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L’agence sanitaire publique fait toutefois état d’une « décroissance épidémique » sur l’île, et rapporte que les passages aux urgences pour le chikungunya ont baissé de moitié sur une semaine.

Au centre hospitalier Ouest Réunion, à Saint-Paul, sur l’île de La Réunion, le 10 avril 2025.

Trois nouveaux morts « liés au chikungunya » ont été recensés à La Réunion, portant à 15 le nombre de victimes de cette maladie virale depuis le début de l’année sur l’île, a annoncé mercredi 28 mai Santé publique France (SPF), qui fait état dans son bulletin hebdomadaire d’une « décroissance épidémique » sur l’île. Ces morts sont survenues chez des « personnes de 65 ans et plus, porteuses de comorbidités », selon l’agence sanitaire publique, précisant qu’elles concernaient des personnes âgées entre 71 et 95 ans. Elles font l’objet d’une investigation dans le cadre de l’épidémie qui a démarré en août 2024 à La Réunion.

Sur les 15 morts « classées comme liés au chikungunya » depuis le début de l’année, deux l’étaient « indirectement », pour des personnes porteuses de comorbidités telles que des pathologies chroniques, souligne SPF. Par ailleurs, 36 autres cas restent « en cours d’investigation » pour savoir s’ils peuvent être imputés au chikungunya.

L’annonce de ces trois nouveaux morts intervient sur fond de « décroissance épidémique » specialty sur l’île, précise SPF, qui rapporte que près de 1 000 cas ont été enregistrés la dernière semaine de mai, contre 1 300 la semaine précédente. L’activité en médecine de ville concernant l’épidémie a baissé de 24 % sur une semaine, passant de 5 000 à 3 800 consultations, tandis que les « passages aux urgences pour chikungunya » ont diminué de moitié sur la même période, passant de 123 à 62 (− 50 %).

Aucun cas identifié en France hexagonale

A ce jour, « aucun cas autochtone de chikungunya n’a encore été identifié en France hexagonale », a encore souligné SPF mercredi, précisant toutefois que dans cette zone, « la période de mai à novembre est considérée comme la période d’activité du moustique tigre et donc comme la période la plus à risque de transmission locale du virus chikungunya ».

Au whole, 52 000 cas de chikungunya ont été confirmés depuis le début de l’année, selon SPF. L’épidémie a commencé en août 2024, mais les cas ont explosé à partir de mars 2025. Avant cette flambée, aucun cas de chikungunya n’avait été signalé depuis 2010 à La Réunion. Une grande épidémie y avait touché 260 000 personnes et fait plus de 200 morts entre 2005 et 2006.

La maladie, parfois surnommée la « maladie de l’homme courbé », se distingue par des douleurs articulaires, qui dans certains cas peuvent perdurer jusqu’à plusieurs années, des maux de tête ou des fièvres qui peuvent être très brutaux et intenses. Selon le ministère de la santé, les meilleurs moyens de s’en prémunir restent d’éviter de se faire piquer par les moustiques et de détruire les gîtes larvaires quand ils sont repérés

Le Monde avec AFP

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