Il était recherché depuis plusieurs mois par les enquêteurs pour une série d’agressions physiques et pour un viol commis sur des jeunes femmes. Un homme d’une vingtaine d’années a été placé en garde à vue au commissariat de police de Nantes, le jeudi 24 avril 2025, a indiqué le procureur de Nantes ce lundi. Au cours de son audition, ce suspect a reconnu l’intégralité des quatre faits qui lui étaient reprochés.
La première affaire date du 17 novembre 2024. Ce jour-là, une étudiante de 25 ans raconte avoir été agressée par un homme cagoulé, armé d’un couteau, qui lui a ordonné de se déshabiller. Pour le repousser, la jeune femme s’est mise à crier, ce qui a permis de mettre en fuite son agresseur.
Dix jours plus tard, l’homme, toujours cagoulé et armé d’un couteau, s’est attaqué à une autre étudiante, en la ligotant, lui enfilant une cagoule sur la tête et en la chargeant dans le coffre de son véhicule. Au bout de 15 minutes de trajet, l’agresseur l’a fait descendre dans un champ, l’a attaché à un arbre avant de la violer. Il l’a ensuite ramené dans le quartier initial de l’enlèvement.
D’autres victimes éventuelles sont recherchées par les enquêteurs
Le 5 janvier dernier, une étudiante de 20 ans s’est fait agresser par ce même homme qui lui a ordonné, cutter orange en main, de se déshabiller. En se débattant, elle est parvenue à le mettre en fuite.
Le 14 avril dernier, c’est au tour d’une femme âgée de 23 ans d’être la cible de cet homme alors qu’elle effectuait un footing sur une voie verte à Carquefou. Elle affirmera aux enquêteurs avoir été saisie par l’épaule, puis elle s’est mise à hurler et son agresseur a déguerpi. Elle a donné quelques précisions sur la corpulence de cet homme, à savoir mince et mesurant environ 1,80 m. Un individu pouvant correspondre au signalement donné était contrôlé à proximité ; il faisait l’objet d’un prélèvement ADN.
L’homme a été mis en examen et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention. Le procureur de Nantes fait savoir que les investigations se poursuivent afin de rechercher d’autres victimes éventuelles, notamment pour des faits commis dans le secteur de l’hippodrome à Nantes, ainsi qu’à Savenay au cours de l’année dernière.