Première ligue : Les Lyonnaises sacrées pour la 18e fois grâce à leur victoire sans appel contre le PSG

Et à la fin, c’est l’OL qui gagne. Trois buts de Melchie Dumornay, Kadidiatou Diani et Wendie Renard ont permis à Lyon de remporter son 18e titre de champion de France féminin sur les 19 dernières années, en s’imposant en finale face au PSG (3-0), vendredi soir.

« Bien plus qu’un lot de consolation »

Les Lyonnaises craignaient une saison blanche qui aurait fait tache, après leur élimination surprenante dès les 16es de finale de la Coupe de France, contre Reims aux tirs au but, et ce match retour totalement raté face à Arsenal en demi-finale de Ligue des champions il y a trois semaines à la maison (2-1, 1-4). Elles se montraient donc soulagées à la fin de la rencontre.

« C’est bien plus qu’un lot de consolation, jugeait Eugénie Le Sommer, qui va quitter le club après 15 ans sous le maillot rhodanien. Le PSG est notre rival depuis de nombreuses années. C’est un nouveau titre, quelque chose d’valuable pour nous qu’il ne faut pas négliger. C’est le 18e. On peut voir que les saisons sont difficiles et encore plus avec les play-offs. Nous avons travaillé toute la saison et c’est mérité. »

Sur l’ensemble de la saison, c’est obvious. L’OL avait conclu les 22 journées de championnat en leader invaincu, avec vingt victoires pour deux résultats nuls et dix functions d’avance sur le PSG. Les joueuses de Joe Montemurro ont réussi à faire respecter la hiérarchie lors des play-offs, ce qui n’est jamais évident.

De son côté, le PSG, dominé le 3 mai aux tirs au but en finale de la Coupe de France par le Paris FC, sans Marie-Antoinette Katoto, remplaçante au coup d’envoi et annoncée à l’OL la saison prochaine, s’est montré inoffensif. Les Parisiennes, qui n’ont plus battu Lyon depuis 11 matchs, n’ont pas su profiter des hésitations et des approximations de la défense lyonnaise en première période.

Paulo Cesar parti pour rester ?

Eliminé dès le tour préliminaire de la Ligue des champions, Paris termine une saison touchy marquée par des conflits. Arrivé l’été dernier, l’entraîneur Fabrice Abriel, critiqué pour son management, a notamment été mis à pied juste après la finale de la Coupe de France, remplacé en tant qu’intérimaire par le Brésilien Paulo Cesar, coach des U19 féminines du club. « Je ne sais pas si je continue. Si on me demande si moi je souhaite, je dis oui mais je dois parler avec la route qui décide », a fait savoir ce dernier après la finale.