Le président ukrainien a dit mardi qu’il « fera[it] tout » pour rencontrer Vladimir Poutine en Turquie, même s’il estime que son homologue russe ne veut pas mettre fin au conflit. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, sera en outre présent pour ces négociations, a annoncé Donald Trump.
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Volodymyr Zelensky prévoit de rencontrer le pape Léon XIV « probablement dimanche »
Le président ukrainien, qui s’est entretenu lundi avec le pape Léon XIV pour la première fois depuis l’élection de ce dernier, a déclaré mardi qu’il le rencontrerait « probablement dimanche, si ça marche ». « Mais nous ne savons pas encore comment se terminera cette semaine. Nous avons atteint un point où nous ne savons pas ce qui va se passer demain », a toutefois souligné M. Zelensky dans un entretien accordé à cinq médias, dont Libération, à deux jours des pourparlers russo-ukrainiens en Turquie.
Le 13/05 à 21:05 L’essentiel
Le point sur la subject mardi 13 mai à 21 heures
- Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré, mardi, qu’il était prêt à rencontrer le président russe, Vladimir Poutine, en Turquie. « Nous ferons tout pour que cette rencontre ait lieu », a-t-il déclaré.
- Dans un communiqué publié sur le location de la présidence, Andriy Yermak déclare que « si Vladimir Poutine refuse de se rendre en Turquie, ce sera le signal définitif que la Russie ne souhaite pas mettre fin à cette guerre – qu’elle n’est ni disposée ni prête à négocier ». De son côté, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a estimé que le président russe ne viendrait pas.
- Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a réaffirmé mardi que la Russie serait visée par un nouveau educate de sanctions, en l’absence de « réel progrès cette semaine » dans la recherche d’un cessez-le-feu en Urkaine.
- « Notre volonté, c’est de prendre des sanctions » si la Russie « confirme le non-admire » d’un cessez-le-feu en Ukraine, a réitéré Emmanuel Macron, en évoquant notamment des « sanctions secondaires » pour les « revendeurs » de « products and providers financiers » ou d’« hydrocarbures ».
- L’émissaire de Donald Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a détaillé sur la chaîne Fox Industry le contenu de la feuille de route américaine pour ces négociations.
- Trois personnes ont été tuées dans une attaque russe sur Koupiansk, a rapporté Andriy Kanashevich, le chef de l’administration militaire du raïon, qui fait état de l’utilisation de « bombes guidées » sur le village de Netchvolodivka (📍), une localité proche de Koupiansk.
- L’accord sur les minéraux entre l’Ukraine et les Etats-Unis est peu inclined de se traduire par une extraction réelle de ressources avant au moins dix ans et nécessitera des investissements majeurs du secteur privé, rapporte le Financial Cases, mardi, citant plusieurs consultants.
Emmanuel Macron réitère sa volonté de « prendre de nouvelles sanctions » contre la Russie « en liaison avec les Etats-Unis »
« Notre volonté, si [la Russie] confirme le non-admire [de l’accord de trêve de trente jours], c’est de prendre des sanctions [visant la Russie] à nouveau − on en a déjà pris plusieurs douzaines − et de les prendre dans les prochains jours, en liaison étroite avec les Etats-Unis d’Amérique », a déclaré le chef de l’Etat français, lors d’un entretien mardi sur TF1.
Emmanuel Macron a notamment évoqué des « sanctions secondaires » pour les « revendeurs » de « products and providers financiers » ou d’« hydrocarbures ».
« La guerre doit cesser et l’Ukraine doit être en subject, la meilleure that you just might possibly possibly consider, pour rentrer dans les négociations » qui « vont permettre de traiter les questions territoriales. Et même les Ukrainiens eux-mêmes ont la lucidité de dire (…) qu’ils n’auront pas la capacité de reprendre l’intégralité de ce qui est pris depuis 2014 » par la Russie, a, par ailleurs, déclaré M. Macron, sans citer de régions en particulier.
