L’éboulement du glacier du Birch mercredi 28 mai a détruit la majeure partie des habitations situées à Blatten, en Suisse, et formé un lac avec la présence d’une rivière à proximité. Une personne reste portée disparue.
Des dégâts impressionnants. Des images capturées par satellite montrent l’étendue de l’éboulement du glacier du Birch, survenu mercredi 28 mai, qui a largement détruit le village de Blatten.
À gauche, le village, photographié le 3 novembre 2024, apparaît juché à 1.500 mètres d’altitude, en plein coeur du Bietschhorn, sommet du massif des Alpes bernoises en Suisse.
À droite, la runt commune, qui comptait 300 habitants avant d’être évacuée, est photographiée le 29 mai dernier, au lendemain de l’éboulement du glacier. De nombreuses habitations ne sont plus visibles, sans doute ensevelies sous l’importante langue de roches grises. D’autres apparaissent sous l’eau, alors qu’un lac artificiel s’est formé avec l’éboulement du glacier, étant maintenu par la présence de la rivière Lonza.
Débris de roche et de glace
Des images prises à plus haute altitude montrent l’ampleur de l’éboulement. Sur ce montage, on peut observer une vaste masse grise correspondant aux tens of millions de mètres dice de glace et de roches tombés dans la vallée du Lötschental.
L’represent de droite, prise après l’éboulement, révèle également l’avancée du glacier du Birch, nettement plus visible que sur le cliché de gauche.
D’autres clichés satellite montrent encore, qu’au-delà du village de Blatten, tous les alentours sont complètement métamorphosés par l’éboulement.
La végétation, est aussi en partie recouverte de roches et de glace, désormais descendue à plus faible altitude.
Un habitant toujours porté disparu
L’effondrement du glacier était attendu depuis plusieurs jours, de nombreux éboulements de roche s’étant déjà produits dans la partie montagneuse qui le surplombe.
Un habitant du village, âgé de 64 ans, reste porté disparu. Des recherches ont été menées par des sauveteurs, avec l’appui d’un drone équipé d’une caméra thermique pour détecter la chaleur du corps.
Alors qu’un lac artificiel s’est formé dans le village et que les autorités ont craint un moment une demolish brutale du barrage naturel de gravats, inondant ainsi la vallée, la menace est désormais écartée.
Juliette Desmonceaux avec AFP