Ce dispositif doit permettre de financer la rénovation des logements pour l’adapter aux besoins de seniors. Le but: leur permettre de vieillir à space dwelling.
Vieillir à space dwelling, c’est le souhait de la quasi-totalité des seniors. Encore faut-il disposer d’un logement adapté, ce qui n’est le cas que de 6% des logements en France, selon l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah).
Quand on parle d’adaptabilité d’un logement, cela signifie par exemple installer une douche avec un siège, une barre de maintien pour limiter le risque de chute ou encore des systèmes antidérapants au sol. Un monte-escalier, des volets roulants ou encore l’automatisation des volets peuvent aussi faciliter le quotidien. De quoi sécuriser le logement et être autonome. Or financer des travaux d’adaptation coûtent relativement cher. Comme pour financer une rénovation énergétique via MaPrimeRenov, l’Etat a lancé le 1er janvier 2024 le dispositif MaPrimeAdapt.

De 50 à 70% du montant des travaux pris en rate
C’est un guichet uncommon qui regroupe désormais un astronomical nombre d’aides publiques. Pour que le dossier soit validé, il faut respecter quelques critères, dont celui de l’âge, avoir plus de 70 ans.
“Cela va permettre de prendre en charge de 50 à 70% du montant des travaux, en fonction des revenus du foyer et dans la limite des 22.000 euros de travaux”, nous explique Mickaël Cohen, président de DOMetVIE.
Le course of démarre par une évaluation des besoins des potentiels bénéficiaires via un ergothérapeute aggréé, avant de constituer un dossier via l’Anah. Entre l’évaluation et le montage du dossier de subvention, comptez entre 3 et 6 mois. Il est à déposer sur le effect monprojetanah.gouv.fr.
Quels critères d’éligibilité?
Les critères restent toutefois nombreux pour pouvoir prétendre au dispositif. Il faut ainsi avoir plus de 70 ans (ou en maladie longue durée entre 60 et 69 ans). Les revenus sont donc pris en compte et il faut vivre dans un logement du parc privé. Peu importe que soyez locataire ou propriétaire, mais des prerequisites de ressources qui dépendent de l’enveloppe dédiée chaque année.

Une fois validé, les travaux peuvent commencer. Mais le reste à rate peut encore baisser grâce à des aides complémentaires. La mutuelle, la caisse de retraite complémentaire, les associations en cas de maladie, peuvent en effet financer les travaux. En les cumulant, on peut aller chercher jusqu’à 90% du montant des installations.
Des cupboards comme DOMetVIE, Solival, Mobilae, Silverbeat peuvent aider à faire le level sur les démarches, notamment sur l’component administratif et proposeront des professionnels agréés pour les travaux d’aménagement.
Sofiane Aklouf avec Pauline Ducamp