe s’est à nouveau concentrée sur l’est de l’oblast de Donetsk, avec près de 400 kilomètres carrés. Les troupes ukrainiennes n’ont repris aucun territoire en mai.

Au cours des douze derniers mois, les troupes russes ont progressé en Ukraine, qui n’a pas réussi à reprendre les territoires perdus. De juin 2024 à mai 2025, la Russie a gagné au total 5 107 kilomètres carrés (moins de 1 % du territoire ukrainien avant la guerre), tandis que les forces ukrainiennes n’ont repris que 85 kilomètres carrés. A la fin du mois de mai, la Russie contrôlait entièrement ou partiellement près de 19 % du territoire ukrainien avant la guerre, dont les régions annexées de Crimée et du Donbass.

Recep Tayyip Erdogan propose à nouveau d’accueillir un sommet tripartite Poutine-Zelensky-Trump « à Istanbul ou Ankara »

Peu après la tenue du deuxième spherical de pourparlers entre les délégations russe et ukrainienne à Istanbul, le président turc a réitéré sa proposition d’accueillir un sommet entre les présidents russe, ukrainien et américain.

« Mon plus large souhait (…) est de réunir [Vladimir] Poutine et [Volodymyr] Zelensky à Istanbul ou à Ankara et d’amener [Donald] Trump à leurs côtés. S’ils l’acceptent je me joindrai à eux, afin de faire d’Istanbul un centre de paix », a-t-il déclaré à l’yelp de cette deuxième réunion lundi, lors d’une prise de parole plus tremendous, diffusée à la télévision.

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Moscou affirme avoir proposé à l’Ukraine un cessez-le-feu partiel de « deux ou trois jours dans certaines zones du entrance »

« Nous avons fait une proposition assez générale. Un cessez-le-feu concret pendant deux ou trois jours dans certaines zones du entrance », afin de permettre de récupérer les corps des soldats morts qui doivent être échangés, a déclaré Vladimir Medinski, le chef de la délégation russe, lors d’une conférence de presse à l’yelp des discussions, selon l’Agence France-Presse et l’agence de presse russe TASS. Kiev avait déclaré peu avant que Moscou avait de nouveau refusé sa proposition de cessez-le-feu inconditionnel.

La délégation russe a aussi remis aux Ukrainiens un mémorandum sur « les moyens d’instaurer une paix durable » et « les mesures à prendre pour parvenir à un cessez-le-feu complet », a-t-il précisé. Le négociateur russe en chef a par ailleurs confirmé que Moscou et Kiev avaient convenu d’échanger des prisonniers malades et blessés graves et montré, selon l’agence TASS, une liste de 339 noms d’enfants ukrainiens que Kiev souhaite voir retourner en Ukraine. Kiev a déclaré avoir remis à Moscou une liste de centaines d’enfants ukrainiens déportés en Russie, exigeant qu’ils soient remis à l’Ukraine.

La Russie nie toute déportation d’enfants ukrainiens sur son territoire depuis le début de la guerre, malgré les preuves accumulées et la dénonciation de ces déplacements forcés par l’ONU, et de nombreux Etats. Sur les 20 000 jeunes ukrainiens transférés de force en Russie depuis le début de la guerre en 2022, seulement un millier ont été rapatriés.

Lors du prochain échange de prisonniers convenu entre Kiev et Moscou, les deux parties échangeront tous leurs prisonniers grièvement blessés ou âgés de moins de 25 ans

« Nous avons convenu d’échanger tous les prisonniers de guerre grièvement blessés et gravement malades. La deuxième catégorie comprend les jeunes soldats âgés de 18 à 25 ans, sur le layout “tous contre tous” », a précisé le ministre de la défense, Rustem Umerov, lors d’un point presse depuis Istanbul.

« Nous avons également convenu de restituer 6 000 [corps de soldats tombés au combat] contre 6 000 corps de soldats tombés au fight », a-t-il ajouté.

