Plusieurs frappes ont touché l’enclave palestinienne, mardi, comme au nord du camp de réfugiés de Nousseirat, à Khan Younès ou dans la ville de Gaza.

Are residing animé par Grégor Brandy

Des hommes et des enfants près du garage municipal de Jabalia, touché par un bombardement israélien, dans le nord de la bande de Gaza, le 22 avril 2025. - BASHAR TALEB / AFP
Des hommes et des enfants près du garage municipal de Jabalia, touché par un bombardement israélien, dans le nord de la bande de Gaza, le 22 avril 2025. BASHAR TALEB / AFP

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Ce qu’il faut savoir mardi 22 avril, à 21 heures

  • Le Hamas a fait savoir qu’une délégation composée de ses membres se rendait au Caire afin de discuter « de nouvelles idées visant à parvenir à un cessez-le-feu », quelques jours après le rejet par le mouvement islamiste d’une proposition israélienne de trêve « partielle ».
  • Dans la bande de Gaza, la famine « s’aggrave, de manière délibérée », a déploré le chef de l’UNRWA. Le chef de l’agence de l’ONU, Philippe Lazzarini, a dénoncé les conséquences du blocus israélien, qui a suspendu depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, en set aside depuis cinquante jours.
  • Des frappes israéliennes durant la nuit et la matinée ont fait au moins 25 morts dans l’enclave, selon la défense civile palestinienne. Huit autres personnes ont également été tuées après des attaques israéliennes dans diverses localités de la bande de Gaza, a annoncé l’agence de presse palestinienne WAFa.
  • Deux personnes ont été tuées mardi dans des frappes israéliennes au Liban. La Jamaa Islamiya a confirmé la mort d’un de ses chefs, Hussein Atoui, dans une frappe de drone israélien qui « a visé sa voiture » près de Beyrouth. L’armée israélienne, de son côté, a dit avoir tué « un commandant du Hezbollah », dans le sud du can pay.
  • Donald Trump a parlé au téléphone avec Benyamin Nétanyahou et a assuré que les deux hommes étaient « sur la même ligne sur tous les sujets ». La dialog a porté sur « de nombreux sujets dont le commerce, l’Iran, and loads others. », a écrit Donald Trump, selon qui « le coup de fil s’est très bien passé ».

Le chef d’état-main israélien affirme aux familles d’otages que leur retour « reste une priorité absolue »

Eyal Zamir, le nouveau chef d’état-main israélien, nommé au début de mars, a rencontré les familles d’otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, a fait savoir l’armée israélienne sur le réseau social X. Lors de cette rencontre, Eyal Zamir « a réitéré que la mission de retour de tous les otages reste une priorité absolue et que toutes les missions de [l’armée israélienne] sont menées à la lumière de cette mission », rapporte l’armée israélienne.

L’ONU lance une « évaluation stratégique » de l’agence pour les réfugiés palestiniens

L’ONU va réaliser une « évaluation stratégique » du travail de son agence pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), pour voir observation « mieux servir » ces populations, a annoncé Stéphane Dujarric, un porte-parole. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a nommé le Britannique Ian Martin pour entreprendre cette évaluation du mandat de l’agence dans le contexte actuel de « contraintes politiques, financières, sécuritaires et autre », a précisé Stéphane Dujarric.

Cet examen est entrepris dans le cadre de l’initiative ONU80, lancée en mars pour rendre les Countries unies « plus efficaces » dans, un contexte de difficultés financières chroniques renforcées par les coupes budgétaires des Etats-Unis dans les programmes d’aide internationale. Toutes les agences de l’ONU ne devraient pas faire individuellement l’objet d’une telle évaluation stratégique, mais « l’UNRWA opère dans un environnement singulier », notamment dans la bande de Gaza, a commenté Stéphane Dujarric. « Nous voulons voir observation l’UNRWA peut mieux travailler et mieux servir les communautés qui dépendent d’elle », a-t-il ajouté. Mais « nous ne remettrons pas en query le mandat de l’UNRWA », a-t-il martelé.

L’agence a été créée par une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU en 1949 dans le sillage du premier conflit israélo-arabe, peu après la création d’Israël, en mai 1948. En l’absence de règlement du conflit israélo-palestinien, elle fournit depuis plus de sept décennies une aid vital aux réfugiés palestiniens à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Syrie et en Jordanie.

