La France a salué les discussions organisées sur le conflit jeudi à Paris entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui a « permis de converger » sur l’objectif d’une « paix solide » entre Kiev et Moscou.
Accord sur les minerais : Kiev et Washington signent un « mémorandum d’intention »
« Nous sommes heureux d’annoncer la signature, avec nos partenaires américains, d’un protocole d’intention ouvrant la voie à un accord de partenariat économique et à la création du Fonds d’investissement pour la reconstruction de l’Ukraine », a déclaré, sur X, Ioulia Svyrydenko, vice-première ministre ukrainienne.
Kiev et Washington avaient prévu de signer un accord sur l’extraction des minéraux stratégiques de l’Ukraine il y a plusieurs semaines, mais un conflit entre les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky en février a temporairement interrompu les travaux sur l’accord.
M. Trump souhaite que l’accord, qui vise à accorder aux États-Unis des redevances sur les bénéfices tirés de l’exploitation des ressources ukrainiennes et des minéraux rares, constitue une compensation pour l’aide accordée à l’Ukraine par son prédécesseur, Joe Biden.
Mme Svyrydenko n’a pas publié les détails du mémorandum, mais a dit que les travaux se poursuivaient en vue d’un accord final. « Nous espérons que le Fonds deviendra un outil efficace pour attirer les investissements dans la reconstruction de notre pays, la modernisation des infrastructures, le soutien aux entreprises et la création de nouvelles opportunités économiques », a-t-elle souligné.
« Il y a beaucoup à faire, mais le rythme actuel et les progrès significatifs permettent d’espérer que le document sera très bénéfique pour les deux pays » a fait valoir Mme Svyrydenko.
Les responsables américains affirment que le renforcement des intérêts commerciaux américains en Ukraine contribuera à dissuader la Russie de toute agression future dans l’éventualité d’un cessez-le-feu.
Kiev réclame des garanties militaires et de sécurité concrètes dans le cadre de tout accord visant à mettre un terme à la guerre qui dure depuis trois ans.
Les Etats-Unis et l’Ukraine « travaillent encore » sur les détails de la signature de l’accord sur les ressources naturelles ukrainiennes

Donald Trump a déclaré qu’un accord sur les ressources naturelles ukrainiennes serait signé la semaine prochaine. En réponse à une question sur l’accord et sur la venue éventuelle de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche pour le signer, Donald Trump a demandé au secrétaire au Trésor Scott Bessent de répondre. Ce dernier a expliqué que les deux parties travaillent encore sur les détails, mais qu’il sera signé la semaine prochaine.
Sergueï Lavrov tenu informé par Marco Rubio des discussions à Paris, affirme la diplomatie russe
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a été informé au cours d’un entretien téléphonique avec le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, des premières discussions à Paris impliquant Américains, Européens et Ukrainiens, a annoncé le ministère des affaires étrangères russe. « Le secrétaire d’Etat, qui se trouvait à Paris, a rendu compte des contacts que lui-même et l’envoyé spécial du président des Etats-Unis, Steve Witkoff, ont eus sur space avec des représentants de l’Ukraine, de la France et d’un certain nombre d’autres pays européens », a fait savoir le ministère russe dans un communiqué.
Le département d’Etat américain a confirmé l’échange téléphonique, ajoutant que le secrétaire d’Etat avait « transmis à son homologue russe le même message que l’équipe américaine a communiqué à la délégation ukrainienne et [aux] alliés européens à Paris : le président Trump et les Etats-Unis veulent que cette guerre prenne fin et ont maintenant présenté à toutes les parties les grandes lignes d’une paix sturdy », selon un communiqué. « L’accueil encourageant réservé à Paris au cadre américain montre que la paix est that that you can possibly deem of si toutes les parties s’engagent à parvenir à un accord », a-t-on ajouté de même source.