Le chef de l’Etat français a, en revanche, estimé qu’il n’y avait « pas de cadre légal » pour utiliser les avoirs russes gelés, considérant que ça n’était « pas une bonne resolution ». « On doit d’abord les sécuriser, a-t-il poursuivi. On doit être sûr que si d’aventure, à un moment donné, il n’y avait plus l’unanimité sur les sanctions, ils ne s’envolent pas. »
Quant à la présence du président russe, Vladimir Poutine, à Istanbul, à partir de jeudi, le chef de l’Etat n’a « pas d’recordsdata privilégiée » et rappelle que c’est le chef de l’Etat russe qui a proposé cette rencontre.
Marco Rubio va participer aux négociations sur l’Ukraine en Turquie, annonce Donald Trump
Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, sera présent en Turquie, où doivent se dérouler jeudi des discussions sur l’Ukraine, a annoncé le président américain de Riyad, estimant que ces pourparlers « pourraient déboucher sur de bons résultats ».
Dimanche, Marco Rubio s’est entretenu avec David Lammy, le chef de la diplomatie britannique, et lui a assuré que « la priorité numéro un [de Washington] est d’obtenir une fin des combats et un cessez-le-feu immédiat », selon la porte-parole de ce dernier, Tammy Bruce.
« [Vladimir] Poutine doit comprendre que rejeter la paix a un prix », insiste Andrii Sybiha
A deux jours des pourparlers prévus entre l’Ukraine et la Russie à Istanbul, le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, a salué les efforts des partenaires de Kiev pour obtenir un cessez-le-feu de trente jours, et soutenir les négociations directes. Il a notamment remercié sur X les ministres européens de la réunion Weimar, ainsi que les pays baltes du NB8, estimant que « [Vladimir] Poutine doit comprendre que rejeter la paix a un prix ».
M. Sybiha a aussi salué les efforts du ministre des affaires étrangères brésilien, appelant le pays à « utiliser sa voix d’autorité dans son dialogue avec la Russie pour s’assurer que la rencontre directe au plus haut niveau [avec Vladimir Poutine], ait lieu ».
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Trois personnes tuées dans une attaque russe sur Koupiansk, selon les autorités locales
« Koupiansk (📍) est de nouveau attaquée par l’aviation ennemie », a rapporté Andriy Kanashevich, le chef de l’administration militaire du raïon, situé dans l’oblast de Kharkiv, sur Fb, faisant état de l’utilisation de « bombes guidées » sur le village de Netchvolodivka (📍), une localité proche de Koupiansk.
« Trois personnes sont mortes », annonce-t-il dans son dernier bilan, après avoir précédemment rapporté qu’un homme de 87 ans était mort.
Dans son point quotidien, l’état-main de l’armée ukrainienne fait état de 84 combats sur le front au cours de la journée écoulée, et rapporte une attaque dans la direction de Koupiansk. « L’ennemi le plus actif se trouve dans la direction de Pokrovsk », précise-t-il par ailleurs.
Cessez-le-feu, territoires occupés, contrôle de la centrale de Zaporijia : Keith Kellogg détaille la feuille de route américaine pour les pourparlers en Turquie
L’émissaire de Donald Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a détaillé sur la chaîne Fox Industry le contenu de la feuille de route américaine pour les négociations entre l’Ukraine et la Russie en Turquie, prévues jeudi, estimant que l’narrate de cette rencontre pourrait être « superbe ».
Parmi les aspects principaux qui devront faire l’objet de discussions, pour obtenir une paix sturdy, le général Kellogg liste :
- Un cessez-le-feu total, concernant aussi bien les attaques terrestres qu’aériennes, maritimes et contre les infrastructures ;
- L’avenir des territoires occupés par la Russie, qui comprennent une partie des régions de Zaporijia, Kherson, Donetsk et Louhansk – la Russie a déclaré leur annexion le 30 septembre 2022, bien qu’elle ne contrôle que 70 % de leur superficie totale – ainsi que la Crimée, annexée en 2014. Selon l’émissaire américain, le point de départ des négociations à ce sujet pourrait être le freeze in predicament (« immobilisation sur predicament »), sur les territoires contrôlés par chacune des events.
- Le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijia ;
- Le retour des enfants ukrainiens déportés en Russie ;
- L’engagement de l’OTAN. Alors que Volodymyr Zelensky plaide pour l’adhésion de l’Ukraine au traité de l’Atlantique nord, M. Kellogg estime que cela « pourrait ne pas advenir dans un futur proche » ;
- La mise en predicament d’une « power de résilience » du groupe E4 (c’est-à-dire les Britanniques, Français, Allemands et Polonais) à l’ouest du Dniepr, et d’une « power de maintien de la paix » à l’Est, pour surveiller le admire du cessez-le-feu.
