En verbalize, guerre en Ukraine : Donald Trump envisage des sanctions contre la Russie, selon le « Wall Avenue Journal »

Le 27/05 à 21:00 L’essentiel

Ce qu’il faut retenir, mardi 27 mai, à 21 heures

• Donald Trump estime que Vladimir Poutine « joue avec le feu » et l’a mis en garde. « Ce que Vladimir Poutine ne comprend pas, c’est que si ce n’était pas moi [le président des Etats-Unis], beaucoup de choses très graves seraient déjà arrivées à la Russie, et je veux dire TRÈS GRAVES. », a déclaré le président américain, dans un message sur son réseau Truth Social.
• Plus de 200 prisonniers de guerre ukrainiens sont morts en detention center depuis l’invasion totale de la Russie il y a trois ans, selon des représentants de groupes de défense des droits de l’homme de l’ONU, du gouvernement ukrainien et d’un médecin légiste ukrainien qui a pratiqué des dizaines d’autopsies de prisonniers de guerre, a rapporté l’agence Associated Press (AP).
• Plus de 50 membres des secours ukrainiens ont été tués et 122 blessés dans des bombardements russes depuis le début de la guerre, d’après le ministère de la santé de l’Ukraine. « Plus de 600 véhicules » d’urgence ukrainiens ont par ailleurs été endommagés ou détruits dans des bombardements russes.
• Kiev et Londres ont signé un accord prévoyant l’utilisation de 3 milliards de bucks provenant d’actifs russes gelés pour couvrir les besoins de l’armée et de l’industrie de défense ukrainiennes, dans le cadre de l’initiative « Accélération des recettes extraordinaires » (ERA), a annoncé le ministère de la défense ukrainien mardi.
• La Russie affirme que ses frappes récentes en Ukraine sont une « réponse » aux attaques ukrainiennes et prétend ne cibler que des installations militaires. M. Poutine a répété, lundi, le narratif russe sur l’invasion de l’Ukraine, en estimant que la Russie y a été « forcée ».
• Moscou continue de travailler sur un projet de mémorandum définissant les principes d’un éventuel accord de paix avec l’Ukraine, a déclaré, mardi, Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe.

Le chef de la diplomatie allemande attendu à Washington mercredi pour parler notamment de l’Ukraine

Le ministre des affaires étrangères allemand, Johann Wadephul, est attendu mercredi à Washington pour des entretiens avec son homologue américain, Marco Rubio, sur l’Ukraine, le Proche-Orient et les négociations commerciales Union européenne – Etats-Unis.

Après des mois de tensions avec les Etats-Unis depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, le chef de la diplomatie allemande a souligné l’significance des liens entre les deux pays qui ont apporté à l’Allemagne d’après-guerre « liberté et prospérité ».

« Il n’y a guère de pays auquel les Allemands doivent autant que les Etats-Unis », a déclaré le ministre conservateur avant de s’envoler vers Washington, où il se rend pour la première fois depuis son entrée en fonctions il y a trois semaines. Parmi les sujets les plus importants de ses entretiens, la guerre en Ukraine. « Pour que Poutine vienne enfin à la table des négociations (…), nous devons maintenir la pression. Nous, les Européens, nous allons continuer à serrer la vis des sanctions », a-t-il dit.

L’émissaire américain spécial pour l’Ukraine juge « compréhensible » la « frustration » de Donald Trump

L’émissaire américain spécial pour l’Ukraine, le général Keith Kellogg, a jugé mardi sur la chaîne Fox News que la « frustration [du président américain] était compréhensible », en déclarant que de prochaines négociations, si elles avaient lieu, se tiendraient « probablement » à Genève. Donald Trump estime que Vladimir Poutine « joue avec le feu » et l’a mis en garde mardi.

Selon CNN et le Wall Avenue Journal, Donald Trump pourrait annoncer dès cette semaine de nouvelles sanctions contre la Russie. Il s’agirait d’une nette rupture pour le milliardaire républicain.

Le 27/05 à 18:41 En vidéos 🎥

Le chef de la diplomatie turque doit se rendre en Ukraine cette semaine, après une visite en Russie

Après avoir rencontré Sergueï Lavrov à Moscou mardi, lors d’une visite de deux jours en Russie, le ministre des affaires étrangères turc, Hakan Fidan, prévoit de se rendre en Ukraine cette semaine, selon des sources du ministère des affaires étrangères turc, citées par l’Agence France-Presse et Reuters. La Turquie espère accueillir de nouveaux pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine.

