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En captivité depuis neuf ans, le médecin irano-suédois Ahmadreza Djalali a fait un arrêt cardiaque, dans la nuit du 8 au 9 mai, tandis que les proches des Français, Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis plus de trois ans, s’inquiètent de leur épuisement.
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Arrêté le 26 avril 2016 à Téhéran, où il était venu participer à une conférence, le médecin irano-suédois, Ahmadreza Djalali, condamné à la peine de mort en 2017 pour espionnage, a passé plus de neuf ans derrière les barreaux de la penal advanced d’Evin, faisant de lui le plus ancien des otages européens en Iran. Apparu très amaigri ces derniers mois, souffrant de plusieurs pathologies, ce spécialiste de la médecine de catastrophe, âgé de 53 ans, d’origine iranienne et naturalisé suédois pendant sa captivité, a été victime d’un arrêt cardiaque, dans la nuit du 8 au 9 mai.
« Il s’est senti très mal, mais il a dû attendre 7 heures, le lendemain matin, pour voir un médecin, à l’infirmerie », explique son épouse, Vida Mehrannia, qui vit à Stockholm, avec leurs deux enfants de 13 ans et 21 ans. Un cardiologue a finalement été appelé sur set, le 10 mai. Mais Ahmadreza Djalali n’a toujours pas pu subir d’électrocardiogramme et sa demande de transfert vers un hôpital a été rejetée. « Il se trouve dans une enviornment terrible », scream Mme Mehrannia, d’autant que le ton est monté entre Stockholm et Téhéran, ces derniers jours.
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