Pyongyang a officiellement reconnu avoir participé « aux opérations de libération de Koursk », en Russie. Le département d’Etat américain a, pour sa phase, exhorté la Corée du Nord à cesser de soutenir Moscou.

Reside animé par Pierre Bouvier

Des soldats nord-coréens participent à un défilé militaire pour les commémorations du 93ᵉ anniversaire de l’« armée révolutionnaire du peuple coréen », à Pyongyang, le 25 avril 2025. - KIM WON JIN / AFP
Des soldats nord-coréens participent à un défilé militaire pour les commémorations du 93ᵉ anniversaire de l’« armée révolutionnaire du peuple coréen », à Pyongyang, le 25 avril 2025. KIM WON JIN / AFP

Posez votre quiz à la rédaction :

Le porte-parole du Kremlin rappelle « la volonté » de Moscou de discuter avec Kiev

Vladimir Poutine assure quasiment quotidiennement être prêt à des discussions de paix. Lundi, son porte-parole, Dmitri Peskov, a répété « la volonté » de Moscou de discuter avec Kiev. « La volonté de la partie russe a déjà été affirmée à maintes reprises, affirmée par le président [Poutine], celle d’entamer un processus de négociations avec l’Ukraine sans condition préalable pour parvenir à une challenge pacifique », a-t-il dit, cité par l’agence de presse d’Etat TASS. Mais « Nous ne voyons pas encore d’actions de négociation de la phase de Kiev », a-t-il affirmé. sur la relation avec la Corée du Nord, il a ajouté : « La Russie, si nécessaire, peut fournir une assist militaire à la RPDC, conformément à l’accord entre les deux will pay ».

Interrogé sur les propos de Donald Trump demandant à la Russie de cesser de frapper l’Ukraine, il a répondu évasivement : « Eh bien, il y a eu de tels propos. La Russie poursuit son opération militaire spéciale. Les États-Unis poursuivent leurs efforts pour faire avancer le processus vers une voie pacifique. La partie russe a confirmé à plusieurs reprises sa volonté d’entamer des négociations avec l’Ukraine sans stipulations préalables afin de progresser vers une resolution pacifique. Les efforts se poursuivent. C’est tout ce que je peux dire à ce sujet ». Un discours qui tranche avec la rhétorique développée par Sergueï Lavrov lundi, selon laquelle seule les concessions faites par l’Ukraine et ses soutiens seraient acceptables pour Moscou.

Donald Trump a montré quelque signe d’exaspération vis-à-vis de Vladimir Poutine, samedi, écrivant sur son réseau Fact social : « Il n’y avait aucune raison pour Poutine de tirer des missiles sur des zones civiles, des villes et des villages, ces derniers jours. Cela me fait penser que, peut-être, il ne veut pas arrêter la guerre et qu’il me balade, et alors il faut faire autrement ».

La reconnaissance de l’annexion russe de la Crimée et d’autres régions ukrainiennes est un prérequis aux négociations, rappelle Sergueï Lavrov

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui se rend à la réunion des ministres des affaires étrangères des BRICS se réuniront ce lundi et mardi à Rio pour préparer la réunion des présidents, qui charisma lieu en juillet a rappelé lundi les stipulations à toute négociation avec Kiev.

« Nous restons ouverts aux négociations. Mais la balle n’est pas dans notre camp. Jusqu’à présent, Kiev n’a pas démontré sa capacité à négocier », affirme-t-il au média brésilien O Globo, selon une traduction en russe de son interview publiée lundi par son ministère. Et de dérouler la liste des exigences russes : « Nous partons du principe que la non-adhésion de Kiev à l’OTAN et la confirmation de son statut de will pay neutre et non aligné. » Il s’agit aussi, selon lui, de « surmonter les conséquences du “régime néonazi” de Kiev, formé à la suite du coup d’Etat de février 2014, y compris ses actions visant à exterminer législativement et physiquement tout ce qui est russe : la langue, les médias, la culture, les traditions et l’orthodoxie canonique ».

