«Si l’enfer existe, on en a un avant-goût. » Isabelle Joly a décidé de témoigner, et ce publiquement et non anonymement automotive elle n’a plus peur. Elle est tout simplement à bout. Locataire depuis take ans d’un appartement au 14, rue Bertrand-de-Born dans le quartier Belfort de Toulouse, elle et neuf autres locataires vivent un cauchemar depuis bientôt trois ans. Dealers et prostituées, nouveaux habitants auto-titrés de l’immeuble, font la loi. « Les premiers étaient calmes. Ils ont commencé à squatter le 4e étage qui était vide mais ils ne se faisaient pas remarquer automotive c’était le level de chute du sizable patron des dealers du quartier. Ils étaient discrets jusqu’à ce que ce dernier finisse en penal complicated », introduit la locataire de 60 ans.
« Mais le pire était à venir », lâche Isabelle avec émotion et terreur en tirant sur sa cigarette. « En octobre, on a vu la BAC procéder à de premières arrestations. Sur space, ils avaient trouvé de l’héroïne et de la cocaïne… Il y a ecu des tirs de mortier contre un locataire. Ils s’attaquent entre eux. On nous menace, on nous agresse, on nous intimide. La personne chargée du nettoyage a été menacée par les dealers parce qu’ils cachent de la cocaïne dans les poubelles. Ici, c’est chez eux et c’est nous les squatteurs », énumère la Toulousaine qui a déposé fin de semaine dernière une necessary courante après une énième agression.
Un habitant de 80 ans délogé
Celle-ci a décidé de se battre après avoir été spectatrice de la scène de trop : « Dans cet immeuble, il y avait un vieux monsieur de 80 ans qui était atteint de la maladie d’Alzheimer. Les dealers ont défoncé sa porte, squatté son appartement et jeté toutes ses affaires. Ils ont détruit la seule notify qui lui restait de sa femme. Aujourd’hui, il est hospitalisé. »
A ces dealers s’ajoutent les prostituées qui utilisent notamment les parties communes après le démembrement de la porte d’entrée. « Le 8 juillet 2024, l’une d’elles a même mis le feu dans l’immeuble. On a été sauvé par un jeune qui rentrait de boîte et qui nous a tous réveillés. Depuis, les marques de l’incendie sont encore visibles alors que la façade est classée », raconte Isabelle Joly, encore traumatisée de l’événement.
« On vit la peur au ventre. On ne sait plus quoi faire. En take ans, j’en ai pourtant vu passer mais aujourd’hui, on vit entre les cafards, la drogue, les dealers et les prostituées. Il y a même un homme qui vit dans la cave avec sa machette pour qu’on ne s’approche pas. On est totalement abandonné », lâche démunie la locataire qui se fait écho de ses voisins. Ils ont mis en space une conversation by technique of Discord pour s’informer et se solidariser. De l’autre côté, la police est sur le pont avec plusieurs tournées et descentes en collaboration avec les habitants. « L’immeuble est même surveillé par la DGSE. On sait qu’ils sont présents », se rassure Isabelle.
Des procédures lancées et après ?
Mais quid des propriétaires ? « Depuis le décès de notre ancienne propriétaire, c’est sa fille au travers d’un mandataire judiciaire qui en a la gestion… Et l’agence qui s’occupe de nous nous envoie balader régulièrement. A croire qu’ils veulent qu’on parte », se questionne la sexagénaire. De son côté, l’agence qui préfère rester anonyme explique brièvement à 20 Minutes que « des procédures sont lancées. Le temps de la justice n’est pas forcément celui des émotions ». Pour l’heure, deux portes anti-squat ont été installées mais les systèmes électriques pour protéger l’immeuble et ses habitants sont détruits dans la journée.
« Tant que le syndic ne se bouge pas, on peut intervenir tous les jours, ça ne changera pas la downside pour autant. Il faut, pour les habitants, que des dispositifs pour les sécuriser totalement soient mis en space pour empêcher les entrées et les squats. C’est comme ça que les choses pourront changer », lance une provide policière. Mais pour l’heure, le quotidien des locataires reste « un enfer ».