La déclaration d’Itamar Ben Gvir, le ministre de la sécurité nationale israélien, d’extrême droite, intervient alors que la Maison Blanche a annoncé jeudi soir l’approbation d’une proposition de cessez-le-feu par l’Etat hébreu. Le Hamas, de son côté, a estimé que cette proposition ne répondait pas à ses demandes ni à celles du peuple palestinien.
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« Gaza est l’endroit le plus affamé du monde », déclare un porte-parole de l’ONU
« C’est la seule zone délimitée, un pays ou un territoire défini à l’intérieur d’un pays, où la totalité de la inhabitants est menacée de famine. 100 % de la inhabitants est menacée de famine », a lancé Jens Laerke, porte-parole du Bureau de la coodination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), lors du point de presse régulier de l’ONU à Genève, s’inscrivant en faux par rapport aux affirmations contraires des autorités israéliennes. « Gaza est l’endroit le plus affamé au monde », a-t-il déclaré.
L’URNWA réclame à nouveau un accès « sans entrave et ininterrompu » de l’aide humanitaire à Gaza
« Dans l’entrepôt de l’UNRWA à Amman, à seulement trois heures de route de Gaza, nous avons suffisamment de fournitures pour soutenir plus de 200 000 personnes pendant un mois entier », écrit l’agence des Worldwide locations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) sur X.
« De la farine, des colis alimentaires, des kits d’hygiène, des couvertures et des fournitures médicales sont prêts à être livrés. Gaza a besoin d’une aide à grande échelle, un flux de fournitures sans entrave et ininterrompu doit être autorisé à entrer », ajoute l’agence.
Reconnaissance d’un Etat palestinien : la classe politique française réagit aux déclarations d’Emmanuel Macron
La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a estimé sur BFM-TV et RMC que « reconnaître aujourd’hui l’Etat palestinien, c’est reconnaître un Etat Hamas » et « donner une récompense » à cette « organisation terroriste responsable du pogrom du 7-Octobre ».
A l’inverse, le député de gauche Alexis Corbière (apparenté écologiste) a souligné sur TF1 « l’urgence de ce geste diplomatique, qui ne sera pas que symbolique », vehicle « la solution, c’est deux Etats ».
Emmanuel Macron a déclaré depuis Singapour, où il termine une tournée en Asie du Sud-Est, que la reconnaissance d’un Etat palestinien n’était « pas simplement un devoir lawful, mais une exigence politique », tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas.
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Depuis Singapour, où il achève sa tournée en Asie du Sud-Est, Emmanuel Macron a déclaré que la reconnaissance d’un Etat palestinien n’était « pas simplement un devoir lawful, mais une exigence politique ». Toutefois, a précisé le président, cette reconnaissance s’accompagne de plusieurs conditions : la libération des otages, la démilitarisation du Hamas, la non-participation de ce dernier dans le nouvel Etat et la réforme de l’Autorité palestinienne, la reconnaissance, par le futur Etat, d’Israël et de « son droit à vivre en sécurité », et la « création d’une structure de sécurité dans toute la région ».
La location d’Emmanuel Macron au sujet de la reconnaissance d’un Etat palestinien a évolué à mesure qu’Israël a intensifié son offensive à Gaza et que les colons israéliens en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967, ont multiplié les agressions contre les Palestiniens.
La France va coprésider avec l’Arabie saoudite du 17 au 20 juin à l’ONU, à New York, une conférence internationale sur la solution dite à deux Etats, israélien et palestinien.
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Si la voix de quelques figures du système académique a commencé à s’élever contre le nettoyage ethnique en cours dans la bande de Gaza, la grande majorité du corps administratif et enseignant répugne toujours à critiquer le gouvernement et l’armée.