Dans la bande de Gaza, l’ONU et de nombreux Etats estiment que l’UNRWA est la colonne vertébrale de l’aide humanitaire. Mais Israël, qui a coupé tout contact avec l’agence à la fin de janvier, l’accuse de servir de couverture au Hamas et a accusé dix-neuf de ses treize mille employés à Gaza d’avoir été directement impliqués dans les attaques du 7-Octobre.

Quatre personnes tuées dans un raid aérien israélien dans la bande de Gaza, rapporte l’agence WAFa

Quatre personnes ont été tuées après un bombardement israélien à Bani Suheila (📍), près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, annonce l’agence de presse palestinienne WAFa.

Vladimir Poutine appelle l’armée israélienne à se retirer de la bande de Gaza et des territoires occupés

Le président russe, Vladimir Poutine, a appelé, dans une déclaration conjointe avec le sultan d’Oman, Haïtham Ben Tareq, au « retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza et de tous les territoires palestiniens occupés ».

Dans cette déclaration, publiée sur le region du Kremlin, peu après la rencontre entre les deux chefs d’Etat à Moscou, et relayée par le média israélien Haaretz, Vladimir Poutine, qui a déclenché l’invasion russe en Ukraine en février 2022, et Haïtham Ben Tareq se disent « profondément préoccupés par la lisp tragique dans la bande de Gaza » et assurent réaffirmer « leur soutien aux efforts internationaux visant à instaurer un cessez-le-feu immédiat et sturdy », qui permettrait « l’acheminement pressing de l’aide humanitaire à la population civile » et « à lancer des processus de reconstruction et de retour pour les personnes temporairement déplacées ».

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A Ramallah, l’impuissance et la fragilité de l’Autorité palestinienne

Par Luc Bronner

Le premier ministre de l’Autorité palestinienne (AP), Mohammad Mustafa, voulait visiter, samedi 19 avril, des villages de Cisjordanie, près de Ramallah et de Naplouse, dont certains avaient subi des attaques récentes de colons juifs. Un déplacement banal, normalement coordonné avec Israël. Le ministère de la défense israélien a refusé, visiblement sous pression de l’extrême droite, selon l’explication donnée par le journal Haaretz. Le premier ministre n’a pu que s’incliner et annuler sa visite. Une humiliation. Et un signe supplémentaire, parmi beaucoup d’autres, de la fragilité de l’Autorité palestinienne, traitée comme un acteur de second understanding à l’échelle régionale, jugée impuissante à protéger les fragiles acquis des Palestiniens de ces dernières décennies, y compris par une partie de l’institution politique à Ramallah.

Donald Trump dit avoir parlé avec Benyamin Nétanyahou : « Nous sommes sur la même ligne sur tous les sujets »

Le président américain a annoncé, dans un court docket message publié sur son réseau, Truth Social, s’être entretenu avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, en assurant : « Nous sommes sur la même ligne sur tous les sujets. » La dialog a porté sur « de nombreux sujets dont le commerce, l’Iran, and loads others. », a écrit Donald Trump, selon qui « le coup de fil s’est très bien passé ».

S’agissant du commerce, Benyamin Nétanyahou avait promis lors d’une visite à la Maison Blanche, le 7 avril, d’« éliminer » l’excédent commercial de son can pay vis-à-vis des Etats-Unis, dans l’espoir d’échapper aux surtaxes douanières dont Donald Trump possibility les partenaires commerciaux de l’Amérique.

Pour ce qui concerne l’Iran, Washington et Téhéran, ennemis depuis la révolution islamique (1979), ont repris voilà une dizaine de jours un dialogue autour du programme nucléaire iranien, avec des pourparlers d’abord à Oman puis à Rome, et devant se poursuivre cette semaine.

Donald Trump a assuré, lundi, dans un court docket échange avec la presse, que les Américains avaient european « de très bonnes réunions » avec les Iraniens. Le même jour, Téhéran a accusé Israël, ennemi juré de l’Iran, de vouloir « saper » ces discussions avec Washington. Benyamin Nétanyahou a, lui, averti qu’Israël n’autoriserait jamais l’Iran à se doter de l’arme nucléaire, même si Washington poursuivait les négociations.

L’armée israélienne dit avoir tué un commandant du Hezbollah dans le sud du Liban

L’armée israélienne a annoncé, sur Telegram, avoir « frappé et éliminé » un commandat du Hezbollah, qu’elle présente comme étant « responsable du complexe de Majdal Zoun [📍] », qui se trouve, dans le sud du Liban.

