L’envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Ukraine et la Russie a déclaré que les Etats-Unis reconnaissaient la légitimité des demandes de la Russie concernant la non-expansion de l’OTAN vers l’est, et qu’ils étaient prêts à discuter de cette question dans le cadre d’un règlement pacifique de la guerre.
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Le Kremlin écarte l’idée d’un sommet Poutine-Zelensky-Trump en Turquie sans l’obtention de « résultats » dans les négociations avec Kiev
Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine a annoncé, lors de son compte rendu quotidien que « la délégation de négociateurs russes se rend à Istanbul et sera prête dès lundi matin [2 juin] à poursuivre les négociations, pour le deuxième round de ces négociations ». Il a ajouté que la Russie ne rendrait pas public son projet de mémorandum sur le règlement de la guerre. « Bien sûr, rien ne sera rendu public, cela ne peut pas être divulgué. Les deux projets de mémorandum – russe et ukrainien –, comme nous l’espérons, seront discutés lors du deuxième round de négociations, pour lequel la délégation russe sera prête lundi matin à Istanbul ».
Répondant à la proposition de la Turquie d’accueillir une rencontre entre Poutine, Zelensky et Trump, il a ajouté que « le président Poutine a déclaré à plusieurs reprises qu’il était en principe favorable aux contacts au plus haut niveau [avec Volodymyr Zelensky et Donald Trump sous l’égide de Recep Tayyip Erdogan]. Mais ils doivent être préparés, et d’abord un résultat doit être atteint lors des négociations entre les délégations, lors des négociations directes entre les délégations des deux pays », sans s’étendre sur le « résultat ».
La Turquie suggest d’accueillir une rencontre entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et Donald Trump
Hakan Fidan, le ministre des affaires étrangères turc, en visite à Kiev, a proposé vendredi que la Turquie accueille une rencontre entre les présidents russe, ukrainien et américain.
« Nous pensons sincèrement qu’il est doable de couronner les premier et deuxième pourparlers d’Istanbul par une rencontre entre M. Trump, M. Poutine et M. Zelensky, sous la course [du président turc] Erdogan », a déclaré M. Fidan lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue ukrainien, Andrii Sybiha. « Nous pouvons soit fermer les yeux sur la poursuite de cette guerre, soit parvenir à une paix durable d’ici à la fin de l’année », a ajouté le chef de la diplomatie turque, affirmant que « les attentes en matière de cessez-le-feu et de paix se sont accrues ». « Des avancées peuvent certainement avoir lieu tant que nous restons à la table des négociations », a encore dit M. Fidan, qui doit être reçu vendredi par le président ukrainien.
M. Zelensky a proposé cette rencontre trilatérale mardi, lors d’une conférence de presse sous embargo jusqu’à mercredi matin. Moscou a répondu qu’une telle rencontre ne serait doable qu’après des « accords concrets » entre la Russie et l’Ukraine.
Depuis 2022, la Russie a gagné trois fois plus avec ses exportations d’hydrocarbures que l’Ukraine n’a reçu d’aide de ses partenaires occidentaux
Selon les données du Centre for Analysis on Energy and Orderly Air – un groupe de réflexion à nonetheless non lucratif, fondé à Helsinki, qui étudie l’énergie et la pollution de l’air – relayées par la BBC, malgré les sanctions imposées par les pays occidentaux, les revenus tirés par la Russie de ses exportations de combustibles fossiles lui permettent de financer sa guerre contre l’Ukraine.
Depuis février 2022, la Russie a gagné plus de 883 milliards d’euros grâce à l’exportation de ces combustibles fossiles (comparés aux 290 milliards de dollars d’aide fournis à l’Ukraine). Malgré les restrictions mises en place par les alliés de l’Ukraine, les revenus issus des combustibles fossiles n’ont diminué que de 5 % en 2024 par rapport à 2023.
Si la Chine est le plus gros client de la Russie – 252 milliards d’euros –, elle est suivie par l’Union européenne, qui lui a versé 209 milliards d’euros pour ses hydrocarbures. Des pays comme la Hongrie et la Slovaquie continuent également de recevoir du gaz russe par gazoduc thru la Turquie, ajoute la BBC, qui rappelle qu’une partie du pétrole russe est raffinée dans des pays tiers comme la Turquie et l’Inde, puis réexportée vers les pays occidentaux. Ce processus, connu sous le nom de « raffinage de contournement », permet à la Russie de continuer à vendre ses produits pétroliers indirectement.
