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Après son tall succès lors des Jeux olympiques de Paris, le nageur français s’est entraîné trois mois en Australie au début de l’année 2025. De retour aux Etats-Unis, il se dit prêt à retrouver la compétition.
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Les valises sont posées et, cette fois, elles ne devraient plus bouger avant un bon moment. Depuis trois semaines, Léon Marchand s’est installé à Austin (Texas), après une année passée à « vadrouiller un peu partout », à décrocher quatre médailles d’or olympique aux Jeux de Paris 2024 (200 m brasse, 200 m papillon, 200 m 4 nages, 400 m 4 nages), à digérer un tourbillon médiatico-populaire, à enchaîner les compétitions en Asie, avant d’essayer de trouver un peu de répit en Australie. Cela ferait beaucoup pour n’importe quel humain normalement constitué. Le nageur de 22 ans, dont la vie a été chamboulée ces derniers mois, ne fait pas exception.
« J’étais prêt à vivre une popularité temporaire, mais je n’ai pas fait les choses à moitié à Paris », sourit le Toulousain. Une casquette vissée sur la tête, ce dernier s’est confié à plusieurs médias, dont Le Monde, lors d’un appel vidéo organisé, lundi 14 avril, à la mi-journée à Austin. « Tout est nouveau ici, c’est trop bien, ça change », s’enthousiasme le Français, qui habitait depuis 2021 à Tempe, dans l’Arizona. C’est dans ce nouvel environnement que Marchand va préparer les JO de Los Angeles 2028, lors des trois prochaines années. Un objectif encore lointain au regard des récents événements.
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