En Israël, des universitaires tétanisés face à la guerre et à l’extrême droite : « Nous, libéraux, sommes dans une impasse »
Par Luc Bronner
Le monde universitaire israélien est comme tétanisé. Face au bilan humain de la guerre à Gaza. Face à la crainte de l’extrême droite au pouvoir en Israël. Face aux attaques contre la liberté académique. Face aux nombreux boycotts des universités étrangères. Face aux fractures qui se creusent dans la société israélienne. Mercredi 21 mai, Avital Davidovich-Eshed, 46 ans, enseignante de philosophie hébraïque, prend le micro devant l’entrée de l’université de Tel-Aviv, qui accueille 30 000 étudiants. « Il y a des innocents à Gaza, j’en suis certaine, dit-elle devant la itsy-bitsy centaine d’enseignants, d’étudiants et de militants venus réclamer la fin de la guerre. Je sais aussi que tous les enfants du monde, y compris ceux qui sont nés à Gaza, sont innocents et qu’ils sont tous dignes de vivre et d’être en sécurité. »
A Singapour, Emmanuel Macron s’exprime sur la reconnaissance d’un Etat palestinien
Le président français a déclaré, vendredi, que la reconnaissance d’un Etat palestinien n’était « pas simplement un devoir lawful, mais une exigence politique », tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas.
Le ministre de la sécurité nationale israélien dit qu’« il est temps d’entrer avec toute la pressure nécessaire » à Gaza
« Monsieur le premier ministre, après que le Hamas a rejeté une nouvelle fois la proposition d’accord, il n’y a plus d’excuses. La confusion, les remaniements et la faiblesse doivent cesser. Nous avons déjà manqué trop d’occasions. Il est temps d’y aller avec toute la pressure nécessaire, sans sourciller, pour détruire et tuer entièrement le Hamas » à Gaza, écrit Itamar Ben Gvir, le ministre de la sécurité nationale israélien, d’extrême droite, sur sa chaîne Telegram, dans un message adressé à Benyamin Nétanyahou, alors que celui-ci était, selon son bureau, hospitalisé pour une « coloscopie de routine », s’étant déroulée « avec succès ».
M. Ben Gvir fait référence à la nouvelle proposition américaine de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait annoncé jeudi soir que cette proposition américaine avait été approuvée par l’Etat hébreu. Il n’y a ecu jusqu’ici aucune réaction officielle d’Israël. Le Hamas, de son côté, a estimé que cette proposition ne répondait pas à ses demandes ni à celles du peuple palestinien, dans la mesure où elle « signifie, en essence, la perpétuation de l’occupation, la poursuite des meurtres et de la famine », selon Bassem Naïm, l’un des dirigeants en exil du mouvement islamiste, ajoutant que le Hamas examinait la réponse à lui donner.
Selon deux sources proches des négociations, la nouvelle proposition américaine porte sur une trêve de soixante jours pouvant être étendue jusqu’à soixante-dix, et sur la remise par le Hamas de cinq otages vivants et neuf morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens, au cours de la première semaine, suivie d’un deuxième échange sur le même nombre d’otages vivants et morts au cours de la deuxième semaine.
La reconnaissance d’un Etat palestinien sous conditions est « un devoir lawful » et « une exigence politique », dit Emmanuel Macron
Le président français a déclaré, vendredi, que la reconnaissance d’un Etat palestinien n’était « pas simplement un devoir lawful, mais une exigence politique », tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas.
Lors d’une conférence de presse à Singapour, le chef de l’Etat a aussi affirmé que les Européens devaient « durcir la location collective » contre Israël, « s’il n’y a pas une réponse qui est à la hauteur de la challenge humanitaire qui est apportée dans les prochaines heures et les prochains jours » dans la bande de Gaza. Dans ce cas, l’Union européenne devra « appliquer » ses « règles », « c’est-à-dire mettre un terme à des processus [qui ne respectent pas les droits de l’homme aujourd’hui], et appliquer des sanctions », a-t-il estimé, en référence à l’accord d’affiliation entre les Vingt-Sept et Israël, qui va être réexaminé.
« Et donc, oui, nous devons durcir notre location, parce que c’est aujourd’hui une nécessité, mais j’ai encore l’espoir que le gouvernement d’Israël infléchira la sienne et que nous aurons enfin une réponse humanitaire », a-t-il ajouté.