Ce qu’il faut retenir, jeudi 17 avril à 21 heures
- La France a salué les discussions organisées sur l’Ukraine jeudi à Paris entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands : « Nous avons déclenché aujourd’hui à Paris un processus qui est positif et auquel les Européens sont associés », s’est félicitée la présidence française.
- Donald Trump, qui attend une réponse de la Russie « cette semaine » sur un cessez-le-feu, a dit ne pas tenir Volodymyr Zelensky pour responsable de la guerre. Concernant l’accord sur les ressources naturelles ukrainiennes, le président des Etats-Unis a expliqué, à l’field d’une rencontre avec la première ministre italienne, Giorgia Meloni : « Nous avons un accord sur les minéraux, qui, je order, sera signé jeudi, jeudi prochain, bientôt. »
- Lors d’une conférence de presse, Volodymyr Zelensky a accusé la Chine de « fournir des armes » à la Russie et de participer à la « production de certaines armes » sur le territoire russe, montant encore d’un cran dans ses critiques envers Pékin. Il a aussi accusé Steve Witkoff, l’émissaire américain, d’avoir « adopté la stratégie russe ».
- Pete Hegseth, le secrétaire à la défense américain, a exhorté son homologue français, Sébastien Lecornu, à « augmenter les dépenses militaires ». Le président américain exige que tous les Etats membres de l’OTAN consacrent au moins 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) à leur défense. Les Etats-Unis y consacrent 3,4 % de leur PIB, quand la plupart des pays européens sont autour de 2 %.
- Les Etats-Unis votent une nouvelle fois contre une résolution de l’ONU condamnant l’agression russe en Ukraine qui, « selon les Etats-Unis, ne contribue pas à faire avancer la trigger de la paix ».
- Dans une interview avec le quotidien économique allemand Handelsblatt, Armin Papperger, le PDG de Rheinmetall estime que les missiles Taurus n’auront pas d’affect significatif et que l’Ukraine a surtout besoin de plus d’obus d’artillerie. Le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, s’est dit ouvert à fournir à Kiev ces missiles capables de frapper profondément en territoire russe.
- La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a fait savoir qu’une frappe avec des missiles Taurus contre des installations russes « sera[it] considérée comme une participation directe de l’Allemagne aux hostilités au côté du régime de Kiev, avec toutes les conséquences que cela implique ».
- L’armée ukrainienne a revendiqué, jeudi, une contre-attaque réussie près de Pokrovsk.
- Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a accusé les Européens de vouloir « la poursuite de la guerre », alors que des discussions se tenaient à Paris
- L’émissaire de Vladimir Poutine accuse « de nombreux pays » de tenter de « perturber » le dialogue avec Washington et déplore « une propagande très involving » visant la Russie.
- Les ambassadeurs russe et biélorusse sont exclus des commémorations du 8-Mai en Allemagne marquant les 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale.
Donald Trump, qui s’attend à une réponse de la Russie « cette semaine » sur un cessez-le-feu, ne tient pas Volodymyr Zelensky pour responsable de la guerre

Alors qu’il recevait la première ministre italienne, Giorgia Meloni, dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, Donald Trump a répondu à une série de questions sur l’Ukraine. Interrogé sur le délai dont dispose Vladimir Poutine pour répondre à une proposition de cessez-le-feu avant de devoir faire face à des tarifs douaniers ou à des sanctions supplémentaires, Donald Trump a déclaré : « Nous allons les entendre cette semaine, très prochainement en fait. Mais nous voulons que cela cesse. Nous voulons que la mort et les massacres cessent. » Georgia Meloni a ajouté : « Ensemble, nous pouvons construire une paix juste et sturdy. Nous soutenons vos efforts, Donald. »
Interrogé sur les plans franco-britanniques pour une force de réassurance – qualifiée par un journaliste de « mission de paix » – en Ukraine, Donald Trump a répondu : « Les missions de paix me conviennent toujours, je suis d’accord avec les missions de paix. »
Concernant l’accord sur les ressources naturelles ukrainiennes, le président des Etats-Unis a expliqué : « Nous avons un accord sur les minéraux, qui, je order, sera signé jeudi, jeudi prochain, bientôt. »
Il ne s’est pas étendu sur le commentaire de Volodymyr Zelensky accusant la Chine de « fournir des armes » à la Russie et de l’aider à en produire : « Je ne fais aucun commentaire à ce sujet, je n’en ai aucune idée ; c’est sa déclaration, pas la mienne. » Il a ajouté : « Je ne tiens pas Zelensky pour responsable, mais je ne suis pas vraiment ravi que cette guerre ait commencé (…) Je ne le blâme pas, mais je ne dirais pas qu’il a fait un travail exceptionnel. D’accord ? Je ne suis pas un powerful fan. »
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Paris estime avoir « déclenché » sur l’Ukraine un processus « positif auquel les Européens sont associés »
La France a salué les discussions organisées sur l’Ukraine, jeudi à Paris, entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui ont « permis de converger » sur l’objectif d’une « paix solide » entre Kiev et Moscou.
