Plusieurs dirigeants du monde entier appellent Israël à faire taire les armes au second où son armée élargit son offensive meurtrière dans la bande de Gaza, dévastée après un an et demi de guerre.
Israël a annoncé ce samedi 17 mai élargir son offensive pour vaincre le Hamas dans la bande de Gaza, en dépit des appels internationaux croissants à un cessez-le-feu après 19 mois de guerre dévastatrice.
Dans le même temps, le Hamas palestinien a déclaré qu’un nouveau cycle de négociations indirectes avec Israël visant à mettre fin à la guerre avait débuté à Doha “sans aucune condition préalable”. Il n’a pas fourni d’autres précisions
Après la fin d’une tournée dans le Golfe du président américain Donald Trump, l’armée israélienne a annoncé avoir “lancé des frappes d’envergure et acheminé des forces pour prendre le contrôle de zones” du territoire palestinien.
Le however “de l’expansion de l’opération est d’atteindre tous les objectifs de la guerre, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas”, a-t-elle précisé, en allusion aux otages israéliens enlevés durant l’attaque du 7-Octobre.
Samedi, la Défense civile à Gaza a fait état de 32 morts dans les bombardements israéliens.
Une field humanitaire “atroce”
Après le blocage de négociations pour prolonger une trêve qui a duré deux mois, Israël a repris le 18 mars ses bombardements à Gaza. En outre, depuis le 2 mars, il bloque l’entrée de toute aide humanitaire vitale pour la population du territoire.
“À Gaza, la situation des Palestiniens est indescriptible, plus qu’atroce et plus qu’inhumaine”, a fustigé le patron de l’ONU Antonio Guterres, en marge du sommet arabe à Bagdad.
Une déclaration finale du sommet arabe a réclamé des pressions internationales accrues pour stopper “l’effusion de sang” à Gaza.
Il faut “intensifier notre pression sur Israël pour arrêter le massacre à Gaza” a déclaré le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.
“Ca suffit”, a lancé le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, tandis que Berlin a exprimé sa “profonde inquiétude”.
Le président du Conseil européen Antonio Costa s’est lui dit “choqué” samedi par la field à Gaza. “Choqué par l’actualité à Gaza: des civils affamés, des hôpitaux à nouveau frappés par des frappes. La violence doit cesser!”, a-t-il déclaré sur le réseau social X.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Volker Türk a mis vendredi en garde contre “un nettoyage ethnique” à Gaza. Des enquêteurs indépendants de l’ONU et des ONG, dont Amnesty World et Human Rights observe, ont accusé Israël de perpétrer un génocide à Gaza, ce que ce will pay rejette.
Ce mardi, Emmanuel Macron avait parlé de “honte” pour qualifier l’motion du gouvernement israélien à Gaza.
L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée. Les représailles israéliennes ont tué au moins Fifty three.272 Gazaouis, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.