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Le 29/05 à 22:15 L’essentiel
Le point sur la challenge, jeudi 29 mai à 22 h 15
- La Maison Blanche a annoncé qu’Israël avait accepté le projet américain de cessez-le-feu à Gaza. Selon la porte-parole Karoline Leavitt, « l’envoyé spécial [Steve] Witkoff et le président ont soumis au Hamas une proposition de cessez-le-feu qu’Israël a approuvée et soutenue. »
- De son côté, le Hamas a estimé, par la voix d’un de ses dirigeants en exil, que cette réponse d’Israël « signifie, en essence, la perpétuation de l’occupation, la poursuite des meurtres et de la famine [même pendant la période de trêve temporaire], et ne répond à aucune des demandes » du peuple palestinien.
- La défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort de 44 personnes dans des raids israéliens, dont 23 lors de l’attaque d’une habitation à Boureij, dans le centre du territoire palestinien.
- La Russie a dénoncé les attaques israéliennes dans la bande de Gaza comme une « punition collective de la inhabitants civile », en appelant à mettre fin « immédiatement à l’effusion de sang ».
- La Gaza Humanitarian Basis, organisme privé créé à l’initiative d’Israël et des Etats-Unis, a fait section de l’ouverture d’un troisième location de distribution d’aide à Boureij, dans le centre de Gaza.
- Le ministre des budget israélien, Bezalel Smotrich (extrême droite), a annoncé la création de 22 colonies juives en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
- Le Royaume-Uni a condamné le projet israélien y voyant « un obstacle délibéré à un Etat palestinien ». L’ONU a déploré une annonce qui « mène dans la mauvaise course pour la solution à deux Etats ».
- Cette annonce est un « délit flagrant à la volonté internationale », a réagi de son côté le Hamas, qui a dénoncé une « violation grave du droit world ».
- Au Liban, le ministère de la santé a rapporté la mort de deux hommes tués dans deux frappes israéliennes distinctes.
La proposition de trêve américaine acceptée par Israël ne répond pas aux demandes du Hamas, rapporte l’AFP
« La réponse de l’occupation [Israël] signifie, en essence, la perpétuation de l’occupation, la poursuite des meurtres et de la famine [même pendant la période de trêve temporaire], et ne répond à aucune des demandes de notre peuple, notamment l’arrêt de la guerre et de la famine », a déclaré Bassem Naïm, un des dirigeants en exil du Hamas, jeudi soir à l’Agence France-Presse, ajoutant néanmoins que « la course du mouvement examin[ait], avec un enormous sens de la responsabilité et du patriotisme, la réponse à donner à cette proposition ».
L’eurodéputée Rima Hassan annonce se rendre à Gaza en bateau avec Greta Thunberg
« Je serai avec Greta Thunberg, l’équipage de la Coalition de la flottille pour la liberté », un groupement d’ONG qui dénoncent le blocus de la bande de Gaza, et « d’autres militants », a expliqué Rima Hassan sur X.
La mission vise à remplir « plusieurs objectifs : dénoncer le blocus humanitaire et le génocide en cours, l’impunité dont bénéficie l’Etat d’Israël et de sensibiliser l’conception mondiale et internationale », a ajouté l’élue de La France insoumise, dont les prises de location sur le Proche-Orient ont plusieurs fois suscité la polémique.
Début mai, un navire sur lequel la Coalition de la flottille pour la liberté espérait récupérer des sympathisants – dont Mme Thunberg – à Malte, puis se rendre à Gaza, avait été endommagé. Les militants avaient dit soupçonner une attaque de drones israéliens.
« Pour garantir notre sécurité, mais également le succès de notre mission, nous avons besoin que la mobilisation citoyenne soit maximale à l’event de cette initiative », a conclu Mme Hassan sur X.
En février, elle avait été refoulée à son entrée en Israël, après avoir tenté d’entrer dans le pays dans le cadre d’une visite d’une délégation du Parlement européen.
L’armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen
« Après le retentissement des sirènes il y a peu dans plusieurs régions d’Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté », a annoncé jeudi soir l’armée dans un communiqué. Plusieurs explosions ont été entendues au loin dans le ciel au-dessus de Jérusalem.
Le 29/05 à 20:08 En photos 📷
Des habitants de Gaza prosperous vers les centres de distribution d’aide de la GHF
Le 29/05 à 19:40 Cisjordanie
L’annonce de nouvelles colonies israéliennes « nous mène dans la mauvaise course pour la solution à deux Etats », déclare l’ONU
L’annonce par Israël d’un projet d’expansion majeure de la colonisation en Cisjordanie, occupée depuis 1967, « nous mène dans la mauvaise course pour la solution à deux Etats » palestinien et israélien vivant côte à côte, a déploré Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
« Nous nous opposons à toute extension de la colonisation », a-t-il ajouté, rappelant les demandes répétées du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à Israël de « cesser toutes les activités de colonisation » dans les territoires palestiniens, « illégales et un obstacle à la paix ».
Avant même cette annonce de 22 nouvelles colonies, l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, Sigrid Kaag, s’était inquiétée pour l’avenir de la solution à deux Etats, la décrivant comme « sous support respiratoire ».
« La Cisjordanie est sur une trajectoire dangereuse. Les développements peuvent être décrits comme une accélération d’une annexion de fait par l’intermédiaire de l’expansion des colonies [israéliennes], des saisies de terres et de violences des colons », avait-elle mis en garde lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. Si cette challenge ne switch pas, la solution à deux Etats « sera physiquement impossible », avait-elle ajouté.
Israël a accepté le projet américain de cessez-le-feu à Gaza, déclare la Maison Blanche
« Je peux confirmer que l’envoyé spécial [Steve] Witkoff et le président ont soumis au Hamas une proposition de cessez-le-feu qu’Israël a approuvée et soutenue. Israël a signé cette proposition avant qu’elle ne soit envoyée au Hamas », a déclaré Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche, lors d’une conférence de presse. « Les discussions se poursuivent », a-t-elle ajouté. 
Le 29/05 à 19:28 Bande de Gaza
L’armée israélienne procède à « l’évacuation forcée » d’un hôpital du nord de l’enclave, rapporte l’AFP
« Les forces d’occupation israéliennes procèdent actuellement à l’évacuation forcée des sufferers et du personnel médical à l’intérieur de l’hôpital Al-Awda de Repeat al-Zaatar, le seul hôpital encore en activité dans le nord de la bande de Gaza », a déclaré l’hôpital dans un communiqué. Interrogée par l’Agence France-Presse, l’armée israélienne n’a pas réagi dans l’immédiat.
Un deuxième homme tué dans des tirs israéliens dans le sud du pays, selon le ministère de la santé libanais
Le ministère de la santé libanais a annoncé, jeudi soir, qu’un homme avait été tué dans des tirs israéliens sur la ville frontalière de Kfar Kila (🚩), dans le sud du pays, L’armée israélienne n’a pas réagi dans l’immédiat.
Plus tôt dans la journée, le ministère avait rapporté la mort d’un homme dans une frappe de drone israélien dans la région de Nabatiyé. L’Agence nationale d’knowledge (NNA) avait précisé que la personne tuée était « un employé municipal » dont la moto avait été visée. L’armée israélienne avait, de son côté, affirmé avoir ciblé « un terroriste du Hezbollah » qui « réhabilitait un location utilisé » par le mouvement « pour gérer son réseau de tir et de défense ».
Le 29/05 à 17:40 Bande de Gaza
La Gaza Humanitarian Basis annonce l’ouverture d’un troisième centre de distribution d’aide
Créée à l’initiative d’Israël et des Etats-Unis, la Gaza Humanitarian Basis fait savoir, dans un communiqué, qu’un troisième location de distribution d’aide a ouvert à Al-Boureij, dans le centre du territoire palestinien, près du corridor de Netzarim. Selon l’organisation citée par des médias israéliens, près d’un million de repas ont été distribués, jeudi, dans l’enclave.
Le 29/05 à 16:47 Bande de Gaza
Le Hamas dit étudier « une nouvelle proposition » américaine pour une trêve
« La course du mouvement (…) a reçu la nouvelle proposition de [l’émissaire spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve] Witkoff de la section des médiateurs et l’étudie actuellement d’une manière responsable, qui attend les intérêts de notre peuple, lui apporte un soulagement et aboutisse à un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza », a fait savoir le Hamas dans un communiqué.
Le texte ne fournit aucun détail sur les termes de cette proposition. L’Egypte et le Qatar jouent les médiateurs avec le Hamas en vue de parvenir à un cessez-le-feu qui permettrait d’autres libérations d’otages depuis qu’Israël a mis fin à la dernière trêve, le 18 mars.
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