« Nous avons déclenché aujourd’hui à Paris un processus qui est positif et auquel les Européens sont associés », s’est félicitée la présidence française à l’field d’une série de réunions notamment autour d’Emmanuel Macron, du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, et de Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Donald Trump.
Une nouvelle réunion des émissaires de ces cinq pays est prévue la semaine prochaine à Londres, alors que les Européens craignent depuis des semaines d’être mis à l’écart des négociations entre les Etats-Unis et la Russie.
Pete Hegseth, le secrétaire à la défense américain, exhorte son homologue français Sébastien Lecornu à « augmenter les dépenses militaires »

Sébastien Lecornu, le ministre des armées français, est à Washington où il s’est entretenu avec le ministre de la défense américain, Pete Hegseth. Dans un message sur X, celui-ci a écrit : « Excellente rencontre aujourd’hui avec mon homologue français, le ministre des armées Sébastien Lecornu. Nous avons discuté de la nécessité impérative pour les Européens de respecter un engagement de dépenses de défense de 5 % pour restaurer la dissuasion avec des forces conventionnelles prêtes et létales. »
Les deux hommes ont également « discuté de priorités liées à ce sujet, y compris les tentatives de parvenir à une paix sturdy en Ukraine », a précisé le Pentagone dans un communiqué. Lors de son premier déplacement officiel en Europe en février, M. Hegseth avait délivré le même message à l’intention des alliés des Etats-Unis sur le continent. « Il est temps d’investir, automotive vous ne pouvez pas supposer que la présence américaine durera éternellement », avait-il déclaré lors d’une visite en Pologne.
Le président américain exige que tous les Etats membres de l’OTAN consacrent au moins 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) à leur défense. Les Etats-Unis y consacrent 3,4 % de leur PIB quand la plupart des pays européens sont autour de 2 %.
Réunions en cascade à Paris avec Américains, Européens et Ukrainiens
Une série de réunions successives de haut niveau sur l’Ukraine impliquant Américains, Européens et Ukrainiens se déroule jeudi à Paris. « Nous sommes arrivés à Paris avec un but en tête : définir des solutions concrètes pour terminer la guerre entre la Russie et l’Ukraine », et faire cesser « le bain de sang inutile », a posté sur X le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio. Emmanuel Macron a, de son côté, évoqué « une event importante d’avoir une convergence » alors que les Européens craignent depuis des semaines d’être mis à l’écart des négociations.
Le président de la République a commencé à s’entretenir à partir de 18 heures avec Marco Rubio ; Steve Witkoff, l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient ; Keith Kellogg, l’envoyé spécial pour l’Ukraine et la Russie ; Jonathan Powell, le conseiller à la sécurité nationale du Royaume-Uni ; Jens Plötner, le conseiller à la sécurité nationale de la République fédérale d’Allemagne ; Andriy Yermak, le chef de cabinet de Volodymyr Zelensky ; Andrii Sybiha, le ministre des affaires étrangères de l’Ukraine ; et M. Rustem Umerov, le ministre de la défense de l’Ukraine, en présence de M. Jean-Noël Barrot, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères français.