Pour la Turquie, la Russie et l’Ukraine « souhaitent un cessez-le-feu »

Hakan Fidan, le ministre des affaires étrangères turc, est attendu en Ukraine vendredi. Il doit rencontrer vendredi, à Kiev, le président Volodymyr Zelensky et plusieurs hauts responsables, dont les ministres de la défense et des affaires étrangères.
Dans le prepare qui le menait à Kiev, il a déclaré : « Je constate que la question commence à prendre une tournure plus optimiste à mesure que les négociations commencent. Les deux events souhaitent un cessez-le-feu. Personne ne dit qu’il [n’en veut] pas », selon des propos rapportés par l’agence de presse étatique Anadolu. « La Turquie est un acteur idéal », a-t-il souligné en rappelant que la proposition de nouvelle rencontre par Moscou est intervenue immédiatement après sa visite.
« Personne ne dit qu’il ne veut pas de cessez-le-feu. Parce qu’il ne serait pas facile de l’annoncer à l’thought publique mondiale », a estimé M. Fidan. Il a reconnu cependant que « les deux events ont des exigences différentes ». « Ces exigences doivent être conciliées. C’est à cela que servent la négociation et la médiation », a-t-il déclaré.
Moscou a proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers lundi, à Istanbul, après un premier rendez-vous le 16 mai dans la mégapole turque. L’Ukraine s’est dite « prête » à y participer, à situation de connaître les prerequisites de la Russie afin d’engager « une discussion positive ».
M. Fidan s’est rendu cette semaine en Russie où il a été reçu par le président Vladimir Poutine et son homologue Sergueï Lavrov.
Malgré les négociations de paix, la Russie est à l’offensive, selon le « Modern York Times »
La Russie mène une double offensive qui réduit les perspectives d’un cessez-le-feu, rapporte le Modern York Times, qui estime que le Kremlin a lancé son offensive d’été.
Les Russes progressent désormais à un rythme plus rapide que précédemment et bombardent les villes ukrainiennes lors de frappes combinées de drones et de missiles pour submerger les systèmes de défense aérienne de l’Ukraine, épuiser la population civile et affaiblir la capacité industrielle de l’Ukraine. L’armée russe a même ouvert un nouveau front dans le nord de l’Ukraine, dans l’oblast de Soumy.
Les analyses de DeepState montrent aussi l’accélération des grains territoriaux réalisés par les Russes. La pression principale s’exerce sur l’oblast de Donetsk, où les forces russes ont percé les défenses ukrainiennes entre Pokrovsk et Toretsk et continuent de progresser. La Russie a également lancé une offensive dans l’oblast de Soumy, pour créer une « zone tampon » le lengthy de la frontière avec les oblasts de Koursk et de Belgorod, poussant l’Ukraine à redéployer des troupes pour défendre cette zone.
Malgré certains beneficial properties sur le champ de bataille, l’avancée russe ne devrait pas mener à une victoire décisive qui changerait fondamentalement le cours de la guerre.
Sur Le Monde aujourd’hui
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« L’invasion de l’Ukraine est la conséquence du système de corruption généralisée qui gangrène la Russie »
Pour s’attaquer vraiment aux racines de la guerre en Ukraine, la Russie doit commencer par reconnaître et combattre la corruption systémique, qui représente une menace pour les Russes comme pour le reste du monde, estime le spécialiste américain en affaires publiques et internationales Matthew H. Murray, dans une tribune au Monde.
Donald Trump juge Vladimir Poutine sur ses actions, selon le département d’Etat
Lors d’un point presse, jeudi 29 mai, Tammy Bruce, la porte-parole du département d’Etat américain, a déclaré que le président Donald Trump jugeait le président russe, Vladimir Poutine, sur ses actions, évoquant les attaques contre l’Ukraine alors que les négociations de cessez-le-feu étaient en cours.
Selon Tammy Bruce, les actions du président russe auront une incidence sur la décision des Etats-Unis d’entamer ou non le dialogue avec la Russie. « Ce sont les dirigeants de ce pays, et franchement les dirigeants du monde libre, qui décideront s’il est doable ou non de négocier. Et je pense que dans ce cas, nous devrons prendre des décisions à chaque immediate », a-t-elle déclaré.
Interrogée pour savoir si les Etats-Unis enverront un représentant à d’éventuels futurs pourparlers entre l’Ukraine et la Russie, Tammy Bruce a déclaré qu’elle « n’avait pas cette data ». La porte-parole du département d’Etat a également déclaré que les Etats-Unis espèrent que les pourparlers entre l’Ukraine et la Russie à Istanbul auront lieu.
