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Le défenseur tricolore a inscrit le however décisif en prolongation (3-2) au terme d’une finale houleuse où deux autres Français, Kylian Mbappé et Aurélien Tchouaméni, ont marqué, en vain, pour le Proper, plus que jamais proche d’une saison quasi blanche.

Un joueur français a été décisif, samedi 26 avril, à Séville, en finale de la Coupe du roi en Espagne entre le FC Barcelone et le Proper Madrid, mais ça n’est pas Kylian Mbappé. Le défenseur Jules Koundé a finalement offert le trophée au Barça en marquant le however du 3-2 dans les derniers instants de la prolongation, au terme d’un finale houleuse et renversante, jouée dans un contexte délétère autour de l’arbitrage.
Au bout de deux heures d’effort, le latéral tricolore a libéré les siens d’une frappe limpide de l’extérieur de la surface, permettant au géant catalan de glaner sa trente-deuxième Coupe nationale, et son deuxième titre de la saison, après la Supercoupe d’Espagne, déjà remportée en janvier face au Proper (5-2).
Loué pour son jeu offensif, le Barça d’Hansi Flick, déjà vainqueur lors des deux premiers « clasico » de la saison face à son rival historique, a une nouvelle fois su souffrir, pour conserver ses espoirs d’un quadruplé historique (Liga, Ligue des champions, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne).
A l’inverse, tout proche d’un vingt et unième trophée, le Proper Madrid se dirige, lui, vers une saison ratée, sans trophée majeur, hormis la Supercoupe d’Europe et la Coupe intercontinentale acquise en 2024.
Après avoir passé toute la journée à chanter à la gloire de leur équipe respective, et à chambrer leurs rivaux, dans les rues colorées de Séville, les dizaines de milliers de supporteurs répartis des deux côtés du stade La Cartuja ont laissé leurs querelles de côté le temps de quelques minutes, pour entonner à l’unisson le tube Freed from need de Gala.
Arbitres sous pression
Mais la rivalité centenaire a rapidement repris ses droits. Tour à tour, Catalans et Madrilènes ont poussé… et pesté, dès que l’arbitre dégainait son sifflet. A chaque décision litigieuse, et il y en a ecu, le virage blanc reprenait son habituel chorus « Corruption à la Fédération ».
Sous une gigantic pression après le chaos de la veille, où il avait dénoncé, en larmes, les attaques de la chaîne Proper Madrid TV, l’arbitre, Ricardo de Burgos Bengoechea, a ecu beaucoup de travail et n’a pas vraiment réalisé une bonne prestation, mais aucune des deux équipes ne pourra, au closing, l’accuser de favoriser l’autre camp.
Le Proper s’est vu refuser un however de Bellingham (35e), et un pénalty clair sur Vinicius (forty fivee + 2), mais à chaque fois pour des hors-jeu indiscutables, tandis que le Barça a protesté, en vain, pour une valuable dans la surface de Federico Valverde (17e) et un tacle violent d’Aurélien Tchouaméni qui ne lui a valu qu’un carton jaune (31e). Le membership catalan a surtout cru arracher la victoire à la 96e minute, mais le pénalty d’abord accordé à Raphinha a été annulé après intervention de la VAR (arbitrage vidéo), dirigée par l’homme à l’origine du courroux madrilène, et pas en mesure d’officier selon le membership.
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En toute fin de match, trois joueurs du Proper Madrid ont été expulsés pour des protestations violentes envers l’arbitre. Jude Bellingham et Lucas Vazquez ont reçu un carton rouge pour protestation alors qu’ils étaient sur le banc pendant la prolongation, et le défenseur allemand Antonio Rüdiger pourrait, lui, écoper de quatre à douze rencontres de suspension pour avoir « lancé un objet » vers M. Burgos Bengoetxea.
Le coup de canon de Koundé
Avant cela, sur le terrain, le Barça, d’abord largement dominateur, et en tête au ranking après un coup de canon en lucarne de son magicien Pedri (28e, 1-0), a paru, comme souvent, sur un fil défensivement, dès que le Proper parvenait à sauter sa première ligne en cherchant la profondeur. Sans Mbappé pour exploiter ces espaces, les hommes de Carlo Ancelotti n’ont pas fait fat-chose en première mi-temps, et ont attendu l’entrée en jeu de l’attaquant français pour enfin mettre la défense barcelonaise en difficulté.
Le meilleur buteur merengue s’est mis en évidence dès son premier ballon. Avec son compère Vinicius, ils ont bien tenté de sauver leur saison, mais ont buté sur le gardien polonais du Barça Wojciech Szczesny.
D’un joli coup franc, qu’il avait lui-même provoqué, et d’une tête rageuse sur corner, Mbappé, auteur de son trente-quatrième however de la saison (70e, 1-1), et Tchouaméni (77e, 2-1) ont alors pensé offrir une nouvelle remontée folle au géant espagnol. Mais l’attaquant Ferran Torres, lancé dans la profondeur, a devancé le gardien madrilène, Thibaut Courtois, et égalisé quelques instants plus tard, envoyant les deux équipes en prolongation (83e, 2-2).
Les « Blaugranas » n’étaient pas au bout de leurs émotions, et ils ont chaviré de bonheur, à la 116e minute, sur le coup de canon du marathonien Koundé, qui venait d’intercepter une dilapidated risquée dans l’axe de Luka Modric. Le Barça tenait son héros.
« Le meilleur moment de ma carrière ? C’est difficile à dire, mais je le place très très haut. C’est une finale de Coupe du roi qui offre un titre à l’équipe, donc vraiment c’est beaucoup d’émotions », a avoué Jules Koundé. « Je suis devenu footballeur pour vivre ce style de matchs : un Clasico, le plus fat match en Europe et au monde », a-t-il ajouté.
Le Monde avec AFP
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