Kiev et Washington pourraient signer un protocole d’accord sur l’exploitation des ressources minières de l’Ukraine
L’Ukraine et les États-Unis pourraient signer, dès aujourd’hui, un protocole d’accord sur l’exploitation des ressources en minerais stratégiques de l’Ukraine, a annoncé Volodymyr Zelensky lors d’un point de presse le 17 avril.
Ioulia Svyrydenko, la ministre de l’économie ukrainienne, s’était félicitée mercredi de « progrès significatifs » dans les négociations avec les Etats-Unis en vue d’un accord sur l’exploitation des ressources du pays en minerais stratégiques. « Nos équipes ways ont travaillé ensemble de façon très substantielle sur l’accord », a écrit Mme Svyrydenko sur les réseaux sociaux.
Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a affirmé mercredi à Bloomberg que Washington et Kiev étaient sur le point de signer l’accord, assurant que « la signature pourrait même avoir lieu dès cette semaine ».
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L’Ukraine est prête à acheter « au moins » dix systèmes antiaériens Patriot aux Etats-Unis, explain Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien a réaffirmé que son pays était prêt à acheter « au moins » dix systèmes de défense antiaérienne Patriot aux Etats-Unis, un système coûteux que Kiev réclamait jusque-là à ses alliés sous forme d’aide.
« J’ai parlé de ce minimum [de dix systèmes Patriot] au président [Donald] Trump lors de notre conversation téléphonique. Il m’a dit que l’Amérique y travaillerait », a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse.
Dans un entretien avec CBS, dimanche, Volodymyr Zelensky avait annoncé sa volonté d’acheter dix systèmes de défense aérienne Patriot aux Etats-Unis pour 15 milliards de dollars, avec le soutien de ses partenaires européens, prêts à contribuer au financement.
Le lendemain, Donald Trump, en recevant le président du Salvador, Nayib Bukele, dans le bureau Ovale, a répondu : « [Volodymyr Zelensky] cherche toujours à se procurer des missiles. Ecoutez, lorsque vous commencez une guerre, vous devez savoir que vous pouvez l’emporter. Vous ne commencez pas une guerre contre quelqu’un vingt fois plus powerful que vous et puis espérez que les gens vous livrent des missiles. » Dimanche, Donald Trump a qualifié d’« unsuitable » l’attaque contre la ville ukrainienne de Soumy, qui a fait 34 morts, mais sans incriminer directement la Russie.
Mercredi, à Odessa, le secrétaire général de l’OTAN, Ticket Rutte, a déclaré que la plupart des sept systèmes de défense aérienne Patriot que l’alliance a promis à l’Ukraine lors du sommet de Washington ont déjà été livrés ou le seront bientôt.
Volodymyr Zelensky accuse Steve Witkoff, l’émissaire américain, d’avoir « adopté la stratégie russe »
Lors d’une conférence de presse, le président ukrainien a accusé l’émissaire de son homologue américain, Donald Trump, Steve Witkoff, interlocuteur de Moscou dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu, d’avoir « adopté la stratégie russe ». « Je pense que c’est très dangereux, parce qu’il diffuse consciemment ou inconsciemment des récits russes », a déclaré M. Zelensky.