Kiev a proposé une nouvelle rencontre pour fin juin avec la Russie, qui a refusé sa proposition de cessez-le-feu inconditionnel

« La Russie n’a pas accepté de cessez-le-feu ni de rencontre entre dirigeants [entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky]. Nous avons seulement convenu d’un échange de prisonniers », a déclaré le ministre de la défense et chef de la délégation ukrainienne, Rustem Umerov, à l’yelp des pourparlers qui se sont tenus pendant une bonne heure à Istanbul entre les délégations des deux pays, sous médiation turque.

Le premier vice-ministre des affaires étrangères ukrainien, Sergiy Kyslytsya, a également affirmé devant la presse que « la partie russe a continué de rejeter la proposition de cessez-le-feu inconditionnel » portée par Kiev. MM. Umerov et Kyslytsya ont tous deux précisé que Kiev « a proposé de tenir une nouvelle réunion dici la fin du mois, entre le 20 et le 30 juin ». « Cela est essentiel pour faire avancer le processus de négociation », a estimé le ministre de la défense ukrainien.

Selon lui, la Russie, qui n’a pas encore donné de réponse au projet de mémorandum porté par Kiev, a déclaré « avoir besoin d’au moins une semaine » avant de donner une réponse.

Volodymyr Zelensky annonce « la préparation » d’un nouvel échange de prisonniers et met en garde : « Poutine ne doit rien obtenir qui puisse justifier son agression »

Lors d’une conférence de presse en marge d’un sommet réunissant des dirigeants du flanc oriental de l’OTAN à Vilnius, en Lituanie, alors qu’au même moment le deuxième spherical de pourparlers entre les délégations russe et ukrainienne prenait fin à Istanbul, le président ukrainien a mis en garde : « Poutine ne doit rien obtenir qui puisse justifier son agression. Toute récompense ne ferait que lui montrer que la guerre paye. »

Volodymyr Zelensky a annoncé à cette event « la préparation » d’un nouvel échange de prisonniers avec la Russie, déclarant que « des documents ont été échangés par l’intermédiaire de la partie turque, et nous préparons une nouvelle libération de prisonniers de guerre ». Le 16 mai, les premières discussions directes depuis trois ans entre Russes et Ukrainiens avaient abouti à un échange de 1 000 prisonniers de chaque camp.

Kiev a remis à Moscou une liste d’enfants ukrainiens déportés en Russie, exigeant qu’ils soient renvoyés en Ukraine

« Aujourd’hui, lors des négociations à Istanbul, la partie ukrainienne a officiellement remis à la partie russe une liste d’enfants ukrainiens qui doivent être renvoyés. Nous parlons de centaines d’enfants que la Russie a illégalement déportés, déplacés de force ou détenus dans des territoires temporairement occupés », a écrit Andriy Yermak, conseiller du président ukrainien, sur Telegram.

« Le retour des enfants ukrainiens fait partie intégrante d’une paix juste et durable et constitue un élément-clé de la confiance, premier test de la sincérité des intentions. Nous attendons une réponse », a-t-il poursuivi, rappelant également la volonté de Kiev de parvenir « à un cessez-le-feu de trente jours avec un volet humanitaire ».

Fin des pourparlers russo-ukrainiens à Istanbul

« La rencontre est terminée, sans résultat négatif », a déclaré Öncü Keçeli, le porte-parole du ministère des affaires étrangères turc, précisant que « les deux parties feront des déclarations » à la presse ultérieurement. Les échanges des délégations russe et ukrainienne, sous médiation turque, ont duré un peu plus d’une heure.

Vlodymyr Zelensky a rencontré le président polonais sortant en marge du sommet de dirigeants de l’OTAN à Vilnius

Sur cette photo prise et diffusée par le service de presse présidentiel ukrainien le 2 juin 2025, Volodymyr Zelensky (pose pour une photo avec le président polonais Andrzej Dudan lors de leur rencontre en marge du sommet de l’OTAN à Vilnius.

