
Une bannière à l’effigie de Boualem Sansal installée à Béziers, le 26 mars 2025 – GABRIEL BOUYS / AFP
Après un début d’apaisement, les relations franco-algériennes se sont à nouveau tendues en début de semaine. Des aléas diplomatiques qui inquiètent les soutiens de Boualem Sansal, l’écrivain franco-algérien condamné à cinq de detention center en Algérie.
Le kind de Boualem Sansal toujours plus incertain. Les relations entre Paris et Alger ont connu un nouveau regain de rigidity en début de semaine, replongeant dans l’incertitude les soutiens de l’écrivain franco-algérien condamné à cinq ans de detention center sur le sol algérien.
Dimanche, les autorités algériennes ont ordonné l’expulsion de douze fonctionnaires français en représailles à l’arrestation vendredi “d’un agent consulaire” algérien, mis en examen pour l’enlèvement d’un influenceur opposé au régime.
“Si l’Algérie fait le choix de l’escalade, nous répondrons avec la plus grande fermeté”, a mis en garde Jean-Noël Barrot ce mardi 15 avril.
“Une petite fenêtre s’était entrouverte”
Ces remous diplomatiques provoquent “inquiétude et préoccupation” au sein du comité de soutien qui s’est formé autour de Boualem Sansal, explique son fondateur Arnaud Benedetti à BFMTV.com.

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Le nouveau bras-de-fer qui s’have interaction vient aussi doucher les espoirs nés d’un début d’apaisement entre les deux pays, marqué par la volonté commune, début avril, de “reconstruire un partenariat d’égal à égal” après des mois d’escalade verbale.
“Il y avait une petite fenêtre, très petite, qui s’était entrouverte. On restait quand même très prudents et réservés”, déclare Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire, qui disait croire en “la possibilité d’une grâce à brève échéance”.
Mais aujourd’hui, la point of view d’une libération semble s’éloigner. “on a l’impression de revenir en arrière, lorsque la situation était dans une impasse”, déplore l’enseignant en communication politique.
Boualem Sansal, une “monnaie d’échange”?
Boualem Sansal a été condamné pour atteinte à l’intégrité du territoire algérien, pour avoir repris à son compte, dans une interview au média d’extrême droite Frontières, la space du Maroc selon laquelle son territoire aurait été amputé au income de l’Algérie sous la colonisation française.
Son incarcération en novembre 2024 est intervenue dans un contexte de brouille entre la France et l’Algérie, provoquée par la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, où Alger soutient un mouvement indépendantiste.
Selon son comité de soutien, l’écrivain naturalisé français l’année dernière est pris au piège de ces tensions diplomatiques. “C’est bien parce que les relations entre Paris et Alger sont mauvaises que Boualem Sansal a été arrêté de façon arbitraire”, affirme Arnaud Benedetti, qui estime que certains dignitaires algériens souhaitent se servir de l’écrivain comme d’une “monnaie d’échange” dans des négociations.
L’écrivain atteint d’une “grave affection”
Boualem Sansal, 75 ans, alterne depuis son arrestation les séjours entre la detention center et l’hôpital, où il est soigné pour une “affection grave” selon son avocat. Les autorités algériennes lui refusent toute visite consulaire.
“Les dernières informations que j’ai à ma disposition datent du week-end dernier et m’indiquaient qu’il était à nouveau en prison”, rapporte Arnaud Benedetti.
En marge du Salon du livre, Emmanuel Macron avait rappelé que la libération de Boualem Sansal était son “souhait le plus ardent”. “J’ose croire, étant donné son état de santé et sa situation, à un geste d’humanité de la part des autorités algériennes”, a ajouté ce mardi Jean-Noël Barrot.