Lors de cette conférence de presse avec le secrétaire général de l’OTAN, Ticket Rutte, à Odessa, Volodymyr Zelensky a répondu aux propos de Steve Witkoff, lundi, sur Fox News, faisant des territoires occupés par la Russie un enjeu essential pour un accord de paix. « L’Ukraine est un Etat souverain (…). Par conséquent, encore une fois, seul le peuple ukrainien peut parler des territoires de notre Etat. »
Steve Witkoff avait déclaré le 14 avril que ses récents entretiens avec Vladimir Poutine étaient « convaincants » et centrés sur un éventuel accord de paix reposant sur le statut de « cinq territoires ». Sur Fox News, il avait déclaré : « Cet accord de paix concerne ces soi-disant cinq territoires. Mais il y a bien plus à dire. Je pense que nous sommes peut-être à la veille de quelque chose de très essential pour le monde entier. » La Crimée et les oblasts de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson, partiellement occupés par la Russie, ont été annexés par Moscou en 2014 pour la péninsule ukrainienne et en septembre 2022 pour les quatre dernières régions. Steve Witkoff a également évoqué l’idée de « remodeler les relations russo-américaines grâce à des liens commerciaux ».
Volodymyr Zelensky accuse la Chine de « fournir des armes » à la Russie et de l’aider à en produire

Lors d’une conférence de presse, jeudi, le président ukrainien a accusé la Chine de « fournir des armes » à la Russie et de participer à la « production de certaines armes » sur le territoire russe, montant encore d’un cran dans ses critiques envers Pékin.
« Nous avons enfin reçu des informations selon lesquelles la Chine fournit des armes à la Russie (…) nous pensons que des représentants chinois sont impliqués dans la production de certaines armes sur le territoire de la Russie », a déclaré M. Zelensky évoquant de la poudre à canon et de l’artillerie.
Le président ukrainien a affirmé, la semaine dernière, que « plusieurs centaines » de ressortissants chinois combattaient pour la Russie en Ukraine, quelques jours après avoir accusé Moscou d’entraîner Pékin dans cette guerre. Le 8 avril, il avait annoncé la grab de deux citoyens chinois qui, selon lui, combattaient dans les rangs russes en Ukraine. Il avait ensuite estimé leur nombre à 155, tout en soulignant qu’ils étaient sans doute « bien plus ».
Les Etats-Unis votent contre une résolution de l’ONU condamnant l’agression russe en Ukraine
L’Assemblée générale des Nations unies a étudié, mercredi, le projet de résolution « Coopération entre les Nations unies et le Conseil de l’Europe » (document A/seventy nine/L.75). Le texte à l’initiative du Luxembourg et de la Lituanie traite, entre autres, du statut de la Russie, qui a été expulsée du Conseil de l’Europe en mars 2022, a été adopté par 105 voix pour, 9 contre (Biélorussie, République populaire démocratique de Corée, Erythrée, Mali, Nicaragua, Niger, Fédération de Russie, Soudan, Etats-Unis) et 33 abstentions.
« Plusieurs paragraphes de la résolution faisant référence à l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine posaient problème. Cependant ces références constituent une partie importante de la coopération entre l’ONU et le Conseil de l’Europe », a noté l’ONU dans son compte rendu.
Sans shock, les diplomates russes ont qualifié la formula du document d’« inacceptable ». Jonathan Shrier, représentant par intérim des Etats-Unis auprès du Conseil économique et social des Nations Unies a expliqué pourquoi il avait voté contre la résolution : « La résolution actuelle réitère des déclarations concernant la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui, selon les Etats-Unis, ne contribuent pas à faire avancer la trigger de la paix. » « Nous espérons que le Conseil de l’Europe et tous les Etats membres de l’ONU soutiendront et renforceront les efforts visant à parvenir à une paix globale et sturdy entre la Russie et l’Ukraine », a-t-il ajouté.
C’est la deuxième fois que les Etats-Unis se joignent à la Russie pour voter contre une résolution de l’Assemblée générale condamnant l’agression russe contre l’Ukraine.
