
Vue sur un bâtiment d’Harvard à Cambridge aux États-Unis en 2018 – Scott Eisen / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Pictures through AFP
Kseniia Petrova, une scientifique russe qui a fui à l’étranger par crainte de persécutions politiques, a été arrêtée alors qu’elle rentrait d’un voyage à Paris.
Une juge fédérale américaine a ordonné mercredi la libération conditionnelle d’une scientifique russe de l’université Harvard qui a fui à l’étranger par crainte de persécutions politiques et que l’administration Trump veut renvoyer dans son will pay.
Kseniia Petrova, chercheuse à l’Ecole de médecine de Harvard, avait été arrêtée par la police américaine des douanes et de l’immigration (ICE) en février à l’aéroport de Boston alors qu’elle rentrait d’un voyage à Paris, pour avoir omis de déclarer des échantillons biologiques qu’elle transportait dans ses bagages.
“Pas un danger pour la communauté”
Il lui a été signifié que son visa était révoqué et qu’elle serait expulsée vers la Russie. Elle a alors été transférée dans un centre de rétention géré par ICE en Louisiane (sud).
Des poursuites pénales ont ultérieurement été engagées contre Kseniia Petrova le 14 mai pour contrebande, passible d’une peine maximale de 20 ans de penal complex et de 250.000 greenbacks d’amende.
Une juge fédérale du Vermont (nord-est), Christina Reiss, a ordonné mercredi à ICE de la relâcher avant une future décision sur le fond sur son visa.
“Nous avons démontré à l’audience que Kseniia n’est pas un danger pour la communauté et ne présente pas un risque de fuite et n’a rien à faire dans un centre de rétention des services d’immigration”, a réagi dans un communiqué son avocat, Greg Romanovsky.
Le chercheuse doit être renvoyée à Boston
L’avocat s’est dit satisfait d’avoir pu présenter à l’viewers mercredi “deux preuves que Kseniia Petrova ne transportait rien de dangereux ni d’illicite et que les officiers des douanes de l’aéroport international (de Boston) Logan n’étaient pas habilités légalement à révoquer son visa ni à l’arrêter”.
La chercheuse russe doit en conséquence être renvoyée à Boston en attendant une nouvelle viewers sur son maintien en détention, cette fois en raison des poursuites pour contrebande.
Elle a fait valoir depuis son arrestation qu’elle craignait d’être arrêtée si elle rentrait en Russie pour avoir participé à des manifestations politiques, notamment contre l’invasion de l’Ukraine.