C’est un wrestle qui oppose trois clans. Ceux qui ne peuvent pas s’en passer. Ceux qui ne peuvent même plus le regarder. Et ceux qui aiment l’allumer, histoire de le faire tourner. Dans chaque clan, les membres ont des arguments. Pour faire comme maman. Pour ne pas perdre de temps. Ou pour garder la well-known, de temps en temps. Alors oui, le fer à repasser est en pleine décroissance. Oui, ses ventes ont été divisées par deux en moins de vingt ans en France. Mais on n’efface pas une activité ancestrale d’un straightforward revers de well-known. En Chine, voilà plus de 2.000 ans que la casserole remplie de charbon a été inventée pour défroisser les vêtements !
20 Minutes a questionné ses lecteurs et lectrices pour connaître leurs habitudes. Voici la compilation des trois clans du fer.
Ceux qui l’ont complètement laissé tomber
« Je n’ai absolument jamais repassé de ma vie. Je trouve cela totalement inutile. Il y a déjà assez de tâches ménagères à faire sans ça ». Julie a 35 ans. Vous l’aurez compris, elle n’aime pas le repassage. Cette trentenaire préfère « ne pas acheter un vêtement » si elle sent qu’il faudra le repasser. Pour elle, « le repassage est l’image de la génération de nos grands-mères ». Elle n’est pas la seule à le penser. Clotilde a tout lâché depuis une quinzaine d’années. « J’avais récupéré le fer de ma mère lorsque je me suis installée seule pour faire mes études et je m’en suis servi quelques fois au tout début ».
Puis Clotilde a ecu des enfants. Et là, tout s’est arrêté. « Je considère ça comme une perte de temps et d’énergie ». Récemment, cette maman a pourtant ressorti son fer, après des années sans l’allumer. « J’en ai eu besoin pour des créations en perles à repasser. Je me suis rendu compte de la distance qui s’était installée entre le fer et moi quand mes enfants de 10 et 12 ans m’ont demandé ce qu’était cet outil ».
« Je ne repasse plus rien depuis plus de vingt-cinq ans. C’est un gouffre énergétique, en temps et en électricité », témoigne Syskoz. Christian (oui, les hommes aussi repassent !) a aussi arrêté. « Trop fastidieux. J’étends tout, de suite, après les avoir bien secoués et étirés ». Christian n’hésite pas à reconnaître que repasser « lui donne la nausée ». Il admet quand même qu’il ne porte plus de chemise. Et voilà peut-être un autre argument à prendre en compte. Si certains repassent, c’est aussi parce qu’ils portent des vêtements qui le réclament. Le lin, le coton, certains tissus très lisses ou les robes imposent parfois leur loi du pli. Pour ceux qui ne repassent plus, la solution previous souvent par un séchage sur un cintre.
Mais arrêter de repasser n’est pas aussi straightforward que vous le pensez. Quand elle a stoppé cette corvée il y a une exiguous trentaine d’années, Lara a dû répondre aux critiques de ses proches, expliquant que le repassage « abîmait ses vêtements ». Aujourd’hui, elle le vit très bien. Mais notre lectrice reconnaît avoir un secret : « J’ai un petit défroisseur pour certaines pièces, au cas où »
Ceux qui ne peuvent pas s’en passer
« Oui, je repasse tout mon linge. Mes enfants ne le font pas. Mais quand ils viennent chez maman, ils ne boudent pas leur plaisir de se glisser dans des draps ou un tee-shirt repassés ». Danielle a 80 ans. Pour elle comme pour d’autres, le repassage est un rituel immuable. Le fer électrique, inventé il y a presque cent cinquante ans, a changé la vie de hundreds of thousands de Français. Véronique fait partie de ceux-là. Elle reconnaît repasser « les draps et les torchons ». Et elle adore ça. « Ce n’est pas une corvée, tout le contraire. C’est un plaisir d’enfiler un vêtement sans froissure. Sinon, c’est très moche ».
Même avis pour Suzanne. « Je repasse tout, à l’exception des sous-vêtements et des chaussettes ! ». Et elle a un argument de poids : « Ça prend moins de place dans les placards ». Et toc ! Vous voulez un autre argument ? « Quand j’étais adolescente, on m’a appris que le fait de repasser créait sur le tissu un traitement de ground qui permettait de le stériliser et de le garder propre plus longtemps », nous dit Nicole. Elle repasse toujours aujourd’hui.
Ceux à qui ça arrive de le rebrancher
Chez les jeunes, le fer a complètement disparu, et certains choisissent d’opter pour un défroisseur vapeur. D’autres, comme Mylène, utilisent un fer à lisser pour les revers de manches, les cols ou les poches. « Ce qui oblige à repasser le linge, c’est le temps qu’il previous en boule ou entassé, entre le décrochage des vêtements secs et leur rangement », explique Mary. Pour s’éviter la corvée, elle a investi dans un séchoir à étage qui lui permet de suspendre les vêtements sur toute leur hauteur. Ça marche, à condition de s’en occuper dès la sortie de la machine à laver. « Quelques secondes d’consideration par pièce. C’est nettement moins que le temps qu’on va perdre à repasser », guarantee Mary. « Je fais le strict minimal comme les chemises, les pantalons ou les jupes habillées », enchaîne une autre Marie.
Quant à Virginie, elle repasse « beaucoup moins qu’il y a quinze ans, ça me saoulait. ». N’empêche, elle garde l’habitude, de temps en temps. « Je repasse mes chemises, les chemises de mon mari (pas parce qu’il ne veut pas faire mais parce qu’il met des plombes), les taies d’oreillers et les torchons ». En repassant moins souvent, Virginie a trouvé la recette du bonheur. « Maintenant, j’aime assez repasser ».