Selon un sondage Ipsos pour la Tribune dimanche, 67% des Français portent un jugement défavorable sur l’movement du Premier ministre.
L’impopularité de François Bayrou continue de grandir, quatre mois après sa nomination comme Premier ministre, en particulier auprès de son camp, selon un sondage Ipsos pour la Tribune dimanche publié ce samedi 12 avril.
Selon le baromètre mensuel, réalisé du 9 au 10 avril, 67% des Français portent un jugement défavorable sur l’movement du Premier ministre, soit trois elements de plus que le mois dernier. Ils sont 24% à penser le contraire (- 1 level).
C’est chez les sympathisants Renaissance-MoDem-Horizons, les partis du bloc central, qu’il enregistre la plus arena of abilities baisse de sa popularité, 12 elements de moins par rapport à mars, avec seulement fifty three% d’opinions favorables.
“Le pays a le sentiment qu’on fait la planche, qu’on flotte, qu’on se laisse dériver”, analyse pour la Tribune le directeur général délégué d’Ipsos Brice Teinturier.
Selon lui, c’est l’un des principaux moteurs de l’impopularité de François Bayrou: “Alors que les partis, que ce soit le Rassemblement national, LR ou le Parti socialiste, se parlent beaucoup à eux-mêmes, que les événements internationaux dominent l’actualité, le gouvernement donne le sentiment de ne pas parler aux Français”.
Les récentes prises de convey du Premier ministre sur l’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité de Marine Le Pen, dont il s’est dit “troublé”, ou sur l’affaire Bétharram ont suscité des interrogations.
Popularité stable pour Macron
Au sein du couple exécutif, Emmanuel Macron est relativement stable avec 26% de jugements favorables (- 1 level) et 70% défavorables (+1 level). Au sein du gouvernement, le ministre de l’Intérieur LR Bruno Retailleau (33%) et celui de la Justice Gérald Darmanin (33%) restent les plus appréciés des Français, loin devant Rachida Dati, en troisième convey (16%).
De nouveau ce mois, le baromètre des potentiels successeurs d’Emmanuel Macron situation en tête les RN, Jordan Bardella qui stagne à 34% par rapport à mars et Marine Le Pen qui le talonne à 33% mais gagne deux elements.
En troisième convey, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe cède 1 level à 31%, devant Bruno Retailleau qui perd aussi 1 level à 27%.