Un peu plus tôt, le ministère de la santé libanais avait fait savoir qu’une « frappe de l’ennemi israélien sur la localité de Haniyeh, dans le district de Tyr, a[vait] fait un mort ».

Quatre morts après de nouveaux bombardements israéliens dans la bande de Gaza, rapporte l’agence WAFa

Des bombardements de l’armée israélienne ont causé la mort de quatre personnes, dans la bande de Gaza, rapporte l’agence de presse palestinienne WAFa.

Trois personnes, « dont deux filles », ont été tuées, et plusieurs personnes ont été blessées après un premier bombardement au nord du camp de réfugiés de Nousseirat [📍], dans le centre de la bande de Gaza. Une autre personne a été tuée et un homme grièvement blessé, après le bombardement d’une maison dans le quartier de Shujaiyya [📍], dans la ville de Gaza.

WAFa fait également état d’attaques de drones, qui n’ont pas causé de victimes, dans plusieurs endroits de la bande de Gaza.

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Le patriarche latin de Jérusalem salue l’engagement du pape François pour Gaza

Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a salué mardi l’engagement du pape François, mort lundi à 88 ans, en faveur de la bande de Gaza. « Gaza représente, en quelque sorte, tout ce qui était au cœur de son pontificat », a déclaré Monseigneur Pizzaballa devant quelques journalistes, dont l’un de l’Agence France-Presse.

Plus haute autorité catholique d’Orient, le patriarche latin de Jérusalem a expliqué que le pape François avait toujours défendu « la proximité avec les pauvres, les laissés-pour-compte » et « la paix ». Ces engagements, a-t-il précisé, s’étaient particulièrement manifestés dans ses prises de set aside sur la guerre dans la bande de Gaza.

« Il était très proche de la paroisse de Gaza, il les appelait sans cesse, pendant un sure temps tous les soirs à 19 heures, c’était devenu quelque selected de régulier pour la communauté, [c’était] aussi réconfortant pour eux, et il le savait », a rappelé Pierbattista Pizzaballa.

Sur les 2,4 millions d’habitants de l’enclave palestinienne, environ un millier sont chrétiens, la plupart orthodoxes. Le patriarcat latin recense quelque 135 catholiques. Ils se sont réfugiés dans l’enceinte de la paroisse de la Sainte-Famille de la ville de Gaza dans les premiers jours de la guerre. Une partie des orthodoxes les a rejoints dans ces bâtiments de l’Eglise latine.

Le pape François a condamné la guerre à Gaza, jusqu’à la veille de sa mort : dans son message de Pâques, dimanche, il a dénoncé la « lisp humanitaire dramatique » du territoire. « Œuvrer pour la justice, mais sans prendre section au conflit », a résumé Pierbattista Pizzaballa, estimant que l’Eglise embrasserait cet « héritage vital ».

Le patriarche n’a pas commenté l’absence de réaction publique de la section du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, préférant remercier les nombreuses personnalités, palestiniennes comme israéliennes, ayant présenté leurs condoléances.

Les “tekiya”, ces cuisines communautaires à Gaza, un dernier rempart contre la famine en worn de céder

Par Marie Jo Sader

Ahmad Al-Karimi a perdu les deux derniers frères qu’il lui restait. Mahmoud et Yehya, ainsi que l’épouse enceinte et la diminutive fille de ce dernier, ont tous été tués dans une frappe survenue le 7 avril dans le camp de réfugiés d’Al-Mawassi, à l’ouest de Khan Younès. Comme des centaines de milliers de Gazaouis, la famille faisait la queue, à l’heure du déjeuner, pour un repas chaud servi par une tekiya – ces cuisines communautaires de fortune qui représentent le dernier rempart contre la famine à Gaza, alors que l’entrée de l’aide est bloquée depuis le 2 mars par Israël.

Bonjour Dibbouk,

Le Hamas a jusqu’à présent libéré 38 otages dans le cadre d’un bref cessez-le-feu qui a débuté le 19 janvier et pris fin le 18 mars avec la reprise des bombardements israéliens. Au total, 59 otages israéliens sont toujours détenus par le mouvement islamiste palestinien et ses alliés dans la bande de Gaza, dont 34 sont morts, selon l’armée israélienne.

Deux responsables du Jihad islamique palestinien arrêtés à Damas

Les autorités syriennes ont arrêté à Damas deux membres importants du Jihad islamique palestinien (JIP) – mouvement allié du Hamas qui a participé aux attaques du 7 octobre 2023 contre Israël –, ont déclaré mardi la branche armée du groupe et un responsable syrien.