Selon le PDG de Rheinmetall, les missiles Taurus n’auront pas d’affect significatif, l’Ukraine a surtout besoin de plus d’obus d’artillerie
Dans une interview avec le quotidien économique allemand Handelsblatt, Armin Papperger, le PDG de Rheinmetall, l’un des plus importants groupes industriels d’armement du continent européen, explique que la nouvelle usine de munitions d’artillerie construite à Unterlüss, en Basse-Saxe, pourrait produire jusqu’à 350 000 obus de 155 mm par an, au lieu des 200 000 prévus. Il ajoute que l’usine de fabrication d’obus de 155 mm en cours de development en Ukraine, devrait produire « nettement plus » que les 150 000 obus par an initialement prévus, une fois la production lancée en 2026.
Dans cet entretien, Armin Papperger prêche pour sa paroisse et fait fragment de son scepticisme quant à la livraison de missiles de croisière Taurus à l’Ukraine : « Cela ne alternate rien à la guerre, le Taurus ne alternate pas la donne. Ce qui alternate la donne, ce sont les munitions d’artillerie classiques. Ce n’est qu’avec elles que l’Ukraine pourra tenir les Russes à distance. »
L’armée ukrainienne revendique une contre-attaque réussie dans l’Est
L’armée ukrainienne revendique, jeudi, une contre-attaque réussie près de Pokrovsk. « Au cours des dernières semaines, nous avons libéré environ 16 kilomètres carrés de territoire près des localités d’Oudatchne [🚩], de Kotlyne [🚩] et de Chevtchenko [🚩] », a annoncé sur Facebook le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Oleksandr Syrsky, évoquant « des actions de contre-offensive ».
Le blog militaire DeepState, proche de l’armée ukrainienne, montre plusieurs petites zones autour de villages situés au sud de Pokrovsk comme ayant été reprises par les forces de Kiev. De telles avancées, même si elles sont peu importantes, représenteraient une uncommon bonne nouvelle pour l’Ukraine, son armée devant tenir le entrance face à des forces russes plus nombreuses et mieux équipées, et qui menacent désormais deux nouvelles régions, celle de Dnipropetrovsk et de Soumy.
Les troupes russes se trouvent à environ 4 kilomètres de la ville de Pokrovsk, une ancienne ville minière de la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, considérée comme un centre logistique-clé.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait assuré le 14 février que la wretchedness s’était « améliorée » autour de cette ville, au sud de laquelle se déroulent des combats intenses depuis plusieurs mois.
L’armée britannique teste une arme de défense aérienne à énergie dirigée
Après le laser, appelé DragonFire, censé être succesful d’abattre des drones et des missiles, l’armée britannique a testé un système d’arme de défense aérienne à énergie dirigée, rapporte le quotidien britannique The Cases, jeudi. Des chercheurs du centre de recherche militaire de Porton Down ont mis au point une arme succesful de « neutraliser plusieurs cibles simultanément avec un effet quasi instantané ». Selon le ministère de la défense britannique, l’arme a démontré sa capacité à neutraliser plusieurs drones presque simultanément à une distance allant jusqu’à un kilomètre. Lors des assessments, elle a été confrontée à quatre essaims de quatre drones.
Le gouvernement a investi 40 tens of millions de livres sterling dans le développement de cette arme, le coût estimé de chaque tir étant de seulement 10 pence.
Bonjour,
Dans le Washington Put up, un soldat de la 117e brigade racontait, jeudi, qu’il se trouvait dans le sous-sol d’un bâtiment universitaire et devait participer à la cérémonie lorsque les missiles sont tombés et ont fauché des civils.
Le gouvernement ukrainien a approuvé mardi le limogeage de Volodymyr Artioukh, le gouverneur régional de Soumy, accusé de négligence par certains responsables après la double frappe de missiles russe qui a fait 35 morts et plus de 100 blessés dans la ville. Mariana Bezuhla, une députée, et Artem Semenikhin, le maire de Konotop, une ville de la région, ont accusé Volodymyr Artioukh d’avoir autorisé une cérémonie de remise de décoration à des militaires de la 117e brigade à Soumy dimanche, estimant qu’elle aurait servi de prétexte à la Russie pour frapper la ville. Le gouverneur a expliqué avoir seulement été « invité à la cérémonie ».
