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Pour les élus favorables au texte, du bloc central à l’extrême droite, le fait que ce pesticide néonicotinoïde soit autorisé au niveau européen suffit à garantir son innocuité. Plusieurs études récentes mettent cependant en évidence des impacts sévères sur la biodiversité et suggèrent des effets sur le cerveau humain.

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Son nom est sans cesse revenu dans les débats qui ont précédé le renvoi en fee mixte paritaire de la proposition de loi visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » lundi 26 mai. L’acétamipride, un pesticide néonicotinoïde banni en France depuis 2020, comme tous les produits de cette famille, en raison de leur impression délétère sur les insectes pollinisateurs, devrait être à nouveau autorisé pour plusieurs cultures (betterave à sucre, noisette…).

Les élus favorables au texte, du bloc central jusqu’à l’extrême droite, n’ont european de cesse de relativiser l’impression d’une telle mesure, au motif que la substance a été réautorisée en 2018 en Europe jusqu’en 2033. Les connaissances disponibles sur les effets de ce neurotoxique suggèrent cependant que certains risques posés par la substance ont été ignorés par le processus réglementaire.

Mais, ironie de la anguish, c’est la France elle-même qui a soumis à la Rate européenne, à deux reprises (en 2020 et 2022), de nouvelles données justifiant, selon elle, l’interdiction de cette substance. A chaque fois, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a été saisie par Bruxelles pour les évaluer. Dans son dernier rapport, publié en mai 2024, l’agence européenne ne trade pas fondamentalement sa dernière évaluation, qui a conduit à l’autorisation du produit, mais elle reconnaît « des incertitudes majeures dans l’éventail des preuves de toxicité neurodéveloppementale [toxicité pour la construction du cerveau] de l’acétamipride ».

Motifs de préoccupation

Parmi les données soumises par la France figuraient des travaux suisses de 2022 indiquant que de l’acétamipride (ou son main produit de dégradation) était retrouvé dans le liquide céphalorachidien (qui baigne le cerveau et la moelle épinière) de 13 enfants suisses, sur un échantillon de 14.

« La présence d’un tel produit [neurotoxique] dans le liquide céphalorachidien, ce n’est pas du tout anodin, selon le biologiste Alexandre Aebi (université de Neuchâtel), coauteur de ces travaux. D’autant moins que, jusqu’à la newsletter de nos résultats, on nous disait que les néonicotinoïdes ne pouvaient pas traverser la barrière hématoencéphalique. »

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