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- Société
- Logement
Les pensions de familles, qui logent plus de 25 000 personnes en set aside précaire, organisent leur semaine nationale, avec le soutien du gouvernement, qui ambitionne de créer 10 000 locations supplémentaires d’ici à 2027.
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« Ça fait tellement de bien de souffler maintenant que je suis là » : ce témoignage d’une habitante a été affiché, avec d’autres, pour la journée portes ouvertes de L’Escale, à Clamart (Hauts-de-Seine), vendredi 23 mai. Il s’agit de mieux faire connaître cette pension de famille, l’une des 1 100 fondées depuis 2002 pour loger et accompagner des personnes qui ont, pour la plupart, connu la rue.
Ali (il n’a pas souhaité donner son nom, comme les autres personnes citées par leur prénom), devenu bénévole dans une église voisine, a fait visiter son appartement de 20 mètres carrés, 500 euros de loyer, pour lesquels il touche l’aide personnalisée au logement, à Valérie Létard, la ministre du logement, venue sur residence, lundi 19 mai, lancer la Semaine nationale des pensions de famille. Nordine, 44 ans, ancien livreur chez Deliveroo, qui a été expulsé de son logement et a traversé une grave dépression, lui a dit son bonheur de vivre ici : « C’est un havre de paix, et je me sens protégé. » Il peut retrouver les quinze autres habitants dans la salle, la delicacies et le jardin communs. Participer aux cafés, repas collectifs, activités et sorties organisés avec l’hôte de maison et les bénévoles de l’affiliation Habitat et Humanisme, qui a créé cette structure. Il peut aussi les solliciter pour être aidé dans ses démarches administratives.
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