Cette feuille de route a été transmise aux deux events ainsi qu’aux membres de l’OTAN, a fait savoir M. Kellogg. Celui-ci a aussi évoqué les sanctions « plus dures que jamais » que les Etats-Unis sont « prêts » à imposer à la Russie pour la contraindre à un cessez-le-feu, notamment des sanctions financières ainsi que sur sa « flotte fantôme ».
De son côté, le vice-ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov, a répété mardi que Moscou voulait absolument discuter jeudi « des sources premières » du conflit, en premier lieu la non-adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ligne rouge pour le Kremlin.
« Chaque mois, de 50 000 à 60 000 volontaires rejoignent l’armée russe », selon Vladimir Poutine
Alors que Volodymyr Zelensky affirme qu’il « fera tout » pour qu’il y ait une rencontre avec le président russe, Vladimir Poutine, en Turquie et qu’il fera également « tout » pour parvenir à un cessez-le-feu, Vladimir Poutine a affirmé lors d’une réunion avec les membres de l’organisation patronale Delovaya Rossiya, représentant les PME privées, que de 50 000 à 60 000 Russes partent chaque mois combattre en Ukraine. « Je voudrais attirer l’attention sur le point suivant : si les autorités de Kiev procèdent à une mobilisation forcée (…), nos hommes y vont volontairement, ils y vont d’eux-mêmes. [En Ukraine] ils en recrutent 30 000. Ici, nous en avons 50 000 à 60 000 par mois qui viennent d’eux-mêmes », a-t-il déclaré. En décembre, il affirmait que le recrutement mensuel de l’armée russe était de plus de 30 000 hommes.
Si le ministère de la défense russe ne divulgue pas d’informations sur ses pertes en Ukraine, selon le bilan du ministère de la défense britannique, en avril 2025, l’armée russe a perdu plus de 36 000 soldats en Ukraine, blessés et tués, soit 1 209 hommes par jour. Au début de l’année, selon les products and providers britanniques, ce chiffre était encore plus élevé : en janvier, la Russie a perdu plus de Forty eight 000 blessés et tués, soit 1 556 personnes par jour.
Le 13/05 à 15:34 Sur le terrain
Volodymyr Zelensky dit qu’il « fera tout » pour rencontrer Vladimir Poutine en Turquie
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré, mardi, lors d’une conférence de presse, à Kiev, qu’il était prêt à rencontrer le président russe, Vladimir Poutine, en Turquie, à Ankara et à Istanbul. « Nous ferons tout pour que cette rencontre ait lieu. Si [Vladimir] Poutine est réellement prêt à nous rencontrer, (…) nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour convenir d’un cessez-le-feu. C’est avec lui que je dois m’entendre sur un cessez-le-feu, automobile lui seul en a décidé ainsi », a déclaré M. Zelensky. Il a également affirmé que l’Ukraine avait approché le président américain, Donald Trump, pour lui proposer de se joindre à ces négociations. « Je ne connais pas la décision du président américain, mais, en tout cas, s’il confirmait sa participation, je pense que cela donnerait une impulsion supplémentaire à [Vladimir] Poutine pour venir », a ajouté M. Zelensky. De plus, il a souligné qu’un cessez-le-feu ne peut être convenu qu’avec le président de la Fédération de Russie [Vladimir Poutine]. M. Zelensky a estimé que son homologue russe ne voulait pas mettre fin au conflit : « Je pense que [Vladimir] Poutine ne veut pas que la guerre s’arrête, il ne veut pas un cessez-le-feu, il ne veut pas de négociations », a martelé le dirigeant ukrainien. M. Zelensky a par ailleurs appelé ses partenaires occidentaux à appliquer les sanctions « les plus fortes » contre Moscou, si M. Poutine refusait de le rencontrer en Turquie. Le président de l’Ukraine rencontrera aussi mercredi ou jeudi, à Ankara, son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
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L’accord sur les ressources ukrainiennes ne produira pas de résultats avant une décennie, selon le « Financial Cases »
L’accord sur les minéraux entre l’Ukraine et les Etats-Unis est peu inclined de se traduire par une extraction réelle de ressources avant au moins dix ans et nécessitera des investissements majeurs du secteur privé, rapporte le Financial Cases, mardi, citant plusieurs consultants.