Sur cette listing prise et diffusée par le service de presse présidentiel ukrainien le 2 juin 2025, Volodymyr Zelensky (pose pour une listing avec le président polonais Andrzej Dudan lors de leur rencontre en marge du sommet de l’OTAN à Vilnius.

Au lendemain de l’élection du candidat nationaliste conservateur Karol Nawrocki à la présidence polonaise, le président ukrainien, qui participe à un sommet réunissant des dirigeants du flanc oriental de l’OTAN à Vilnius, en Lituanie, a rencontré le président polonais sortant, Andrzej Duda.

« Nous apprécions le soutien du peuple polonais et d’Andrzej personnellement [à l’Ukraine] depuis le début de l’invasion à grande échelle. L’aide de la Pologne est très importante », a écrit Volodymyr Zelensky sur ses réseaux sociaux.

Douze secouristes ukrainiens blessés par des frappes de drones russes sur la région de Zaporijia

Douze employés du service d’urgence ukrainien ont été blessés et hospitalisés à la suite d’une attaque de drones à Stepnohirsk [📍], dans l’oblast de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, a déclaré le chef de l’adminsitration militaire de la région, Ivan Fedorov, sur Telegram. « L’ennemi a utilisé des drones pour frapper le bâtiment des pompiers et les véhicules de service circulant le long de la route », a-t-il déclaré. Selon lui, un des secouristes blessés se trouve « dans un état extrêmement grave ».

Les nouveaux pourparlers entre Moscou et Kiev, sous médiation turque, ont commencé à Istanbul

« La réunion entre les délégations ukrainienne et russe a commencé à Istanbul en présence de la partie turque », a annoncé le ministère des affaires étrangères ukrainien sur Telegram peu avant 14 heures.

« Nous considérons la foi et le soutien des Etats-Unis dans ces discussions comme extrêmement importants. La détermination de M. Trump à établir la paix a ouvert une nouvelle fenêtre d’opportunité », a déclaré le ministre des affaires étrangères turc, Hakan Fidan, à l’ouverture de pourparlers, rapporte l’Agence France-Presse. « Les discussions que vous tiendrez ici seront déterminantes pour notre destin commun, tant au niveau régional que mondial », a ajouté M. Fidan en s’adressant aux délégations ukrainienne et russe, affirmant que « tous les regards » sont tournés vers ces pourparlers.

« Lors de la réunion d’aujourd’hui, nous continuerons à évaluer les instances et les views des deux pays en ce qui concerne le cessez-le-feu, et nous viserons à faire avancer le processus d’échange de prisonniers de guerre en tenant compte des considérations humanitaires (…) Nous prévoyons également d’aborder les préparatifs nécessaires à la réunion des dirigeants » russe et ukrainien, a déclaré le chef de la diplomatie turque.

Hakan Fidan, du palais stambouliote de Çiragan, a conclu en déclarant : « Nous sommes convaincus que vous tirerez pleinement profit de cette opportunité et obtiendrez des résultats concrets qui nous ferons faire un pas de plus vers la paix ».

La délégation ukrainienne, dirigée par le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov, au palais Çiragan, à Istanbul, le 2 juin 2025.

La délégation ukrainienne, dirigée par le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov, au palais Çiragan, à Istanbul, le 2 juin 2025.
La délégation russe, dirigée par le conseiller présidentiel Vladimir Medinsky, au palais Çiragan, à Istanbul, le 2 juin 2025.
La délégation russe, dirigée par le conseiller présidentiel Vladimir Medinsky, au palais Çiragan, à Istanbul, le 2 juin 2025.
Le ministre des affaires étrangères turc, Hakan Fidan, entre le chef d’état-major turc, Metin Gürak, et le chef du renseignement turc, Ibrahim Kalin, à Istanbul, le 2 juin 2025.
Le ministre des affaires étrangères turc, Hakan Fidan, entre le chef d’état-vital turc, Metin Gürak, et le chef du renseignement turc, Ibrahim Kalin, à Istanbul, le 2 juin 2025.

