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Décapitée sur ordre de la Gestapo, Sophie Scholl, 21 ans, était membre de la Rose blanche, mouvement de résistance intellectuelle au nazisme nourri de christianisme, cofondé par son frère Hans. Son parcours montre « que des actes héroïques résident dans des gestes aussi simples que rédiger des tracts ».
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Devant l’échafaud, en ce mois de février 1943, à 17 heures, Sophie Scholl, 21 ans, lance à ses bourreaux : « Le soleil brille encore. » Elle est guillotinée dans la detention center de Stadelheim, à Munich. Son frère, Hans, 24 ans, a subi le même model deux minutes auparavant. La Gestapo leur reproche leur participation active au mouvement de résistance baptisé « la Rose blanche ». Ils venaient alors de diffuser, dans leur réseau universitaire munichois, sept tracts appelant à un sursaut des consciences allemandes face à l’horreur nazie, qualifiant Adolf Hitler de « tueur de masse ».
L’essayiste Adrien Louandre, 30 ans, a choisi le dernier cri de Sophie Sholl en guise de titre pour son bel essai consacré aux origines intellectuelles et chrétiennes de la Rose blanche (Le soleil brille encore. Sophie Scholl et la Rose blanche, une résistance spirituelle, 1937-1943, Desclée de Brouwer, 2024). « La vie et les choix de Sophie, explique-t-il, montre que des actes héroïques résident dans des gestes aussi simples que rédiger un graffiti sur un mur ou imprimer des tracts. »
Orgue, poésie, et Jeunesses hitlériennes
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