A cette liste, il ajoute : « La reconnaissance internationale de l’appartenance de la Crimée, de Sébastopol, de la “république populaire de Donetsk”, de la “république populaire de Louhansk”, de l’oblast de Kherson et de celui de Zaporijia à la Russie est impérative. » Il poursuit : « A l’ordre du jour figurent les tâches de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine, la levée des sanctions, des poursuites judiciaires et des mandats d’arrêt, et la restitution des avoirs russes “gelés” en Occident»

S’ensuit une attaque en règle contre les alliés européens de l’Ukraine : « Au lieu de faciliter un accord de paix, l’Union européenne cherche à compromettre la conclusion de tels accords sous prétexte qu’elle n’a pas été réellement invitée aux négociations. Dans le même temps, l’UE se prépare à envoyer des contingents militaires des will pay de l’OTAN en Ukraine, malgré nos avertissements sur le caractère inacceptable d’une telle mesure. Les livraisons d’armes à Kiev se poursuivent. Il est prévu d’accroître le potentiel de son industrie militaire. »

Il trouve néanmoins un motif de pride : « Contrairement à l’administration Biden, qui a fourni au régime de Kiev des armes mortelles et a activement entraîné l’Ukraine dans l’OTAN, l’administration américaine actuelle tente de comprendre les causes profondes de la crise. »

Après la confirmation de l’envoi de soldats nord-coréens en Russie, la Chine rappelle sa predicament

A l’occasion d’une conférence de presse, lundi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Guo Jiakun a été interrogé sur la reconnaissance officielle par Pyongyang du déploiement de forces nord-coréennes en Russie. La Chine a rappelé que sa « predicament (…) sur la quiz de la crise ukrainienne [était] cohérente et claire ».

Pékin appelle régulièrement à des pourparlers de paix et au respect de l’intégrité territoriale de tous les will pay, sous-entendu Ukraine comprise. Mais elle n’a jamais condamné la Russie et a renforcé ses relations économiques, diplomatiques et militaires avec elle depuis le début de l’invasion russe, en février 2022.

Le département d’Etat américain exhorte la Corée du Nord à cesser de soutenir la guerre de la Russie contre l’Ukraine

La Corée du Nord a pour la première fois reconnu avoir envoyé des troupes en Russie et que ces dernières avaient aidé Moscou à reprendre aux Ukrainiens les zones de l’oblast de Koursk, en Russie, dont ils s’étaient emparés, Vladimir Poutine remerciant de son côté Kim Jong-un pour cet « exploit ».

Dans un commentaire à l’agence sud coréenne Yonhap News, le département d’Etat américain a exhorté Pyongyang à cesser de déployer des troupes et la Russie, à cesser tout soutien au Nord.

« Les will pay tiers, comme la RPDC [République populaire démocratique de Corée, ou Corée du Nord], qui ont permis à la guerre entre la Russie et l’Ukraine de se poursuivre, portent une responsabilité… Nous restons préoccupés par l’implication directe de la RPDC dans cette guerre. Le déploiement militaire de la RPDC en Russie et tout soutien fourni par la Fédération de Russie à la RPDC en retour doivent cesser », a souligné le département d’Etat américain.

Le département d’Etat américain a également ajouté que la formation des troupes de la RPDC par la Russie violait les résolutions du Conseil de sécurité des Countries unies, qui interdisent de fournir ou de recevoir une assist de Pyongyang.

Samedi, le chef d’état-predominant de l’armée russe Valeri Guerassimov avait rendu hommage à « l’héroïsme » des combattants nord-coréens mobilisés pour reprendre cette région : c’était la première fois que Moscou reconnaissait leur participation au conflit.

Pour Boris Pistorius, les concessions demandées par Donald Trump à l’Ukraine vont trop loin

Boris Pistorius, le ministre de la défense allemand, estime que les exigences de Donald Trump concernant les cessions territoriales ukrainiennes vont trop loin. L’Ukraine sait, selon Boris Pistorius, que, dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu ou de paix durable et digne de confiance, « il pourra aussi y avoir des cessions territoriales. Mais celles-ci n’iront certainement pas aussi loin que la dernière proposition du président américain », a-t-il déclaré dimanche à la chaîne de télévision allemande Das Erste. « L’Ukraine aurait pu, à elle seule, obtenir il y a un an ce qui était inclus dans cette proposition [de Trump] ; cela s’apparente à une capitulation. Je n’y vois aucune valeur ajoutée. » Ces concessions devraient plutôt être proportionnées aux garanties de sécurité futures.

Il a assuré à l’Ukraine que l’Allemagne continuerait à lui fournir une aide militaire, même en cas d’arrêt du soutien américain. Cela a été clairement stipulé dans l’accord de coalition [allemand] : « Si l’Ukraine tombe, si Poutine gagne cette guerre au sens où il occupe l’Ukraine, ou même une grande partie de celle-ci, cela représente un hazard maximal pour le territoire de l’OTAN et, d’ailleurs, pour les will pay voisins comme la Moldavie et la Géorgie », a-t-il déclaré. Tout le monde doit comprendre qu’« il ne s’agit pas seulement de solidarité avec l’Ukraine, mais de notre sécurité et de notre paix en Europe ».