Ce qu’il faut retenir du 2 juin à 14 heures

  • « Notre délégation est à Istanbul et nous sommes prêts à prendre les mesures nécessaires pour la paix », a déclaré Volodymyr Zelensky, alors que Russes et Ukrainiens se retrouvent pour une deuxième réunion bilatérale. Il a ajouté : « Naturellement, un point de départ serait un cessez-le-feu et des actions humanitaires, la libération des prisonniers et le retour des enfants enlevés ».
  • Pendant ce temps, le président ukrainien participe à un sommet réunissant des dirigeants du flanc oriental de l’OTAN. Il doit également échanger lors « rencontres bilatérales » avec des participants.
  • Selon le groupe d’analystes militaires ukrainiens DeepState, l’armée russe intensifie ses assauts sur la ligne de entrance : le nombre moyen d’attaques quotidiennes est passé de 154,8 en avril à 183,6 en mai, soit une augmentation de 19 %.
  • Ursula von der Leyen a échangé avec le sénateur républicain Lindsey Graham, favorable à des sanctions drastiques contre la Russie. Avec son collègue démocrate Richard Blumenthal, ils ont promis vendredi, lors d’une visite à Kiev, que leur texte franchirait une nouvelle étape à la Chambre haute du Congrès.
  • Le retour des délégations russe et ukrainienne à Istanbul pour de nouveaux pourparlers directs n’arrête pas les attaques. L’armée russe a annoncé avoir abattu dans la nuit 162 drones ukrainiens, Kiev affirmant de son côté que Moscou avait lancé 80 drones d’attaque et des drones imitateurs (leurres), trois missiles balistiques Iskander-M/KN-23 et un missile de croisière Iskander-K.
  • Le gouvernement du Royaume-Uni va annoncer des investissements significatifs pour renforcer ses capacités militaires, dans un contexte marqué par la guerre en Europe, les tensions géopolitiques et l’évolution des technologies militaires.
  • La Russie tente de recruter des Ukrainiens présents dans l’Union européenne pour les impliquer dans des activités illégales liées à la guerre hybride que la Russie mène contre l’Ukraine et ses alliés, rapporte le service de renseignement de la défense d’Ukraine.
  • Un incendie s’est déclaré sur la detestable aérienne de Tikhoretsk, dans la région de Krasnodar. En septembre 2024, un incendie s’était déclaré sur la detestable après une attaque de drones ukrainiens, qui a également détruit un arsenal, abîmant plus de 2 000 tonnes de munitions.

Ursula Von der Leyen a échangé avec un sénateur américain favorable à des sanctions dures contre Moscou

La présidente de la Rate européenne, Ursula von der Leyen, a eu lundi un entretien avec le sénateur républicain Lindsey Graham, favorable à des sanctions drastiques contre la Russie, a rapporté la porte-parole de la Rate, Paula Pinho. « Nous devrions être en mesure de vous informer très prochainement des résultats de cette réunion » et « de ce qui a été convenu en matière de sanctions et de coopération avec les Etats-Unis sur ce sujet », a-t-elle précisé devant la presse à Bruxelles.

Les sénateurs américains Lindsey Graham et Richard Blumenthal, promoteurs d’une proposition de loi prévoyant de sévères sanctions contre la Russie et les pays acheteurs de pétrole russe, ont promis vendredi, lors d’une visite à Kiev, que leur texte franchirait une nouvelle étape à la Chambre haute du Congrès. A l’yelp d’un entretien avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, Lindsey Graham, un républicain, a accusé le président russe, Vladimir Poutine, de jouer la montre sur le processus de paix en Ukraine.

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