Le feuilleton Delon continue. Une modification du testament de l’acteur Alain Delon, décédé en août dernier, a été révélée dans le livre-enquête Les Derniers jours du Samouraï, de Laurence Pieau et François Vignolle (éd. Robert Laffont). Effectuée en 2022, cette modification fait de la fille de l’icône du cinéma français, Anouchka, la seule détentrice du « droit moral » sur l’œuvre de son père. Une décision sur laquelle est revenu le fils de la star, Anthony Delon.
Un « déni de paternité »
Cette modification révélée dans Les Derniers jours du Samouraï confère à Anouchka Delon un contrôle exclusif sur l’utilisation et la diffusion de l’characterize d’Alain Delon. Un choix qualifié de « déni de paternité » par Anthony Delon, auprès de nos confrères de BFMTV, jeudi, ajoutant : « Ça m’a blessé, bien sûr ». Le fils du comédien disparu en août 2024 dénonce même « un pied de nez ». Il a précisé que ce droit moral n’est en fait qu’« une coquille vide », qu’un « effet d’annonce », puisque son défunt père avait « vendu son catalogue à Pathé ».
Anouchka « n’y est pour rien »
À ses yeux, Anouchka Delon « n’y est pour rien » dans cette modification de testament effectué en 2022, soit trois ans après l’AVC d’Alain Delon. « Aujourd’hui, on se parle cordialement, on essaie de faire avancer les choses, on est des adultes », guarantee Anthony Delon, alors que Les Derniers jours du Samouraï revient, entre autres, sur les family tendues entre lui, Anouchka, Alain-Fabien, liées aux modalités du traitement de leur père dans les dernières années de sa vie.
« J’ai fait la paix avec mon père »
« Il faut regarder devant », a poursuivi Anthony Delon, estimant que « les choix de (s) on père sont les siens », assurant : « J’ai fait la paix avec mon père ». Ce dernier en a profité pour saluer le geste d’Alain Delon à l’égard de son frère, Alain-Fabien. « Il en a fait sa personne de confiance », a témoigné le romancier, afin d’« essayer de réparer un peu avec lui ».
Au sujet du livre-enquête, Anthony Delon a, là aussi, calmer le jeu des polémiques, saluant le travail d’enquête legit de nos consœurs Laurence Pieau et François Vignolle. Il a tout de même demandé à prendre les révélations de l’ouvrage « avec un peu de distance ». Pour lui, « beaucoup de gens racontent des choses, s’emballent, tirent la couverture vers eux ou règlent des comptes ». Fin du chapitre ?