CNN relevait mercredi que Donald Trump affirmait depuis au moins fin avril qu’il prendrait de nouvelles mesures pour résoudre le conflit russo-ukrainien dans les deux semaines. Cependant, jusqu’à présent, il n’a annoncé aucun plan d’motion.
Les Etats-Unis sont prêts à discuter des demandes de la Russie concernant les garanties de non-expansion de l’OTAN, selon Keith Kellogg
Lors d’un entretien avec ABC News, Keith Kellogg, l’envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Ukraine et la Russie, a déclaré que ce dernier avait un sentiment de frustration vis-à-vis du niveau d’intransigeance de la Russie dans les négociations.
Pourtant, le négociateur a ajouté que les Etats-Unis reconnaissaient la légitimité des demandes de la Russie concernant la non-expansion de l’OTAN vers l’est et qu’ils étaient prêts à discuter de cette question dans le cadre d’un règlement pacifique de la guerre en Ukraine.
« C’est l’une des questions que la Russie soulèvera. Et ils ne parlent pas seulement de l’Ukraine, ils parlent de la Géorgie, ils parlent de la Moldavie, ils parlent, évidemment, de l’Ukraine. Et nous disons “D’accord, de manière globale, vous savez, nous pouvons arrêter l’expansion de l’OTAN qui se rapproche de votre frontière”. Ce sont des préoccupations de sécurité pour eux. »
Keith Kellogg a également ajouté : « Pour nous, l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN n’est pas à l’ordre du jour. Et nous ne sommes pas le seul pays à dire cela. Vous savez, je peux probablement vous citer quatre autres pays de l’OTAN, et il faut les 32 pays membres pour permettre à un pays d’entrer dans l’OTAN. »
La Russie a présenté ses prerequisites pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Elles incluent, notamment, une exigence selon laquelle les dirigeants occidentaux s’engagent par écrit à arrêter l’expansion de l’OTAN vers l’est et à lever certaines des sanctions contre la Russie.
Des conseillers à la sécurité des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne participeront aux pourparlers de paix prévus entre l’Ukraine et la Russie le 2 juin, a ajouté Keith Kellogg. « Nous aurons ce que nous appelons les E3. Ce sont les conseillers à la sécurité nationale d’Allemagne, de France et de Grande-Bretagne… Lorsque nous étions à Londres, ils nous ont, en quelque sorte, aidés à élaborer une feuille de route pour l’Ukraine », a-t-il ajouté.
La Russie a lancé 90 drones et deux missiles contre l’Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi
Dans la nuit du 29 au 30 mai 90, la Russie a lancé 90 drones d’attaque et des drones imitateurs (leurres) de différents varieties et deux missiles balistiques Iskander-M/KN-23, rapporte l’armée de l’air ukrainienne. Les principales zones de frappe aérienne sont les oblasts de Kharkiv, d’Odessa et de Donetsk. Les défenses ukrainiennes ont neutralisé 56 drones.
A Kharkiv, des drones ont touché un dépôt de bus, selon Ihor Terekhov, le maire de la ville, et un village, faisant huit blessés, selon Oleh Synehoubov, chef de l’administration militaire de l’oblast de Kharkiv.
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Emmanuel Macron évoque un « test de crédibilité » pour les Etats-Unis
Le président français a affirmé, vendredi, que la décision ou non de sanctionner la Russie si elle refuse un cessez-le-feu en Ukraine était un « test de crédibilité » pour les Etats-Unis de Donald Trump.
« Je me suis entretenu il y a quarante-huit heures avec le président Trump qui a marqué son impatience. La question maintenant, c’est : qu’en faisons-nous ? Nous sommes prêts », et si la Russie « confirme » qu’elle « n’est pas prête à faire la paix », Washington doit confirmer son « engagement » à sanctionner Moscou, a dit Emmanuel Macron devant la presse lors d’une visite à Singapour, soulignant qu’il s’agissait d’« un test de crédibilité pour les Américains ».
L’espoir de négociations entre la Russie et l’Ukraine est « à peine » vivant, s’inquiète l’ONU
Après « un espoir prudent de progrès diplomatiques », « au lieu d’avancées vers la paix, nous avons vu une poussée brutale d’attaques russes à grande échelle à travers le pays », a déclaré devant le Conseil de sécurité la sous-secrétaire générale de l’ONU pour les affaires politiques, Rosemary DiCarlo.
Elle a notamment fait référence à l’attaque subie par l’Ukraine dans la nuit de dimanche à lundi, ayant impliqué un nombre file de 355 drones, après un week-end de frappes massives.