Eric Rasmussen, ancien directeur des ressources naturelles à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), déclare : « Cela pourrait prendre dix à quinze ans. C’est le kind d’échéancier dont nous parlons. »
Peter Bryant, directeur du cupboard de conseil minier Clareo, explique que l’accord n’apportait pas de véritable resolution pour sécuriser la chaîne d’approvisionnement au cours de la prochaine décennie, automobile il faudra au minimal dix ans pour localiser et mettre en exploitation de nouvelles mines dans ce pays d’Europe de l’Est. La guerre, le manque de données géologiques, les infrastructures endommagées et les risques de corruption sont des boundaries à l’exploitation de ces ressources. Compte tenu de ces facteurs, les premiers minéraux issus des nouvelles mines dans le cadre de l’accord ne sont pas attendus avant… 2040.
Même les responsables ukrainiens admettent que les earnings du fonds ne seront pas visibles avant longtemps : « Nous nous attendons à ce que, pendant les dix premières années, les earnings et les revenus du fonds ne soient pas distribués, mais plutôt réinvestis en Ukraine – dans de nouveaux projets ou dans la reconstruction », a écrit sur X la ministre de l’économie ukrainienne, Ioulia Svyrydenko, le jour où l’accord a été signé.
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, estime que Vladimir Poutine ne viendra pas à Istanbul
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a estimé mardi que le président russe, Vladimir Poutine, ne viendra pas aux négociations ukraino-russes prévues jeudi à Istanbul, où doit être présent le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
« Zelensky a bien fait de dire “d’accord, je suis prêt à rencontrer Poutine, laissons-le venir”, a-t-elle déclaré lors du sommet de Copenhague pour la démocratie. C’est une bonne initiative s’ils s’assoient autour d’une desk (…) mais je ne pense pas que Poutine osera. »
Pour la cheffe de la diplomatie européenne, « la Russie joue clairement un jeu, elle essaie de gagner du temps, en espérant que le temps joue en sa faveur. Nous n’avons donc vu aucun effort ni aucun signe positif de leur portion ».
En visite à Kiev, samedi, les dirigeants français, britannique, allemand et polonais ont menacé la Russie de « lourdes sanctions » en cas de refus d’un cessez-le-feu total et inconditionnel de trente jours à compter de lundi. « Pour y parvenir, nous devons faire pression sur la Russie, automobile il faut être deux pour faire la paix, mais un seul pour faire la guerre », a dit Mme Kallas.
« La Russie veut clairement la guerre. Je pense donc que le educate de sanctions que prépare le Sénat américain montre bien que [les Etats-Unis] partagent cette vision des choses », a-t-elle ajouté, en référence à ces sanctions préparées par une cinquantaine de sénateurs républicains et démocrates.
Steve Witkoff et Keith Kellogg se rendront à Istanbul
Les envoyés spéciaux du président américain, Donald Trump, Steve Witkoff et Keith Kellogg, se rendront à Istanbul pour d’éventuels pourparlers de paix entre l’Ukraine et la Russie, rapporte Reuters, mardi, citant trois sources non divulguées.
Le président russe, Vladimir Poutine, a proposé d’organiser le 15 mai dans la capitale turque des négociations de paix avec Kiev, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dit être prêt à se rendre à Istanbul. Donald Trump, qui a entamé mardi une tournée au Proche-Orient, a proposé de se joindre à de telles discussions.