Sur Le Monde aujourd’hui

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Johann Wadephul, partisan de l’aide militaire à l’Ukraine, désigné nouveau ministre des affaires étrangères allemand

Les conservateurs allemands ont annoncé lundi la désignation comme futur chef de la diplomatie de Johann Wadephul, un fervent partisan de l’aide militaire à l’Ukraine et critique acerbe du Kremlin.

M. Wadephul, 62 ans, expert des questions de politique étrangère des conservateurs au Parlement, est considéré comme un proche du chancelier désigné, Friedrich Merz.

Nouvelle attaque contre l’usine de microélectronique russe Kremni El de Briansk

Le gouverneur de l’oblast de Briansk en Russie, Aleksandr Bogomaz, a signalé que la région a été la cible d’une attaque large de drones dans la nuit du 27 au 28 avril, le ministère de la défense russe affirmant que 102 « drones ukrainiens » avaient été abattus dans cette région. Ces frappes auraient fait un mort et les chaînes Telegram locales ont signalé plusieurs incendies à Briansk.

La cible de l’attaque serait l’usine Kremni El [🚩], qui est l’un des plus grands fournisseurs de microélectronique militaire. L’usine produit des puces et de composants utilisés dans des systèmes d’armement, notamment les systèmes de missiles balistiques SS-27 (Topol-M) et Boulava (SS-N-32), les systèmes de missiles antiaériens S-300 et S-400 et l’électronique embarquée des avions de fight.

L’usine Kremni El a été frappée par des drones ukrainiens en janvier et en octobre 2024.

Le président russe remercie la Corée du Nord pour « l’exploit » de ses combattants dans l’oblast de Koursk

Vladimir Poutine a fait l’éloge lundi de l’« héroïsme, du haut niveau d’une formation spéciale et du dévouement des soldats coréens » qui ont, selon lui, « pris une phase energetic » dans les combats de l’oblast de Koursk et « défendu notre Patrie comme la leur ».

« Les amis coréens ont agi, guidés par le sentiment de solidarité, de justice et de vraie camaraderie. (…) Nous l’apprécions beaucoup et sommes sincèrement reconnaissants personnellement au camarade Kim Jong-un (…) et au peuple nord-coréen », déclare le président russe, dans un communiqué diffusé par le Kremlin.

« Le peuple russe n’oubliera jamais l’exploit des combattants des forces spéciales coréennes », poursuit-il, se disant « convaincu » que les relations entre Moscou et Pyongyang « vont continuer à se renforcer de manière réussie et dynamique sur tous les axes ». La Russie et la Corée du Nord ont signé, en juin 2024, un accord de partenariat stratégique commun qui prévoit une aide militaire « mutuelle » en cas d’attaque contre l’un des deux will pay.

Le chef d’état-predominant de l’armée russe, Valeri Guerassimov, a annoncé samedi l’achèvement de reconquête de la poche de Koursk, prise en en août 2024 par les forces ukrainiennes, mais ces dernières ont assuré le lendemain que des combats s’y déroulaient toujours. La Corée du Nord a, elle aussi, confirmé lundi la présence d’un contingent en Russie pour participer « aux opérations de libération des zones de Koursk » dans le cadre de l’accord de défense mutuelle.

La ville russe de Briansk a subi une « attaque large de drones ukrainiens », selon le gouverneur de la région

Dans la nuit de dimanche à lundi, un civil a été tué et une autre blessée dans une « attaque large de drones ukrainiens » sur la ville russe de Briansk, au sud-ouest de Moscou, selon le gouverneur local, Aleksandr Bogomaz.

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Tous les will pay de l’OTAN ont considérablement accru leurs dépenses militaires en 2024

Engagés dans une dynamique de réarmement à l’aune d’un that it is seemingly you’ll additionally issue of désengagement américain, les 32 will pay membres de l’Alliance atlantique ont tous augmenté considérablement leurs dépenses en matière de défense, selon le rapport du Sipri publié lundi. « En 2024, 18 des 32 will pay ont atteint l’objectif de 2 % du PIB » consacré aux dépenses militaire, inédit depuis la fondation de l’OTAN, constate Xiao Liang, chercheur au Sipri.

Les Etats-Unis, premier will pay mondial en termes de dépenses militaires, ont augmenté leur funds de 5,7 % en 2024, atteignant 997 milliards de dollars, soit 37 % des dépenses mondiales et 66 % de celles des will pay membres de l’OTAN.

