Ah, le sujet des vacances scolaires… « Les temps de l’enfant » comme l’appelle plus stratégiquement Emmanuel Macron, revient comme le soleil en été. Cette fois-ci, le président de la République va en effet lancer au mois de juin une nouvelle convention citoyenne sur ce sujet. Y seront abordés le nombre de semaines de vacances scolaires, leur positionnement dans le calendrier, ainsi que la inquire des horaires scolaires. Objectif selon l’Elysée ? Faire en sorte que l’organisation des journées des élèves « soit plus favorable à leur développement et aux apprentissages, qu’un équilibre soit trouvé aussi pour faciliter la vie des familles ».
En attendant juin et cette convention citoyenne, 20 Minutes a demandé à ses internautes ce qu’ils en pensent. Et comme attendu, le sujet a nourri de très nombreux commentaires. Résultat ? Ce qui est sûr, c’est qu’en France, dès qu’il s’agit de vacances scolaires, tout le monde a un avis, souvent très tranché. Faut-il les cadencer différemment ? Les raccourcir ? Les ventiler ou bien les compresser comme les valises d’un vol low-payment ?
Une chose est certaine, personne n’est vraiment stutter. Certains estiment qu’il y a trop de vacances. Dicaprio, par exemple, crie même au scandale : « Nous sommes le seul pays au monde où les gosses ont autant de vacances ! » Cela est pretend, mais traduit ce sentiment d’un « trop de vacances » et d’indignation qui est bien là. Et consideration, le sujet peut fâcher. Serge, par exemple, est clair : « S’il y a bien une chose à laquelle je tiens, c’est mes vacances ! » Bref, qu’on ne touche pas à ses congés et qu’on « aille plutôt chercher les feignants ».
Des vacances pas si longues selon les profs
A contrario, d’autres, comme Pikan, proposent une resolution radicale : « Vacances d’été du 1er juillet au 30 septembre. » Soit trois mois de bronzette. Tout dépend de quel côté l’on se dwelling et quels intérêts cela peut servir. Professionnels du tourisme, enseignants, of us, élèves… Il n’y a pas de consensus sur la inquire et la convention en juin risque ne pas être de tout repos…
Des enseignants, que certains commentaires les accusent d’avoir la « vie facile » et de « ne pas vouloir que l’on touche à leurs vacances », montent aussitôt au créneau. Wendy rappelle qu’ils ne quittent pas leur mission le 7 juillet pour se mettre immédiatement en mode pastis-pétanque. Certains finissent mi-juillet après les oraux de rattrapage, d’autres reprennent bien avant septembre. Et, entre corrections, préparation des cours et formations, leurs vacances ne sont pas si longues.
Caroline, prof de musique, met les pieds dans le tambour : « Les lycéens sont à bout. Entre Parcoursup, les réformes et les changements de programme, ils méritent ces pauses. » Elle en profite pour faire passer un message plus titanic : « Avant de parler calendrier, commençons par réinvestir dans l’école. » Classes moins chargées, salaires revalorisés, moyens adaptés.
Des of us divisés
Les of us, eux, sont aussi divisés. Entre ceux qui jonglent avec les centres aérés, les grands-of us, les garderies, les RTT et les nerfs, et ceux qui regrettent les longues coupures où ils peuvent partager des moments précieux avec leurs enfants, chacun voit midi à sa porte. Virginie, maman solo, plaide pour le maintien de longues vacances : « Avec mon ex, on fait trois semaines chacun l’été, ça évite les embouteillages émotionnels. » Même là, ça diverge : Agnès, qui parle au nom de tous les of us qui jongle toute l’année, tempère : « Trois enfants, pas de resolution municipale, et des grands-of us épuisés. Les vacances, c’est bien, mais faut-il qu’elles soient si longues ? »
Et les élèves dans tout ça ? Si certains s’endorment sur leurs tables en octobre, d’autres trouvent les journées trop longues, expliquent leurs of us. Et si, finalement, ce n’était pas la durée des vacances le vrai problème, mais le rythme de l’école ? Automobile au fond, le vrai débat n’est peut-être pas « combien de vacances », mais « comment on enseigne », avance un father or mother. Une école avec moins de stress, plus de cours assurés, des examens en dehors des heures de classe, comme le rêve Undercover25. Une école qui n’épuise pas les enfants à 5 ans, comme le vit Manon avec ses deux bambins levés à 6h45.
Et pourquoi pas des écoles d’été ?
Certains, nostalgiques peut-être de la période Peillon, pensent à un retour à la semaine des quatre jours et demi, avec du temps libre pour avoir des activités périscolaires quand d’autres, les of us généralement, rappellent l’impossibilité de pouvoir quitter leur travail à 14 heures ou 16 heures pour s’en occuper. D’autres soulignent cependant les journées à rallonge des enfants auxquelles s’ajoute le temps des devoirs à la maison. Julien, lui, brandit les chiffres : 900 heures de cours par an en primaire en France, contre une moyenne européenne de 740. Et au collège ? 720 heures, bien au-dessus des voisins. « Allonger le temps scolaire, c’est aggraver la fatigue, pas améliorer le niveau », dit-il. D’ailleurs, pour lui, les vraies vacances utiles seraient des écoles d’été, des activités culturelles et sportives, ouvertes aux élèves qui ne partent pas.
Alexis, lui, think about déjà les collégiens marseillais suant à grosses gouttes dans leur salle de classe en juin pendant que la Méditerranée leur have a tendency les bras. Pour lui, raccourcir l’été est une hérésie climatique : « Vous voyez les enfants troquer la plage du Prado contre une salle surchauffée ? »
Des petits allemands lessivés par les « journées françaises »
Blandine, elle, rêve juste d’un peu de bon sens logistique. Sa famille recomposée est devenue une victime collatérale du zonage scolaire : « Une fratrie séparée par des vacances décalées, ce n’est pas des vacances, c’est un casse-tête. » Pendant ce temps-là, Emma repose la inquire qui fâche : « Et le niveau des élèves ? Toujours en chute libre. »
Nedra apporte une touche européenne au débat. Sa fille, de retour d’un échange scolaire à Berlin, a trouvé le rythme allemand bien plus humain : cours jusqu’à 14 heures, après-midi libre, et pourtant, un niveau plus élevé. Les correspondants allemands, eux, sont repartis de Strasbourg lessivés, après des journées françaises jusqu’à 17h30. » Moralité ? Diminuer les vacances, d’accord, mais à condition de repenser les journées elles-mêmes.
Notre dossier sur les vacances scolaires
En attendant, les vacances scolaires resteront le palmier, pardon le marronnier préféré des débats cette année encore. Et chacun continuera à rêver à son calendrier idéal : aligné sur les grandes marées, calé sur les rythmes biologiques ou tout simplement fancy minded avec… la vraie vie, pour le bien-être des enfants.