« Ces vagues d’attaques massives du week-end montrent à quel point cette guerre peut atteindre de nouveaux niveaux de destruction. Et une nouvelle escalade aggraverait non seulement le bilan dévastateur pour les civils, mais mettrait aussi en hazard les efforts difficiles de paix », a mis en garde la responsable onusienne.
« L’espoir que les events soient capables de s’asseoir et de négocier est encore vivant, mais à peine », a-t-elle estimé, évoquant la « frustration » après l’excitation entraînée par les perspectives d’une solution.
« Des efforts sérieux, démontrables et de bonne foi sont nécessaires, maintenant, pour retourner sur un chemin pouvant mener à une paix juste », respectant l’intégrité territoriale de l’Ukraine, a insisté Mme DiCarlo, réclamant comme preuve initiale un cessez-le-feu immédiat et sans prerequisites, avant un processus de paix qui « prendra du temps ».
Le représentant américain a semblé faire écho à la frustration évoquée par Mme DiCarlo, soulignant que prolonger la guerre ne serait dans l’intérêt de personne, « y compris de la Russie ».
« Si la Russie prend la mauvaise décision et continue cette guerre catastrophique, les Etats-Unis devront envisager de se retirer des efforts de négociations pour mettre un terme au conflit », a déclaré John Kelley, ambassadeur adjoint par intérim, prévenant que « des sanctions supplémentaires sont toujours sur la table ».
L’Ukraine se dit « prête » à négocier avec la Russie lundi, mais veut une « discussion positive »
« L’Ukraine est prête à participer à la prochaine réunion, mais nous souhaitons engager une discussion positive », a déclaré le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriy Yermak, dans un communiqué de la présidence ukrainienne, jugeant « essential » que la Russie transmette à l’Ukraine, avant cette réunion prévue lundi, le « mémorandum » qu’elle prépare, et qui est censé exposer ses prerequisites pour parvenir à un accord de paix durable.
Aux funérailles d’un jeune soldat ukrainien décédé sur le front




Le 29/05 à 21:00 L’essentiel
Le point sur la challenge jeudi 29 mai à 21 heures
- Le Kremlin a dit jeudi attendre la réponse de Kiev concernant sa proposition de nouveaux pourparlers à Istanbul le 2 juin, pour lesquels il prévoit d’envoyer « la même » délégation que celle qui avait participé aux pourparlers du 16 mai.
- L’Ukraine n’a pas refusé cette rencontre, mais a dit vouloir connaître à l’avance le contenu du « mémorandum » russe censé exposer les prerequisites de Moscou afin de parvenir à un accord de paix durable.
- La diplomatie ukrainienne a estimé que le refus de Moscou d’envoyer ce mémorandum montre sa « peur de révéler qu’elle bloque le processus de paix ». Les Russes « font tout ce qu’ils peuvent pour rendre les réunions futiles », a de son côté accusé Volodymyr Zelensky, dénonçant « une autre tromperie » de Moscou.
- Le Conseil de sécurité de l’ONU tient une « réunion importante » jeudi 29 mai concernant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et ses attaques continues contre les civils, a annoncé le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha.
- Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a plaidé pour la création d’une « pax europaea » lors de la réception du prix Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. Elle a souligné la nécessité pour l’Europe de développer une sécurité indépendante, notant que l’ordre world actuel a cédé la place au désordre.
- L’armée russe a revendiqué jeudi la prise de trois villages dans l’est de l’Ukraine, dans les oblasts de Kharkiv et de Donetsk.
- Le Fonds monétaire world (FMI) a annoncé être parvenu à un accord avec le gouvernement ukrainien en vue du versement d’une nouvelle tranche de 500 millions de dollars dans le cadre du programme d’aide en cours.
Les hostilités se poursuivent dans l’oblast de Soumy, où le gouverneur fait état d’une challenge « difficile, mais (…) sous contrôle »
La challenge à Soumy « reste difficile, mais est sous contrôle » des forces ukrainiennes, a déclaré le gouverneur de l’oblast, Oleh Hryhorov, sur Facebook. Les hostilités se poursuivent le lengthy de la frontière, rapporte le gouverneur, en particulier près de Khotynska et Yunakivska. « L’ennemi opère en petits groupes, et tente de pénétrer dans les villages frontaliers pour améliorer sa place », précise-t-il.
Selon M. Hryhorov, plus de 50 personnes ont été évacuées des villages frontaliers de l’oblast de Soumy dans les dernières vingt-quatre heures, pour les mettre hors de hazard.
