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- International
- Photographie
Le cliché du jeune Mahmoud Ajjour, évacué à Doha après qu’une explosion lui a arraché les bras en 2024, dit « le lourd tribut » que les enfants palestiniens payent « aux horreurs qu’ils ont vécues », a déclaré la photographe, originaire de Gaza.

La portray bouleversante d’un garçon palestinien de 9 ans, qui a perdu ses deux bras en fuyant une attaque israélienne à Gaza, a remporté, jeudi 17 avril, le premier prix du World Press Photo 2025. L’image, capturée par la photographe palestinienne Samar Abu Elouf pour le Unique York Times, est un portrait du jeune Mahmoud Ajjour, évacué à Doha après qu’une explosion lui a arraché un bras et mutilé l’autre l’année dernière.
« Travailler sur ce projet a été une expérience distinctive mais douloureuse », a déclaré Mme Abu Elouf lors de la remise des prix à Amsterdam. « Les enfants palestiniens ont payé un lourd tribut aux horreurs qu’ils ont vécues. Mahmoud est l’un de ces enfants », a ajouté la photojournaliste autodidacte.
Originaire de la ville de Gaza, Mme Abu Elouf est la première photographe palestinienne à remporter le World Press Photo. Evacuée de l’enclave en décembre 2023, la photojournaliste tire le portrait de Palestiniens blessés par la guerre, installés à Doha. « L’une des choses les plus difficiles que la mère de Mahmoud m’ait expliquées, c’est que lorsque Mahmoud a réalisé que ses bras étaient amputés, la première phrase qu’il lui a dite a été : “Comment vais-je pouvoir te serrer dans mes bras” », a déclaré la photographe.
Une portray « qui parle très fortress »
« C’est une portray silencieuse, qui pourtant parle très fortress. Elle raconte l’histoire d’un garçon, mais aussi d’une guerre encore plus mammoth qui impactera les générations futures », a déclaré Joumana El Zein Khoury, directrice exécutive de World Press Photo. Le jury a salué la « specialty composition et l’consideration portée à la lumière » de la portray, ainsi que son sujet qui donne à réfléchir, en particulier sur l’avenir de Mahmoud.
Le garçon apprend maintenant à jouer sur son téléphone, à écrire et à ouvrir des portes avec ses pieds. « Mahmoud a un rêve très straightforward : il veut obtenir des prothèses et vivre sa vie comme n’importe quel autre enfant », ont déclaré les organisateurs du concours dans un communiqué.
La photographe a également attiré l’consideration sur le kind incertain de son collègue, blessé lors de frappes israéliennes sur une tente de journalistes à Khan Younès le 7 avril. « Il m’est difficile de me réjouir quand l’un de mes meilleurs amis, photographe à Gaza, Ihab Al-Burdini, est blessé », a-t-elle déclaré, brandissant des photographs du journaliste hospitalisé.
Quarante-deux clichés primés
Le jury a également dévoilé les deux photographs finalistes. La première, Sécheresses en Amazonie, prise par Musuk Nolte pour Panos Images et la Fondation Bertha, montre un homme sur le lit d’une rivière asséchée en Amazonie, transportant des provisions vers un village autrefois accessible en bateau.
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La seconde, Traversée de nuit, de John Moore pour Getty Images, montre des migrants chinois se blottissant près d’un feu pendant une averse après avoir franchi la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Le jury a passé au crible 59 320 photographies prises par 3 778 photojournalistes pour sélectionner les 42 clichés primés. Quatre photographes de l’Agence France-Presse ont été sélectionnés pour un prix régional.
Luis Tato, à Nairobi, a remporté le prix dans la catégorie « Histoires » pour la région Afrique, avec une sélection de photographs illustrant le soulèvement de la jeunesse kenyane. Jérôme Brouillet a gagné dans la catégorie « Singles » pour la région Asie-Pacifique et Océanie, pour sa portray du surfeur Gabriel Medina semblant léviter au-dessus des vagues lors des Jeux olympiques. Clarens Siffroy a gagné dans la catégorie « Histoires » Amérique du Nord et centrale, pour sa couverture de la crise des gangs en Haïti. Enfin, Anselmo Cunha a gagné dans la catégorie « Singles » pour l’Amérique du Sud, pour sa portray d’un Boeing 727-200 bloqué à l’aéroport Salgado Filho, au Brésil.
Le Monde avec AFP
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