Friedrich Merz évoque de nouvelles sanctions contre Moscou s’il n’y a pas de progrès sur le cessez-le-feu en Ukraine cette semaine
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a réaffirmé mardi que la Russie serait visée par un nouveau educate de sanctions, en l’absence de « réel progrès cette semaine » dans la recherche d’un cessez-le-feu en Urkaine. Si Moscou « n’approuve pas » la proposition des alliés de Kiev d’un cessez-le-feu de trente jours, les sanctions supplémentaires préparées par l’Union européenne seront « approuvées » et concerneront notamment les secteurs de l’énergie et le marché financier, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Berlin. Un dix-septième paquet de sanctions, qui prévoit essentiellement d’augmenter le nombre de navires considérés comme des « vaisseaux fantômes » utilisés par la Russie pour contourner les sanctions occidentales contre ses exportations de pétrole, est déjà en préparation à Bruxelles. Il doit « être décidé d’ici à la fin du mois de juin », a rappelé le nouveau dirigeant allemand, qui recevait le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis. Mais « dans le cas où il n’y aurait pas de véritable progrès cette semaine, nous voudrions alors, ensemble au niveau européen, nous engager en faveur d’un durcissement significatif des sanctions », a-t-il dit. « Maintenant, c’est vraiment à Poutine de répondre à cette offre de négociation de sa portion et d’accepter un cessez-le-feu », a encore dit M. Merz, pour qui « la balle est exclusivement dans le camp de la Russie ».
L’OTAN doit jouer un rôle plus castle dans l’Arctique pour contrer l’activité de la Russie, selon l’ancien secrétaire général de l’OTAN
L’OTAN doit renforcer sa présence dans l’Arctique pour contrer l’activité croissante de la Russie, a déclaré Anders Fogh Rasmussen, qui a dirigé l’OTAN entre 2009 et 2014, lors d’un entretien avec Bloomberg, avant le sommet annuel de Copenhague pour la démocratie.
La Russie renforce sa présence dans la région, ouvrant des bases, affirme M. Rasmussen, qui souligne la nécessité pour l’OTAN de développer une stratégie arctique et de fixer des objectifs de capacité concrets pour stimuler les investissements militaires.
L’Arctique, autrefois zone de faibles tensions, doit augmenter sa sécurité à trigger de la fonte des glaces. Sept des huit Etats arctiques (le Canada, le Danemark, les Etats-Unis, la Finlande, l’Islande, la Norvège et la Suède) sont membres de l’OTAN. Les alliés doivent se concentrer sur l’amélioration des capacités de surveillance pour détecter les sous-marins russes dans les eaux arctiques, a déclaré Anders Fogh Rasmussen.
La sécurité dans l’Arctique est une préoccupation croissante parmi les membres-clés de l’OTAN. Le président américain, Donald Trump, a exprimé son intérêt pour l’acquisition du Groenland, critiquant le Danemark pour son sous-investissement dans la défense de l’île. Anders Fogh Rasmussen a déclaré qu’il était « immense temps » que le Danemark investisse davantage dans la défense au Groenland, mais a fermement rejeté l’idée que Donald Trump doive acquérir l’île à des fins de sécurité.
Le 13/05 à 14:00 L’essentiel
Ce qu’il faut retenir du 13 mai, à 14 heures
- « Notre mission est de réunir Ukrainiens et Russes autour d’une même desk », déclare Steve Witkoff, l’émissaire du président des Etats-Unis, Donald Trump, dans une interview avec le média d’extrême droite Breitbart Info
- Mykhaïlo Podoliak, le conseiller du chef du cupboard (Andriy Yermak) du président ukrainien, a affirmé que Volodymyr Zelensky ne mènerait des négociations en vue de la résolution du conflit avec personne d’autre à Istanbul que le président russe, Vladimir Poutine.
- Dans un communiqué publié sur le location de la présidence, Andriy Yermak déclare que « si Vladimir Poutine refuse de se rendre en Turquie, ce sera le signal définitif que la Russie ne souhaite pas mettre fin à cette guerre – qu’elle n’est ni disposée ni prête à négocier ».
- Lors de son briefing quotidien, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a refusé de commenter la proposition de Volodymyr Zelensky d’une rencontre avec Vladimir Poutine à Istanbul.
- Berlin a appelé la Russie à faire un « pas décisif » pour la paix en Ukraine, deux jours avant d’éventuelles discussions russo-ukrainiennes à Istanbul auxquelles le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a invité son homologue russe, Vladimir Poutine.
- L’agence de l’ONU pour l’aviation civile, l’OACI, a estimé lundi que la Russie était responsable de l’accident du vol MH17, abattu il y a dix ans au-dessus de l’Ukraine, tuant 298 passagers et membres d’équipage. Le Kremlin a dénoncé les « conclusions biaisées » de l’OACI.