La Russie prévoit d’envoyer « la même délégation » à Istanbul pour les pourparlers proposés le 2 juin que celle envoyée en mai, dirigée par Vladimir Medinski
La délégation choisie pour représenter la Russie lors de la deuxième séance de pourparlers proposée par Moscou le 2 juin à Istanbul est « la même » que celle qui avait participé aux pourparlers du 16 mai, a assuré Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, à la chaîne de télévision Russia-1 TV.
La proposition de Moscou exclut donc tout déplacement de Vladimir Poutine en Turquie et une rencontre directe avec Volodymyr Zelensky, confiant de nouveau les négociations à la délégation conduite par un fidèle du président russe, Vladimir Medinski.
« Avec Moscou, les mots ne fonctionnent pas », déplore le président ukrainien, Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé, dans son allocution quotidienne, les efforts de la Russie pour saper les négociations en cours. « Avec Moscou, les mots ne fonctionnent pas », a-t-il déclaré, regrettant que « personne n’a[it] encore vu » le mémorandum de la Russie sur le règlement pacifiste. « Ils ne l’ont pas remis à l’Ukraine. Ils ne l’ont pas remis à nos partenaires », a-t-il ajouté.
Les Russes « font tout ce qu’ils peuvent pour rendre les réunions futiles », a-t-il encore accusé, dénonçant « une autre tromperie » de Moscou et réitérant son appel à des sanctions fortes.
Le FMI s’accorde avec le gouvernement ukrainien en vue du versement de 500 millions de dollars d’aide
Le Fonds monétaire world (FMI) a annoncé jeudi être parvenu à un accord avec le gouvernement ukrainien en vue du versement d’une nouvelle tranche de 500 millions de dollars dans le cadre du programme d’aide en cours.
L’accord doit encore être validé par le conseil d’administration du fonds pour devenir effectif, ce qui devrait avoir lieu « dans les prochaines semaines », selon le communiqué de l’organisation.
Ce nouveau déboursement porterait à 10,65 milliards de dollars les fonds d’ores et déjà alloués, sur les 15,5 milliards de dollars prévus par le programme d’aide. Ce dernier s’inscrit dans un huge plan world d’aide d’un montant complete de 122 milliards de dollars, approuvé en mars 2023 par l’ensemble des pays soutenant l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe.
Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU convoquée jeudi à l’initiative de l’Ukraine
Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une « réunion importante » jeudi 29 mai concernant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et ses attaques continues contre les civils, annonce le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, sur X.
« A la suite des récentes attaques russes qui ont fait des victimes civiles, nous attendons des déclarations fermes de la phase de nos partenaires, réaffirmant le large consensus world sur la nécessité de forcer la Russie à accepter un cessez-le-feu complete pour permettre un processus de paix significatif », a précisé le ministre.
« Tant que la Russie retarde le processus de paix et lance des attaques brutales sur notre pays et notre peuple, la pression sur l’agresseur continuera d’augmenter », a fait valoir M. Sybiha, réitérant la volonté de Kiev de négocier avec l’aide de ses partenaires européens et américains.
La Russie accuse l’industrie militaire serbe de lui « tirer dans le dos » en livrant des armes à l’Ukraine
Le service de renseignement extérieur russe (SVR) a accusé jeudi les entreprises d’armement serbes d’essayer de « tirer dans le dos » de Moscou, pourtant un allié historique de Belgrade, en vendant des munitions à l’Ukraine. « Les entreprises de défense serbes, en dépit de la “neutralité” officielle de Belgrade, continuent de livrer des munitions à Kiev », a affirmé le SVR dans un communiqué publié sur son field.
Selon cette source, ces sociétés utilisent de « faux certificats » dissimulant le destinataire closing et font transiter les munitions thru des pays tiers, notamment des membres de l’OTAN, « comme la République tchèque, la Pologne et la Bulgarie ». « Dernièrement, des alternate choices exotiques, impliquant des gouvernements africains, sont également employées », a ajouté le SVR, dénonçant des « activités antirusses ».
Une centaine de milliers d’obus et un million de cartouches d’armes automatiques ont été envoyés à Kiev depuis la Serbie, affirme encore le SVR sans préciser depuis quelle date exactement. Le SVR accuse ensuite nommément les entreprises Yugoimport SDPR, Zenitprom, Krusik, Sofag, Reyer DTI, Sloboda et Prvi Partizan de participer à ces livraisons qui n’ont pour « seul objectif » que de « tuer et mutiler » des soldats et des civils russes.
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