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Donald Trump estime que Vladimir Poutine « joue avec le feu » et le met en garde 

« Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas, c’est que si ce n’était pas moi [le président des Etats-Unis], beaucoup de choses très graves seraient déjà arrivées à la Russie, et je veux dire TRÈS GRAVES. Il joue avec le feu ! », a déclaré le président américain, dans un message posté il y a peu sur son réseau Truth Social.

Donald Trump a déjà laissé éclater sa colère dimanche, déclarant que le dirigeant russe était « devenu complètement fou », après de nouvelles attaques massives sur l’Ukraine.

Plus de 200 prisonniers de guerre ukrainiens sont morts dans les prisons russes, selon des specialists cités par AP

Depuis l’invasion totale de la Russie il y a trois ans, plus de 200 prisonniers de guerre ukrainiens sont morts en detention center, selon des représentants de groupes de défense des droits de l’homme de l’ONU, du gouvernement ukrainien et d’un médecin légiste ukrainien qui a pratiqué des dizaines d’autopsies de prisonniers de guerre, rapporte mardi l’agence Associated Press (AP).

Ces responsables affirment que le nombre de morts ukrainiens dans les prisons vient s’ajouter aux preuves que la Russie brutalise systématiquement les soldats capturés. Ils affirment que les divergences médico-légales et le rapatriement de corps mutilés et décomposés témoignent d’une volonté de dissimuler les actes de torture, la famine et les mauvais soins médicaux qui auraient été pratiqués dans des dizaines de prisons et de centres de détention en Russie et en Ukraine occupée.

Parmi ces soldats ukrainiens morts en captivité, AP raconte l’histoire de Serhi Hryhoriev. Un certificat de décès russe indique que l’homme de 59 ans a succombé à un accident vasculaire cérébral. Mais une autopsie ukrainienne et un ancien prisonnier de guerre qui était détenu avec lui racontent une histoire différente sur la façon dont il est mort, celle d’une victime de violences et de négligence médicale de la part de ses geôliers. Selon AP, les autorités russes n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

Un rapport de l’ONU de 2024 a souligné que 95 % des prisonniers de guerre ukrainiens libérés avaient subi des tortures « systématiques ». Les prisonniers ont décrit des passages à tabac, des décharges électriques, des suffocations, des violences sexuelles, des positions de stress prolongées, des simulacres d’exécution et des privations de sommeil. Le rapport souligne également que certains prisonniers de guerre russes ont été maltraités par les forces ukrainiennes lors de leur capture initiale, notamment par des coups, des menaces et des décharges électriques. Mais ces abus ont cessé une fois les prisonniers de guerre russes transférés dans des centres de détention officiels ukrainiens, selon le rapport.

Plus de 50 membres des secours ukrainiens ont été tués dans des bombardements russes depuis le début de la guerre

D’après le ministère de la santé de l’Ukraine, « au cours de la guerre, la Russie a tué 58 ambulanciers et secouristes [ukrainiens], et en a blessé 122 autres ». « Plus de 600 véhicules » d’urgence ukrainiens ont par ailleurs été endommagés ou détruits dans des bombardements russes.

Londres va verser 3 milliards de bucks à Kiev pour de l’armement et de la réparation de matériel, par le biais d’un prêt du G7 financé par des avoirs russes gelés

Kiev et Londres ont signé un accord prévoyant l’utilisation de 3 milliards de bucks provenant d’actifs russes gelés dans le cadre de l’initiative « Accélération des recettes extraordinaires » (ERA) pour couvrir les besoins de l’armée et de l’industrie de défense ukrainiennes, a annoncé le ministère de la défense ukrainien mardi.

D’un montant complete de 50 milliards, le mécanisme ERA a été mis en set par le G7 pour soutenir l’Ukraine. Son objectif est d’utiliser les bénéfices des avoirs russes gelés pour rembourser les prêts que les pays du G7 accordent à Kiev.