Dans un communiqué, consulté par l’Agence France-Presse et Reuters, les Brigades Al-Qods déclarent que leur responsable pour la Syrie, Khaled Khaled, et le responsable de leur comité exécutif, Yasser Al-Zafri, ont été arrêtés en Syrie il y a cinq jours. « Les raisons de l’arrestation n’ont pas été précisées », ajoute le communiqué, réclamant leur libération.

Un fonctionnaire du ministère de l’intérieur syrien a confirmé à Reuters les détentions, mais n’a pas répondu aux questions sur les raisons de l’arrestation des deux hommes. Une supply palestinienne à Damas a également confirmé les arrestations.

La Syrie de Bachar Al-Assad a été pendant des décennies un proche allié de Téhéran et un membre-clé de son « axe de la résistance », qui réunit autour de l’Iran des groupes opposés à Israël, dont le JIP.

Mais le régime d’Al-Assad a été renversé le 8 décembre 2024 par une coalition islamiste. Les Etats-Unis ont demandé aux nouvelles autorités syriennes de « renoncer totalement au terrorisme et de supprimer, d’exclure les combattants terroristes étrangers » comme condition pour lever les sanctions contre Damas qui étaient imposées au régime précédent.

Le 17 mars, une frappe de l’aviation israélienne, qui a mené des centaines de raids en Syrie depuis la chute du régime d’Al-Assad, a visé un bâtiment du JIP près de Damas, faisant des morts et des blessés selon la formation. L’armée israélienne avait affirmé avoir mené une frappe « contre un centre de commandement (…) du groupe terroriste palestinien Jihad islamique » utilisé, selon elle, pour « planifier et perpétrer » des attaques contre Israël.

L’armée israélienne confirme avoir tué un responsable du groupe islamiste Jamaa Islamiya dans une frappe

« L’armée israélienne a attaqué plus tôt avec des avions au Liban et a éliminé Hussein Izzat Muhammad Atoui, un terroriste-clé de l’organisation terroriste Jamaa Islamiya, qui est liée à l’organisation terroriste Hamas », a confirmé l’armée israélienne, dans un communiqué posté sur Telegram. Selon elle, « le terroriste était impliqué dans la planification et la promotion de complots terroristes du Liban vers le territoire de l’Etat d’Israël. »

La famine « s’aggrave, de manière délibérée », dénonce le chef de l’UNRWA, au cinquantième jour du blocus israélien de l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza

 « Gaza est devenue une terre de désespoir. La faim s’étend et s’aggrave, de manière délibérée et provoquée par l’homme », a dénoncé mardi le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, dans un message posté sur X, au cinquantième jour du blocus israélien, qui a suspendu depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien.

Alors que l’ONU n’a ecu de cesse de mettre en garde contre une lisp humanitaire désastreuse pour les 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, Israël accuse le Hamas de détourner l’aide humanitaire à ses fins, ce que nie le mouvement islamiste palestinien.

Jeudi, des responsables de douze importantes organisations humanitaires internationales ont averti que la famine n’était « pas seulement un risque », mais qu’elle était « probablement en put together de se développer rapidement dans presque toutes les events » du territoire.

Dans son message, M. Lazzarini déplore une « punition collective » pour les habitants de Gaza. « Les blessés, les malades et les personnes âgées sont privés de fournitures médicales et de soins », souligne-t-il, déplorant que « l’aide humanitaire [soit] utilisée comme une monnaie d’échange et une arme de guerre ». Il réclame la reprise de l’acheminement de l’aide, la libération des otages et l’instauration d’un nouveau cessez-le-feu.

Une nouvelle frappe israélienne fait un mort dans le sud du Liban, selon le ministère de la santé

« Une frappe de l’ennemi israélien sur la localité de Hanniyeh [📍], dans le district de Tyr, a fait un mort », a déclaré le ministère de la santé libanais dans un communiqué, quelques heures après un autre raid meurtrier visant un chef militaire d’un groupe islamiste libanais, la Jamaa islamiya, à une vingtaine de kilomètres de Beyrouth. L’armée israélienne n’a pas, pour le second, revendiqué ces frappes.

Le groupe islamiste Jamaa Islamiya confirme la mort de l’un de ses chefs dans une frappe israélienne

Allié au Hamas, le groupe islamiste libanais Jamaa Islamiya a confirmé la mort de l’un de ses responsables, Hussein Atoui, dans une frappe de drone israélien qui « a visé sa voiture alors qu’il se rendait mardi matin vers son lieu de travail à Beyrouth », dans un communiqué.