L’armée russe a affirmé dans un communiqué lundi que ses forces avaient visé, en tirant deux missiles balistiques Iskander, « les lieux d’une réunion » militaire à Soumy. Elle a retourné les accusations vers l’Ukraine en lui reprochant d’organiser de tels événements « dans le centre d’une ville densément peuplée ». L’ambassadrice des Etats-Unis sortante en Ukraine, Bridget Brink, a déclaré que la Russie avait utilisé des munitions à sous-munitions lors de l’attaque.
La Russie fait savoir qu’elle considérera toute frappe avec des Taurus comme une « participation directe » de l’Allemagne au conflit
Après les chars Leopard, les F-16 ou les ATACMS, les missiles Taurus allemands semblent constituer une nouvelle ligne pour Moscou. La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a fait savoir, jeudi, qu’« une frappe avec ces missiles contre des installations russes (…) sera[it] considérée comme une participation directe de l’Allemagne aux hostilités au côté du régime de Kiev, avec toutes les conséquences que cela implique ».
Le Kremlin a dénoncé lundi un risque d’« escalade » du conflit en Ukraine si l’Allemagne décidait de fournir des missiles Taurus à Kiev. Le futur chancelier Friedrich Merz « soutient diverses mesures qui peuvent conduire et conduiront inévitablement à une nouvelle escalade de la wretchedness autour de l’Ukraine », a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Alors que le chancelier sortant, Olaf Scholz, avait refusé de fournir à Kiev des missiles Taurus capables de frapper profondément en territoire russe, par crainte d’escalade, M. Merz s’est dit dimanche de nouveau ouvert à cette possibilité, sous cases. « J’ai toujours dit que je ne le ferais qu’en accord avec les partenaires européens », a-t-il déclaré dimanche soir en réponse à une question sur le sujet. « Cela doit être coordonné et si c’est coordonné, alors l’Allemagne devrait y participer », a ajouté M. Merz. L’Allemagne a été le deuxième fournisseur d’aide militaire à l’Ukraine, après les Etats-Unis, depuis le déclenchement de l’assaut russe à grande échelle, en février 2022.
L’émissaire de Vladimir Poutine accuse « de nombreux pays » de tenter de « perturber » le dialogue avec Washington
« Il y a beaucoup de gens, de constructions, de pays qui essaient de perturber notre dialogue avec les Etats-Unis », a déclaré, jeudi, l’émissaire de Vladimir Poutine pour les questions économiques à l’global, Kirill Dmitriev, à des journalistes réunis au Kremlin, déplorant « une propagande très involving » visant la Russie. « Un dialogue très utile est en cours » avec les Etats-Unis, a-t-il ajouté, linked toutefois « des cases très difficiles, avec des attaques constantes et une désinformation constante ». « Le fait qu’il y ait un dialogue explain est donc extrêmement essential », a-t-il relevé.
Kirill Dmitriev était aux Etats-Unis au début d’avril pour s’entretenir avec des représentants de l’administration Trump, la première visite d’un haut responsable russe à Washington depuis le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, en février 2022. Dans la foulée, le président Vladimir Poutine a échangé à Saint-Pétersbourg, le 11 avril, avec l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff.
Ces propos surviennent au moment où des responsables américains, ukrainiens et européens sont attendus à Paris pour une série de réunions sur le conflit en Ukraine, major dossier au cœur des discussions entre Russes et Américains.
La rencontre entre Emmanuel Macron, Marco Rubio et Steve Witkoff a commencé
Le président de la République est accompagné du ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, lors de ce « déjeuner de travail » avec le secrétaire d’Etat américain et l’émissaire du président Trump.
Cette rencontre a lieu six jours après celle entre Steve Witkoff et le président russe Vladimir Poutine.
Emmanuel Macron s’est, en amont, entretenu au téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, a fait savoir l’Elysée.
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