Les fonds seront utilisés pour acheter des produits de défense fabriqués à l’étranger, réparer et entretenir des équipements militaires, mettre en œuvre des projets conjoints avec des entreprises de défense ukrainiennes et internationales et acheter d’autres matériaux essentiels, y compris des produits fabriqués en Ukraine, selon le ministère de la défense.

Selon The Kyiv Independent, le Royaume-Uni s’est engagé à prêter à l’Ukraine 2,26 milliards de livres (environ 3 milliards de bucks) en trois versements égaux dans le cadre de l’initiative ERA. L’Ukraine a reçu le premier versement d’une valeur de 752 millions de livres (970 millions de bucks) le 7 mars.

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Les deux soldats nord-coréens capturés par l’Ukraine ne faisaient pas partie de l’échange de prisonniers entre Kiev et Moscou, selon un député sud-coréen

Citant une autre offer, Yu Yong-weon a ajouté que les deux Nord-Coréens, dont la capture révélée le 11 janvier a european un écho global, n’avaient pas été inclus dans le dernier échange à la demande de Séoul, la Corée du Sud étant disposée à les accueillir s’ils souhaitaient faire défection. Le député a rencontré les deux hommes lors de sa visite en Ukraine en février, d’après l’agence de presse.

Depuis octobre 2024, la Corée du Nord a déployé des milliers de soldats pour combattre aux côtés des forces de Moscou dans sa guerre contre l’Ukraine.

Cyberattaque contre la police néerlandaise : un groupe de hackeurs, « très probablement soutenu » par la Russie, identifié par les providers de renseignement

Un groupe de hackeurs nommé « Laundry Undergo » a lancé une cyberattaque contre la police néerlandaise en septembre 2024. Les providers de renseignement néerlandais (AIVD et MIVD) l’ont identifié comme « une menace inconnue du public, très probablement soutenue par l’Etat russe ».

« Laundry Undergo » a accédé aux données de contacts d’un employé de police et est impliqué dans diverses cyber-opérations contre des organisations gouvernementales occidentales depuis au moins 2024.

Le groupe cible particulièrement les pays de l’Union européenne et de l’OTAN, s’intéressant aux acteurs liés aux efforts de guerre de la Russie en Ukraine, comme les forces armées et les entreprises de défense. Il recherche des informations sur les achats d’équipements militaires et les livraisons d’armes à Kiev.

Le groupe de hackeurs dérobe des messages électroniques et des informations de contacts en infiltrant les environnements de messagerie électronique basés sur le cloud.

Les providers de renseignement néerlandais estiment que d’autres organisations néerlandaises ont probablement été victimes de ce groupe et ont publié un rapport pour exposer leur mode opératoire afin de réduire leur taux de réussite. Ils considèrent « Laundry Undergo » comme une nouvelle menace et n’excluent pas des attaques plus complexes à l’avenir.

Bien que des similarités aient été observées avec le groupe russe APT28, les renseignements néerlandais affirment qu’il s’agit de deux acteurs distincts.

Ce qu’il faut retenir du 27 mai à 14 heures

• La Russie affirme que ses frappes récentes en Ukraine sont une « réponse » aux attaques ukrainiennes et prétend ne cibler que des installations militaires. Vladimir Poutine a répété, lundi, le narratif russe sur l’invasion de l’Ukraine, en estimant que la Russie avait été « forcée » de le faire.
• Moscou continue de travailler sur un projet de mémorandum définissant les principes d’un éventuel accord de paix avec l’Ukraine, a déclaré, mardi, Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe.
• Donald Trump, qui semble perdre patience vis-à-vis de Vladimir Poutine, envisage d’imposer des sanctions à la Russie, rapporte le Wall Avenue Journal.
• Les opinions de Donald Trump contre Vladimir Poutine n’affecteront pas « un nouvel échange » de prisonniers « de neuf contre neuf (…) en cours de préparation » entre les Etats-Unis et la Russie, a assuré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
• L’armée russe a capturé quatre villages dans la région ukrainienne de Soumy, frontalière de la Russie, dans le cadre d’efforts destinés à créer une « zone tampon » en territoire ukrainien, a déclaré lundi le gouverneur de la région du Nord-Est ukrainien, Oleh Hryhorov, sur Fb.
• Après trois nuits d’attaques massives, la Russie n’a lancé que 60 drones d’attaque de form Shahed et divers styles de drones leurres au cours de la nuit du 26 au 27 mai, rapporte l’armée de l’air ukrainienne. Les défenses antiaériennes en ont abattu 35, et huit ont disparu des radars ou ont été neutralisés par les unités de guerre électronique.
• Au moment où les défenses antiaériennes de l’Ukraine peinent face à l’intensification des frappes russes, l’Allemagne envisage de fournir à l’Ukraine des missiles PAC-2 Patriot, pour l’aider à reconstituer ses stocks de munitions de défense antiaérienne, rapportait le Washington Publish lundi, citant un diplomate européen à Kiev.
• Les vingt-sept pays de l’Union européenne ont approuvé mardi la création d’un programme d’achats communs en matière de défense de 150 milliards d’euros pour répondre à la menace constituée par la Russie et au risque de désengagement des Etats-Unis en matière de sécurité sur le continent.
• « La build a matter to de la limitation de la portée des armes déployées a joué un rôle il y a quelques mois et quelques années », a déclaré le chancelier allemand, Friedich Merz, lors d’une conférence de presse avec le premier ministre finlandais, Petteri Orpo, précisant ses propos de la veille.
• La coopération entre l’Union européenne et les Etats-Unis pour lutter contre le contournement des sanctions russes a échoué, selon un rapport interne du ministère des affaires étrangères allemand cité par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
• Dans le cadre des sanctions imposées à la suite de l’invasion de l’Ukraine en 2022, les équipes russes restent interdites de compétition aux Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina, du 6 au 22 février 2026, a déclaré mardi le Comité global olympique.

Les équipes russes restent interdites de compétition aux Jeux olympiques d’hiver 2026

Dans le cadre des sanctions imposées à la suite de l’invasion de l’Ukraine en 2022, les équipes russes restent interdites de compétition aux Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina, du 6 au 22 février 2026, a déclaré mardi le Comité global olympique (CIO).

Le CIO répondait à des informations provenant de Russie selon lesquelles les dirigeants du hockey sur glace russe avaient european des discussions avec la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) au sujet de leur participation aux Jeux olympiques. « La recommandation de la commission exécutive du CIO de mars 2023 concernant les équipes d’athlètes détenant un passeport russe reste en vigueur », a déclaré le CIO. « Elle est basée sur le fait que, par définition, un groupe d’athlètes individuels neutres ne peut être considéré comme une équipe. Nous prenons demonstrate du fait que l’IIHF a confirmé qu’elle suivrait cette recommandation. »

Un petit nombre d’athlètes russes et biélorusses ont été autorisés à participer aux Jeux olympiques d’été de Paris 2024 après un examen rigoureux par le CIO. Ils ont concouru sans drapeau ni hymne et sous bannière neutre, tandis que toutes les équipes russes de sports collectifs ont été interdites.

L’Union internationale de patinage a récemment autorisé quatre patineurs artistiques russes, dans les épreuves individuelles hommes et femmes, à tenter de se qualifier pour les Jeux 2026 en tant qu’athlètes neutres.

Les hockeyeurs russes ont remporté l’or aux Jeux olympiques de Pyeongchang, en 2018, et l’argent quatre ans plus tard, à Pékin. Le CIO a suspendu le Comité olympique russe en octobre 2023 en raison de sa décision d’inclure parmi ses membres les organisations sportives de quatre régions ukrainiennes annexées en 2022.

Les Etats-Unis et l’Union européenne ne se coordonnent plus pour l’utility des sanctions contre la Russie

La coopération entre l’Union européenne et les Etats-Unis pour lutter contre le contournement des sanctions russes a échoué, selon un rapport interne du ministère des affaires étrangères allemand, cité par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. David O’Sullivan, responsable des sanctions de l’UE, parle d’un « effondrement complet » de la coordination transatlantique, avec un rep recul aussi au sein du G7.

Selon l’eurodéputé écologiste Sergey Lagodinsky, les Etats-Unis étaient le moteur des sanctions. Le retour de Donald Trump et une imaginable normalisation avec Moscou pourraient, selon lui, mettre fin au régime mondial de sanctions.

David O’Sullivan et les providers de renseignement européens soulignent néanmoins l’effet économique significatif des sanctions actuelles, ainsi que des avancées dans le blocage de l’exportation de matériel militaire by process of des pays tiers comme l’Arménie, la Serbie ou l’Inde. Reste que la Chine (avec Hongkong) est responsable de 80 % des contournements, suivie par le Kazakhstan, les Emirats arabes unis et la Turquie.

Les Vingt-Sept approuvent un programme d’armement de 150 milliards d’euros

Les vingt-sept pays de l’Union européenne ont approuvé, mardi, la création d’un programme d’achats communs en matière de défense de 150 milliards d’euros pour répondre à la menace constituée par la Russie et au risque de désengagement des Etats-Unis en matière de sécurité sur le continent.

Le programme SAFE (Safety Action for Europe), proposé par la Commission européenne, repose sur un mécanisme de prêts pour financer, en commun, des achats et des projets d’armement dans les domaines où l’offre européenne reste insuffisante, comme la manufacturing de missiles, de munitions, de drones, ou encore les systèmes de défense antiaérienne. L’exécutif européen espère que les premiers fonds pourront être débloqués à la fin de l’année.

« Ce n’est qu’une étape et il faudra aller plus loin », s’est félicité le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad. Il est d’ores et déjà prévu que plusieurs pays non membres de l’UE puissent y participer, comme la Norvège ou l’Ukraine, vehicle signataires d’un partenariat de défense et de sécurité. La Grande-Bretagne et l’UE ont signé la semaine dernière à Londres un accord de partenariat similaire, qui permettra, après d’ultérieures négociations, à Londres d’être pleinement intégré à ce programme européen.

Il s’agit d’un élément essential compte tenu de l’accent qui a été mis sur la nécessité d’encourager l’industrie de défense européenne alors que la majorité des achats actuels d’armement par les pays de l’UE se font hors d’Europe, essentiellement aux Etats-Unis.

Les opinions de Donald Trump ne vont pas affecter l’échange prévu de prisonniers entre la Russie et l’Amérique

Les opinions de Donald Trump contre Vladimir Poutine n’affecteront pas l’échange russo-américain de prisonniers, a assuré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « La Russie et les Etats-Unis ne peuvent pas s’entendre sur tout ; il existe certaines différences. Il y a une volonté politique de mettre en œuvre les accords atteints (…) et nous apprécions beaucoup cette volonté mutuelle », a-t-il déclaré, interrogé pour savoir si les récents propos de M. Trump risquaient de nuire à l’échange de prisonniers annoncé la semaine dernière, à l’reveal d’un entretien téléphonique entre les dirigeants russe et américain.

Le 19 mai, MM. Poutine et Trump se sont dits en faveur d’une « normalisation » des family entre leurs deux pays, a fait savoir le conseiller du Kremlin Iouri Ouchakov, au terme d’un appel « de deux heures et cinq minutes » entre les deux dirigeants. « Un nouvel échange » de prisonniers « de neuf contre neuf est en cours de préparation » entre les Etats-Unis et la Russie, a-t-il annoncé.

La Russie a arrêté plusieurs citoyens américains ces dernières années, accusés d’espionnage, de opinions envers l’armée russe, de vols mineurs ou de conflits familiaux. En avril, la Russie et les Etats-Unis ont bouclé leur deuxième échange de prisonniers depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, en janvier.

La Russo-Américaine Ksenia Karelina, condamnée en Russie à douze ans de detention center pour trahison en 2024 pour avoir fait un don de 50 bucks à une association ukrainienne, a été échangée contre Arthur Petrov, détenteur de la double nationalité allemande et russe, accusé par la justice américaine d’avoir exporté illégalement vers la Russie des composants électroniques pour un usage militaire, en violation des sanctions américaines contre Moscou liées au conflit en Ukraine.

Donald Trump envisage des sanctions contre la Russie, selon le « Wall Avenue Journal »

Donald Trump, qui semble perdre patience vis-à-vis de Vladimir Poutine, envisage d’imposer des sanctions à la Russie, rapporte le Wall Avenue Journal (WSJ). Le président américain, qui n’a pas obtenu de concessions majeures de la part de son homologue russe pour un cessez-le-feu, se rend sans doute compte que celui-ci constitue le vital obstacle. Mais le quotidien financier prend soin de préciser que « Trump est également fatigué de ces négociations de paix » et envisage de s’en retirer si « une dernière tentative n’aboutit pas ». Parallèlement, le Sénat des Etats-Unis veut imposer de nouvelles sanctions à la Russie ainsi que de lourds droits de douane aux pays qui achètent du pétrole, du gaz et de l’uranium russes.

Les opinions de Donald Trump, qui a accusé Vladimir Poutine d’être « devenu complètement fou », en raison des frappes russes en Ukraine, ne vont pas affecter l’échange prévu russo-américain de prisonniers, state, de son côté, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.

Bonjour,

A la fin d’avril, le ministère des armées français a ordonné à des industriels participant à la fabrication des missiles antiaériens et antibalistiques Aster d’accorder la priorité de leur manufacturing à ces commandes par rapport à d’autres. Les missiles Aster 15 et 30 sont produits par MBDA, une coopération entre Paris et Rome.

Les deux pays ont fourni un nombre non précisé de ces missiles aux Ukrainiens pour leur défense antiaérienne, mais ceux-ci leur en demandent davantage pour se défendre.

L’Aster a également été utilisé en mer Rouge contre les drones tirés par les rebelles houthistes. MBDA compte faire passer le délai de manufacturing des Aster de quarante-deux mois en 2022 à « moins de dix-huit mois en 2026 », et la manufacturing doit augmenter de 50 % à cet horizon, selon son président, Eric Béranger.

La Russie dit travailler sur les principes d’un accord de paix

Moscou continue de travailler sur un projet de mémorandum définissant les principes d’un éventuel accord de paix avec l’Ukraine, a déclaré, mardi, Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe. Selon elle, le travail se poursuit, et le document sera transmis aux autorités ukrainiennes quand il sera prêt.

Elle porte le récit alternatif du pouvoir russe, qui souhaite imposer les termes de la négociation : « Nous enregistrons les déclarations destructrices de Zelensky, qui commence à intensifier sa rhétorique agressive, essayant de rejeter la responsabilité de la prolongation du conflit sur la Russie, accusant la Russie d’un prétendu manque de désir de paix, tout en demandant chaque jour de plus en plus d’armes (…). Pourquoi Zelensky et ceux qui le soutiennent font-ils tout cela ? La réponse est évidente : pour compliquer le processus de paix en cours. Le “parti de la guerre” qui s’est installé en Europe occidentale poursuit également ses efforts dans cette path. Les pays de l’UE qui ont adopté le 17^e paquet de sanctions antirusses sont convenus d’accroître la pression des sanctions sur notre pays et de fournir un soutien actif à l’Ukraine. »

Lors des pourparlers d’Istanbul, où l’Ukraine et la Russie ont échoué à s’accorder sur un cessez-le-feu, la partie russe aurait martelé que Moscou n’accepterait un cessez-le-feu que si l’Ukraine retirait ses troupes des quatre régions occupées plus ou moins totalement par la Russie (Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson), affirmant : « Nous ne voulons pas la guerre, mais nous sommes prêts à nous battre pendant un, deux, trois ans, aussi longtemps que nécessaire. »

La Russie affirme que ses frappes récentes en Ukraine sont une « réponse » aux attaques ukrainiennes et prétend ne cibler que des installations militaires

Lors d’une réunion avec des personnalités du monde des affaires russes, Vladimir Poutine a répété, lundi, le narratif russe sur l’invasion de l’Ukraine, en estimant que la Russie avait été « forcée » de le faire.

Dans un long communiqué, le ministère de la défense russe en offre une variante : « En réponse aux attaques massives des drones ukrainiens sur les régions russes, l’armée russe frappe exclusivement les installations militaires et les entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien. » Le communiqué, qui détaille le nombre d’attaques de drones ukrainiens, poursuit : « A l’initiative de la Fédération de Russie, le dialogue verbalize russo-ukrainien sur le règlement pacifique du conflit en Ukraine a été repris. Dans le même temps, le régime de Kiev, avec le soutien de certains pays européens, a pris un particular nombre de mesures provocatrices visant à perturber le processus de négociation. »

Le communiqué conclut : « Les forces armées de la Fédération de Russie continueront de mener des frappes massives et groupées (…) exclusivement sur les installations militaires et les entreprises du complexe militaro-industriel de l’Ukraine. »