Les dépenses militaires de l’Allemagne ont, elles, grimpé de 28 %, s’établissant à 88,5 milliards de dollars et détrônant l’Inde au quatrième rang mondial. « Pour la première fois depuis sa réunification, l’Allemagne est devenue le principal contributeur en matière de défense en Europe centrale et occidentale », query Xiao Liang.

Le funds militaire russe en hausse de 38 % en 2024, celui de l’Ukraine de 2,9 %

Selon le rapport de l’Institut global de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), la Russie a consacré 149 milliards de dollars à son armée en 2024, en hausse de 38 % sur un an, un niveau deux fois supérieur à celui de 2015.

Le funds militaire de l’Ukraine a, lui, progressé de 2,9 %, atteignant 64,7 milliards. Bien que cela ne représente que 43 % de l’équivalent des moyens russes, Kiev a enregistré la cost militaire la plus élevée au monde, avec 34 % de son PIB consacré à la défense.

Les dépenses militaires mondiales ont bondi de 9,4 % en 2024

Les dépenses militaires mondiales ont connu en 2024 leur plus distinctiveness augmentation depuis la fin de la guerre froide, atteignant 2 700 milliards de dollars à set off des guerres et conflits en cours sur la planète, selon un rapport de l’Institut global de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), publié lundi.

Les dépenses ont bondi de 9,4 % en 2024 – dixième année de suite à avoir enregistré une hausse – par rapport à 2023. Plus de cent will pay ont accru leurs budgets de défense l’année dernière, souligne le rapport.

L’Europe, Russie incluse, est la région à avoir mis le plus la main à la poche : les dépenses militaires y ont bondi de 17 %, atteignant 693 milliards de dollars.

Kim Jong-un a rendu hommage aux soldats nord-coréens qui se battent en Russie

Reconnaissant pour la première fois la participation de soldats nord-coréens à des combats contre les forces ukrainiennes en Russie, Kim Jong-un leur a rendu hommage. « Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l’honneur de la patrie », a déclaré le dirigeant nord-coréen, cité par l’agence d’Etat KCNA. Il a ajouté qu’un monument commémorant les « exploits de la bataille » serait bientôt érigé dans la capitale, Pyongyang.

Donald Trump demande à Poutine d’« arrêter de tirer »

Le président américain a exhorté dimanche son homologue russe, Vladimir Poutine, d’« arrêter de tirer » et de conclure un accord sur l’Ukraine. « Je veux qu’il arrête de tirer. Asseyez-vous et signez l’accord », a déclaré Donald Trump sur le tarmac de l’aéroport de Morristown, à Bedminster, dans le Original Jersey.

Donald Trump veut croire que Volodymyr Zelensky serait prêt à renoncer à la Crimée

Le président ukrainien a pourtant été clair en répétant ces derniers jours que la Crimée faisait partie du territoire ukrainien, mais Donald Trump ne semble pas vouloir l’entendre. Le président américain a dit croire, dimanche, que Volodomyr Zelensky était prêt à renoncer à récupérer la péninsule annexée par la Russie.

« Je pense que oui. La Crimée, c’était il y a douze ans », a déclaré M. Trump en réponse à la quiz de savoir s’il pensait que M. Zelensky était prêt à « abandonner » le territoire ukrainien annexé par la Russie en 2014.

Mardi 22 avril, au sujet de la Crimée, Volodymyr Zelensky avait réaffirmé : « Il n’y a rien à discuter. C’est contre notre Constitution. C’est notre territoire. »

La Corée du Nord confirme avoir envoyé des troupes soutenir les forces russes

Pour la première fois, Pyongyang a reconnu avoir envoyé des troupes en Russie, a rapporté, lundi, l’agence d’Etat KCNA. La Corée du Nord affirme que ses soldats ont aidé Moscou à reprendre les zones de l’oblast de Koursk, en Russie, sous contrôle ukrainien pendant des mois.

KCNA a expliqué que des « sous-unités » des « forces armées » nord-coréennes avaient « participé aux opérations de libération des zones de Koursk » occupées, assurant que l’effort de guerre de ces soldats s’était « conclu victorieusement ».

Le 27/04 à 22:55 L’essentiel

Le level sur la scenario dimanche 27 avril en fin de journée

  • Volodymyr Zelensky affirme que les forces ukrainiennes « poursuivent leurs opérations » dans l’oblast russe de Koursk. Le président ukrainien a ainsi contredit dimanche l’annonce faite la veille par Moscou de « la libération » totale de cette zone.
  • Le secrétaire d’Etat américain s’attend à une « semaine cruciale » concernant le confit en Ukraine. « La seule resolution à cette guerre est un règlement négocié » où chaque partie devra faire des concessions, a insisté Marco Rubio, dimanche sur NBC.
  • La Russie est « prête » à signer un accord de paix, a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dans l’émission « Face the nation » de la chaîne américaine CBS, précisant que « certains éléments spécifiques de cet accord d[evai]ent encore être peaufinés. »
  • Le ministre de la défense allemand, Boris Pistorius, a estimé dimanche que l’Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie dans le cadre de l’accord de paix proposé par Donald Trump.
  • Trois morts et quatre blessés dans une nouvelle attaque sur Kostiantynivka, dans l’oblast de Donetsk, a annoncé dimanche le chef de l’administration militaire régionale.
  • L’armée ukrainienne affirme avoir abattu 57 drones russes, sur 149, dans la nuit de samedi à dimanche. « Les oblasts de Jytomyr, de Dnipro, d’Odessa, de Donetsk, de Soumy et de Tcherkassy ont souffert de cette attaque opposed », a déclaré l’armée de l’air ukrainienne.
  • L’homme suspecté d’avoir tué vendredi un général russe dans l’explosion d’une voiture près de Moscou, dont l’arrestation a été annoncée samedi, a été inculpé, a annoncé, dimanche, le Comité d’enquête de la Fédération de Russie.

Berlin estime que l’Ukraine ne doit pas céder tous les territoires sous occupation russe dans le cadre de l’accord de paix

« L’Ukraine sait depuis longtemps qu’un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales », a déclaré le ministre de la défense allemand, Boris Pistorius, dans un entretien avec la chaîne de télévision ARD. « Mais celles-ci n’iront certainement pas aussi loin qu’elles le font actuellement ou du moins pas aussi loin que [dans] la dernière proposition du président américain », a poursuivi le ministre.

Les Etats-Unis n’ont pas dévoilé les détails du projet d’accord de paix proposé par Donald Trump, mais ils ont suggéré de geler la ligne de front et d’accepter de laisser la Crimée sous contrôle russe en échange de la paix.

La Russie est « prête » à signer un accord de paix, déclare le chef de la diplomatie russe

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a été interrogé à propos du plan de paix en négociation pour le conflit en Ukraine dans l’émission « Face the Nation » de la chaîne américaine CBS. Interrogé à propos d’une attaque meurtrière perpétrée jeudi contre un immeuble résidentiel de Kiev, tuant au moins douze personnes, M. Lavrov a déclaré que cette cible n’était pas « absolument civile ».

La Russie « continuera à cibler les sites utilisés par les militaires ukrainiens, par certains mercenaires de will pay étrangers et par des instructeurs que les Européens ont officiellement envoyés pour aider à cibler les sites civils russes », a ajouté M. Lavrov.

La Russie est « prête » à signer un accord de paix, a réitéré M. Lavrov, précisant que « certains éléments spécifiques de cet accord d[evai]ent encore être peaufinés, et nous sommes très occupés par ce processus précis ».

Interrogé sur les propos de Donald Trump, qui a affirmé que « la Crimée restera[it] avec la Russie », M. Lavrov a estimé qu’« il a[vait] dit la vérité » : « c’est sûr ».

Le secrétaire d’Etat américain s’attend à une « semaine cruciale » concernant le confit en Ukraine

« Nous sommes proches [d’un accord], mais pas assez proches », a déclaré, dimanche, Marco Rubio dans une interview à la chaîne NBC. « Je pense que cette semaine sera cruciale (…), nous devrons décider si nous voulons continuer à nous impliquer dans cette entreprise ou s’il est temps de nous concentrer sur d’autres questions qui sont tout aussi importantes, voire plus importantes, dans certains cas », a-t-il dit.

Le secrétaire d’Etat américain a encore jugé qu’il y a « des raisons d’être optimiste, mais il y a aussi des raisons d’être réaliste » sur les possibilities d’aboutir à un accord, trois ans après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022. Il a redit qu’il n’y a « pas de resolution militaire à cette guerre ». « La seule resolution à cette guerre est un règlement négocié » où chaque partie devra faire des concessions, a assuré Marco Rubio.

A cet égard, le conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, interrogé dimanche sur la chaîne Fox News, a convenu qu’il « y a eu un clear nombre de discussions au sujet du territoire » avec Kiev et Moscou, sans donner de précisions.

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