
Une voiture de gendarmerie (illustration) – LOU BENOIST / AFP
Laurent De Caigny, le procureur de la République de Valence, annonce ce dimanche 1er juin l’ouverture d’une enquête criminelle après une scène de violences aux contours encore imprécis. Une femme a été retrouvée morte, son mari, lui, est dans un état très préoccupant.
Une femme a été découverte morte à son residence dans la Drôme, où son compagnon a été retrouvé “très grièvement” blessé, a indiqué ce dimanche 1er juin le parquet, ouvrant une enquête criminelle.
Suite à une alerte donnée par un membre de la famille, une femme morte a été découverte à son residence, samedi soir à Livron, non loin de Valence, a indiqué à l’AFP le procureur de la République, Laurent De Caigny.
“Dans le même domicile”, un homme a été retrouvé “très grièvement blessé” et hospitalisé avec un pronostic a must-maintain “sévèrement engagé”, a-t-il ajouté.
Des violences conjuguales?
“Les premiers éléments orientent vers un huis clos”, selon le procureur, qui évoque une “scène de crime d’une rare violence”. “Mais rien pour l’instant ne permet de donner des explications aux constatations en cours”, y compris médico-légales, précise Laurent De Caigny.
De source proche du file, on privilégie l’hypothèse d’un féminicide suivi d’une tentative de suicide.
Aucune précision n’a été donnée sur les âges des victimes, ni l’historique du couple. Interrogé par l’AFP, le maire de Livron, Francis Fayard, évoque un “drame familial” au sein d’un couple qui, pourtant, n’avait “jamais” fait parler de lui.
La brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Crest est chargée d’une enquête criminelle.
3919: le numéro de téléphone pour les femmes victimes de violences
Le “3919”, “Violence Femmes Info”, est le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement…). Il est gratuit et anonyme.
Il propose une écoute, informe et oriente vers des dispositifs d’accompagnement et de prise en cost. Ce numéro est géré par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF).