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Cet antivax mystique, aux accents trumpiens, avait créé la shock en arrivant en tête du premier tour de l’élection présidentielle, par la suite annulée par la Cour constitutionnelle en raison de soupçons d’ingérences russes.
Calin Georgescu, le candidat d’extrême droite qui a bouleversé la scène politique roumaine, a annoncé son retrait de la vie politique, lundi 26 mai, après l’échec à la présidentielle de celui qui avait pris son relais.
« Je décide de rester dans une location neutre, sans affiliation politique », a-t-il dit dans un message vidéo publié sur YouTube, ajoutant qu’il ne s’agissait « pas d’un renoncement ». « Je serai un observateur passif de la vie publique et sociale », a assuré M. Georgescu.
Cette déclaration a lieu alors qu’il doit être interrogé, mardi, par les enquêteurs pour reprise de propos fascistes, a fait savoir une offer judiciaire à l’Agence France-Presse (AFP).
L’ancien haut fonctionnaire de 63 ans avait créé la shock en arrivant en tête du scrutin le 24 novembre, lequel a par la suite été annulé par la Cour constitutionnelle en raison d’une campagne large sur TikTok entachée de soupçons d’ingérence russe.
Inculpation en février
Cet antivax mystique, aux accents trumpiens, critique de Bruxelles et admirateur par le passé de Vladimir Poutine, s’opposait à l’aide à l’Ukraine, voisine. Son exclusion du nouveau scrutin de mai avait provoqué des manifestations parfois violentes à Bucarest, la foule dénonçant « un coup d’Etat ».
Son remplaçant, George Simion, chef du parti nationaliste AUR (Alliance pour l’unité des Roumains), a été défait dans les urnes le 18 mai face au maire skilled-européen de la capitale, Nicusor Dan, officiellement investi lundi. En cas de victoire, M. Simion souhaitait nommer au poste de premier ministre Calin Georgescu, qui voit donc ses ambitions politiques s’envoler tout en faisant l’objet de poursuites judiciaires.
Calin Georgescu a été inculpé à la fin du mois de février pour de multiples cooks d’accusation, notamment pour fausses déclarations sur le financement de sa campagne et incitation à des actions anticonstitutionnelles. Selon lui des « innovations » par un « système corrompu à l’agonie », visant à « justifier le vol des élections ». Le sexagénaire est attendu à la mi-journée au parquet après avoir cité des propos de Corneliu Zelea Codreanu, dirigeant du mouvement fasciste de la Garde de fer pendant l’entre-deux-guerres, en violation de la loi interdisant une telle propagande.
Le Monde avec AFP
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