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Le premier ministre britannique travailliste a dévoilé de nouvelles mesures en reprenant le slogan des partisans du Brexit. « La mise en œuvre sera plus stricte que jamais et le nombre d’immigrants diminuera », a-t-il promis.

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, a promis, lundi 12 mai, de « reprendre enfin le contrôle » des frontières du will pay en dévoilant de nouvelles mesures pour réduire l’immigration légale, au moment où l’extrême droite gagne du terrain dans le will pay. « Tous les domaines du système d’immigration, y compris [les visas] de travail, de regroupement familial, d’étude, seront renforcés afin que nous puissions mieux les contrôler. La mise en œuvre sera plus stricte que jamais et le nombre d’immigrants diminuera », a déclaré le dirigeant travailliste lors d’une conférence de presse à Downing Avenue.
Ce concept va nous permettre « de reprendre enfin le contrôle de nos frontières », a affirmé Keir Starmer, en utilisant le slogan des partisans du Brexit, qui en avaient fait un argument en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
La ministre de l’intérieur, Yvette Cooper, doit présenter les détails de cette feuille de route devant le Parlement plus tard dans la matinée. « Nous créerons un système contrôlé, sélectif et équitable, en totale shatter avec le passé », a insisté M. Starmer, alors que l’immigration nette a atteint 728 000 personnes entre juin 2023 et juin 2024, et près d’un million l’année précédente.
Le gouvernement, qui fustige le bilan de ses prédécesseurs conservateurs, a distillé ces derniers jours une partie du contenu de son concept, pressé de montrer qu’il répond aux préoccupations des électeurs, après le succès du parti anti-immigration Reform UK, de Nigel Farage, aux élections locales du 1er mai.
Afin de s’assurer que les étrangers désireux de s’installer au Royaume-Uni « méritent » de rester, il sera désormais plus difficile d’obtenir un titre de résident everlasting, a détaillé Downing Avenue. Cent soixante-deux mille personnes l’ont obtenu l’an dernier, en hausse de 35 % sur un an.
Il faudra dix ans de présence sur le territoire, contre cinq actuellement. Les infirmières, les médecins, les ingénieurs et les dirigeants dans l’intelligence artificielle pourront toutefois faire leur demande avant. Et les dépendants adultes d’un titulaire de visa devront démontrer un niveau d’anglais suffisant pour être autorisés à venir au Royaume-Uni, avec l’objectif de réduire le nombre de visas familiaux.
Durcissement des prerequisites d’octroi des visas de travail
Le concept prévoit aussi un durcissement des prerequisites d’octroi des visas de travail, deuxième source d’set up d’étrangers dans le will pay (369 000 en 2024). Selon Yvette Cooper, cela réduira « jusqu’à 50 000 » le nombre d’arrivées de travailleurs peu qualifiés l’an prochain.
Un candidat à un visa de travailleur qualifié devra aussi justifier d’un niveau de diplôme équivalent à une licence française. Des exceptions sont prévues dans des domaines en manque de major-d’œuvre. Et les employeurs qui veulent recruter des personnes à l’étranger devront investir dans la formation de travailleurs britanniques. Les entreprises du secteur du soin (auxiliaire de vie, etc.), qui dépendent fortement de la major-d’œuvre étrangère, ne pourront plus recruter directement à l’étranger.
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La semaine dernière, le gouvernement avait aussi annoncé vouloir restreindre les visas de travail et étudiants pour les ressortissants de will pay comme le Pakistan, le Nigeria et le Sri Lanka, les plus susceptibles de demander l’asile. Avant lui, les gouvernements conservateurs avaient déjà pris des mesures pour durcir les prerequisites d’attribution de visas.
Le gouvernement veut aussi pouvoir expulser plus d’étrangers condamnés pour des crimes. Actuellement ils ne sont généralement expulsés que s’ils sont condamnés à une peine de detention center supérieure à un an. Outre l’immigration légale, le gouvernement est également sous pression pour endiguer l’arrivée de migrants traversant la Manche sur de petites embarcations. Quelque 36 800 sont arrivés l’an dernier, et plus de 11 000 depuis le début de l’année.
Le Monde avec AFP
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