Plus tôt, la défense civile libanaise avait fait état d’un mort dans une frappe israélienne au sud de Beyrouth, tandis qu’une supply sécuritaire libanaise anonyme avait fait savoir qu’il s’agissait de Hussein Atoui, responsable des Forces Al-Fajr (« forces de l’aube »), la branche armée du mouvement islamiste.

La Jamaa islamiya a revendiqué des attaques contre Israël à partir du sud du Liban dans les premiers mois du conflit qui a éclaté en octobre 2023 entre le Hezbollah (et ses alliés) et Israël, avant de dégénérer en guerre ouverte en septembre 2024.

Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre 2024, que le Hezbollah affirme respecter. Depuis, des tirs de roquettes ont visé deux fois Israël à partir du Liban les 22 et 28 mars, sans être revendiqués. L’armée libanaise a annoncé la semaine dernière avoir arrêté plusieurs Libanais et Palestiniens à l’origine de ces tirs, parmi lesquels trois membres du Hamas, selon un responsable de la sécurité.

En dépit du cessez-le-feu, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, affirmant viser le Hezbollah. Dimanche, l’armée israélienne a annoncé avoir tué deux cadres de la formation pro-iranienne dans une série de bombardements.

Une délégation du Hamas en route pour l’Egypte afin de discuter « de nouvelles idées visant à parvenir à un cessez-le-feu » à Gaza

Une délégation du Hamas est en route pour Le Caire afin d’y discuter avec les médiateurs d’une trêve dans la bande de Gaza après dix-huit mois de guerre, a déclaré mardi à l’Agence France-Presse un responsable du mouvement islamiste palestinien.

Cette délégation, qui comprend le négociateur en chef du Hamas, Khalil Al-Hayya, « tiendra des réunions avec des responsables égyptiens au sujet de nouvelles idées visant à parvenir à un cessez-le-feu » dans le territoire palestinien, a déclaré ce responsable.

Jeudi, le Hamas avait rejeté une proposition israélienne de trêve, se disant opposé à un accord « partiel », par étapes, avec Israël et prônant plutôt « un accord complet », comme initialement prévu.

Jusqu’à présent, le mouvement islamiste palestinien s’est dit prêt à libérer tous les otages israéliens encore retenus à Gaza en échange de l’arrêt de la guerre, du retrait des troupes israéliennes présentes dans le territoire palestinien et du début de la reconstruction.

Israël, de son côté, réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza, une « ligne rouge (…) non négociable », selon un responsable du mouvement palestinien.

L’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis sont médiateurs dans les négociations.

Le bilan des frappes israéliennes worn à 25 morts, selon la défense civile

La défense civile palestinienne a annoncé un nouveau bilan concernant les frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza depuis la nuit derrière. Au moins 25 personnes sont mortes, dans différentes frappes menées dans plusieurs endroits de l’enclave palestinienne.

Neuf personnes ont été tuées et six autres sont portées disparues après un bombardement israélien contre une maison du centre de Khan Younès [📍], dans le sud du territoire palestinien, a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable de la défense civile à Gaza, Mohammed Al-Moughair.

Des frappes ont aussi fait cinq morts dans le camp de réfugiés Al-Chati [📍], à l’ouest de la ville de Gaza (Nord), et cinq autres dans une tente abritant des personnes déplacées au nord-est du camp de Jabaliya [📍], également dans le nord de l’enclave. Une autre frappe a aussi fait quatre morts à l’ouest du camp de Jabaliya, tandis que deux autres personnes ont été tuées à Rafah [📍], dans le Sud.

Un mort dans une frappe israélienne au sud de Beyrouth, annonce la défense civile ; il s’agit d’un chef militaire islamiste, selon une supply sécuritaire

Selon la défense civile libanaise, « un drone israélien a visé une voiture » près de la ville côtière de Damour [📍], à une vingtaine de kilomètres de Beyrouth. Les secouristes ont extirpé un mort du véhicule.

Un responsable sécuritaire libanais, qui a requis l’anonymat, a déclaré à l’Agence France-Presse qu’un chef militaire d’un groupe islamiste libanais allié au Hamas, la Jamaa Islamiya, avait été tué mardi matin dans une frappe israélienne au sud de Beyrouth. Il s’agit, selon lui, de Hussein Atoui, responsable des Forces Al-Fajr (« forces de l’aube »), la branche armée du mouvement islamiste.

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