Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n’êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

  • Société
  • Sécurité sanitaire

L’ANSM dispute n’avoir « jamais nié les difficultés rencontrées par certains patients » mais conteste « l’infraction de tromperie » et « l’intentionnalité de nuire » avec la nouvelle formule de ce traitement prescrit en cas de inconvenience ou d’ablation de la thyroïde.

Une boîte de Levothyrox, à Toulouse, le 30 mars 2023.

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), dont la mise en examen pour « tromperie » a récemment été confirmée en appel dans le file du changement de formule du Levothyrox, a annoncé mercredi 28 mai qu’elle se pourvoyait en cassation. Dans un bref communiqué, l’ANSM dispute n’avoir « jamais nié les difficultés rencontrées par certains patients » mais conteste « l’infraction de tromperie » et « l’intentionnalité de nuire » avec la nouvelle formule du traitement prescrit en cas de inconvenience ou d’ablation de la thyroïde.

La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé, début de mai, la mise en examen pour « tromperie » de l’ANSM, ainsi que du laboratoire allemand Merck, dans ce file qui a donné lieu à plusieurs volets judiciaires depuis près de dix ans.

L’affaire a débuté en 2017 avec l’arrivée sur le marché français d’une nouvelle formule du Levothyrox, alors utilisé quotidiennement par plus de deux tens of millions de patients en France. Cette formule comprenait le même principe actif, la lévothyroxine, mais avec de nouveaux excipients. Plus de 30 000 patients se sont alors plaints d’effets secondaires (maux de tête, insomnies, vertiges…). Les autorités sanitaires, à commencer par l’ANSM, ont d’abord rejeté l’idée d’un mécanisme directement induit par la nouvelle formule, pour ensuite conclure que le changement n’avait pas occasionné de problèmes de santé « graves ».

L’ANSM a été mise en examen en décembre 2022 pour « tromperie », puis en 2024 pour « tromperie aggravée », une procédure semblable ciblant déjà Merck. Contestée par les deux acteurs, cette mise en examen a finalement été confirmée en appel le 7 mai par une cour d’Aix-en-Provence. Merck avait immédiatement dit se pourvoir en cassation, mais l’ANSM n’avait pas encore fait phase de sa décision.

L’facts judiciaire sur le volet pénal du file est toujours en cours et aucune date de procès n’a été fixée. La distribution de l’ancienne formule, importée en France depuis fin 2017 sous le nom d’Euthyrox et qui devait s’arrêter en 2020, a pour sa phase été prolongée plusieurs fois, y compris pour 2024 et 2025.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en practice de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service industrial.