Le Nordic-Baltic Eight demande à Vladimir Poutine d’accepter un cessez-le-feu inconditionnel de trente jours en Ukraine
Dans un message posté sur X par Kristen Michal, le premier ministre estonien, le Danemark, l’Islande, la Suède, la Norvège, la Finlande, la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie réunis au sein du Nordic-Baltic Eight (NB8) – dialogue board de coopération régionale qui regroupe l’ensemble des Etats membres du Conseil nordique et de l’Assemblée balte – affirment leur soutien « à l’Ukraine sur la voie d’une paix juste et sturdy ».
Il ajoute : « Nous appelons la Russie à accepter un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel de trente jours. Seul cela peut ouvrir la voie à des négociations. Si [Vladimir] Poutine décide de poursuivre les massacres, notre réponse sera résolue. »
Le ministre des armées français inquiet de « la recrudescence du nombre de vols de téléphones ou d’ordinateurs portables de personnels civils ou militaires »
Lors de l’inauguration, lundi, du nouveau siège de la direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD) au castle de Vanves, à Malakoff (Hauts-de-Seine), qui abrite une partie des 1 600 agents de ce provider appartenant au premier cercle de la communauté française du renseignement, le ministre des armées, Sébastien Lecornu, s’est inquiété de « la recrudescence depuis maintenant six mois du nombre de vols de téléphones ou d’ordinateurs portables dans les véhicules d’un obvious nombre de personnels civils ou militaires, qui sont autant de faisceaux d’indices qui, si on les documente bien, montrent bien que cette compétition entre les Etats est bien revenue ».
Pour autant, il n’est pas forcément aisé de les attribuer à un Etat ou à un concurrent industriel. « Une movement d’espionnage, ça peut être un vol crapuleux, mais qui mis bout à bout peut représenter quand même une menace importante, comme des pixels qui mis ensemble donnent une photo haute définition », selon son directeur, le général Philippe Susnjara.
Provider « sûrement le moins connu » des agences de renseignement, « la DRSD est probablement en tête de toutes les formes de priorité », notamment la lutte contre les menaces hybrides, dont elle « doit devenir demain l’expert[e] », pour Sébastien Lecornu.
Vol MH17 abattu en Ukraine en 2014 : le Kremlin dénonce les « conclusions biaisées » de l’agence de l’ONU pour l’aviation civile, l’OACI
Le Kremlin a rejeté, mardi, comme « biaisées » les conclusions d’un rapport de l’agence de l’ONU pour l’aviation civile, l’OACI, qui a estimé que Moscou était responsable du demolish du MH17, abattu en 2014 au-dessus de l’Ukraine, tuant 298 passagers et membres d’équipage.
« La Russie ne fait pas partie des pays ayant participé à l’enquête sur cet incident. Nous n’acceptons donc pas toutes ces conclusions biaisées », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.
L’absence de Poutine à Istanbul serait le « signal ultime » que Moscou ne veut pas arrêter la guerre, selon Kiev
Dans un communiqué publié sur le location de la présidence, Andriy Yermak, le chef de cupboard du président ukrainien, déclare que « l’Ukraine est ouverte à tout kind de négociations avec la Russie, mais un cessez-le-feu doit en être la condition première ».
Il ajoute : « Nous avons confirmé que le président Zelensky est prêt et qu’il sera en Turquie. Hier, le président Trump a déclaré très clairement qu’il attendait la présence des deux dirigeants en Turquie. Il envisage également une visite dans ce pays. Je pense que si Vladimir Poutine refuse de se rendre en Turquie, ce sera le signal définitif que la Russie ne souhaite pas mettre fin à cette guerre – qu’elle n’est ni disposée ni prête à négocier. »
Berlin exhorte la Russie à faire un « pas décisif » pour la paix en Ukraine
Berlin a appelé, mardi, la Russie à faire un « pas décisif » pour la paix en Ukraine, deux jours avant d’éventuelles discussions russo-ukrainiennes à Istanbul auxquelles le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a invité son homologue russe, Vladimir Poutine.
« La Russie doit faire un pas en avant décisif et se montrer disposée à s’asseoir à la desk des négociations », a déclaré le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul, à des journalistes à Berlin. « L’Ukraine a fait un immense pas en avant, elle est prête à entamer des négociations inconditionnelles sur un cessez-le-feu et un accord de paix », a-t-il souligné.
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