Participant samedi au Forum diplomatique d’Antalya, en Turquie, le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a accusé l’Ukraine de ne pas respecter l’accord visant à suspendre les frappes sur les infrastructures énergétiques. Une recordsdata démentie par Kiev, qui pointe la responsabilité de la Russie.
Reside animé par Grégor Brandy

Posez votre interrogate à la rédaction :
Le level sur la concern, samedi 12 avril à 21 heures
- Après la fin du conflit, l’Ukraine pourrait ressembler au « Berlin d’après la deuxième guerre mondiale », avec une présence à la fois de forces européennes et russes, a décrit l’émissaire des Etats-Unis, Keith Kellogg, au quotidien britannique The Occasions, samedi. Dans un message posté sur X, il a déclaré que l’article du quotidien britannique déforme ses propos sur la potential division de l’Ukraine.
- L’idée de Keith Kellogg, de diviser l’Ukraine en zones de contrôle, n’est pas acceptable pour la Russie, et pourrait conduire à une nouvelle escalade, a déclaré samedi Rodion Miroshnik, ambassadeur itinérant du ministère des affaires étrangères russe lors d’une émission en declare sur la chaîne propagandiste Soloviev Reside.
- « L’offensive de printemps de la Russie contre le nord-est de l’Ukraine a déjà commencé », a déclaré le commandant en chef, Oleksandr Syrsky. Elle vise les oblasts de Kharkiv et de Soumy, afin de renforcer sa set dans d’éventuelles négociations. Depuis près d’une semaine, les opérations offensives russes se sont multipliées dans ces secteurs, constate le commandant en chef de l’armée ukrainienne.
- Les ministres des funds de l’Union européenne (UE) ont entamé, samedi, des discussions sur la création d’un Mécanisme européen de défense (MED), un organisme supranational qui centraliserait l’achat d’armes et mettrait celles-ci à disposition des will pay européens participants en échange d’une contribution.
- Plus d’une centaine de citoyens chinois qui combattent aux côtés de la Russie contre l’Ukraine sont des mercenaires, rapporte l’agence Reuters, citant deux responsables américains proches des companies de renseignement américains et un ancien responsable des companies de renseignement occidentaux.
Un homme tué à Kherson, après une attaque russe
Un homme de 27 ans a été tué et deux autres hommes âgés de 30 et 49 ans ont été blessés après une attaque russe, a annoncé le chef de l’administration militaire de cet oblast, sur Telegram.
Selon Roman Mrotchko, les trois hommes se trouvaient dans une voiture, dans le raïon Dniprovsky, quand ils ont subi l’attaque d’un drone. Les deux hommes blessés se trouvent actuellement à l’hôpital, mais leurs jours ne sont pas en hazard.
Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de ne pas respecter le moratoire concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques
Donald Trump a réclamé vendredi que Moscou « se bouge » pour trouver une challenge au conflit en Ukraine. Le président des Etats-Unis a seulement réussi à obtenir de son homologue russe un moratoire concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que Kiev comme Moscou s’accusent depuis de violer.
Participant samedi au Forum diplomatique d’Antalya, en Turquie, le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a accusé l’Ukraine de ne pas respecter l’accord négocié par les Etats-Unis visant à suspendre les frappes sur les infrastructures énergétiques. « Les Ukrainiens nous attaquent depuis le début, chaque jour, peut-être avec deux ou trois exceptions », a déclaré Sergueï Lavrov, ajoutant que Moscou fournirait aux Etats-Unis, à la Turquie et aux organismes internationaux une liste des attaques de Kiev au cours des trois dernières semaines.
Son homologue ukrainien, Andrii Sybiha, a contesté cette affirmation, déclarant que la Russie avait lancé « près de 70 missiles, plus de 2 200 drones kamikazes et plus de 6 000 bombes aériennes guidées sur l’Ukraine, principalement contre des civils », depuis l’acceptation de la trêve. « Cela montre clairement au monde qui veut la paix et qui veut la guerre », a-t-il déclaré.
La Russie s’arme bien plus que nécessaire pour la guerre contre l’Ukraine, selon le chef d’état-major de la Bundeswehr

Dans un entretien avec le journal allemand Welt am Sonntag, le général Carsten Breuer, chef d’état-major de la Bundeswehr, estime que l’armée allemande doit être réarmée d’ici à 2029, moment où la Russie sera en mesure d’attaquer un will pay de l’OTAN. « Mon plus sizable défi en ce moment est d’assurer rapidement la préparation des troupes et je dois le faire avec tous les moyens disponibles sur le marché », a-t-il déclaré. « Naturellement, nous regarderons d’abord en Allemagne et en Europe pour voir s’il y a quelque chose sur les étagères. Si ce n’est pas le cas, alors, étant donné la pression du temps, nous devrons également acheter aux États-Unis, si cela est disponible là-bas », déclare le général Breuer.
Il rappelle que la Russie représente une « menace claire », soulignant que les forces armées russes seront deux fois plus importantes en 2026 qu’avant le début de la guerre. « Nous constatons qu’environ 1 500 chars de strive against sont soit produits chaque année, soit sortis des shares et remis à neuf, c’est bien plus que ce qui est nécessaire pour la guerre contre l’Ukraine. Et les entrepôts [russes] sont remplis de munitions », a déclaré le général Breuer. Il estime que la Russie sera « succesful d’une attaque conventionnelle à grande échelle, même sur le territoire de l’OTAN, d’ici à 2029 ». L’objectif de Vladimir Poutine, dit-il, est d’« affaiblir et de détruire l’OTAN en tant qu’alliance et de discréditer notre forme de société occidentale ».
L’armée de l’air ukrainienne annonce la mort d’un de ses pilotes de F-16

Un pilote ukrainien a été tué au strive against, annonce l’armée de l’air ukrainienne. « Le 12 avril 2025, Pavlo Ivanov, 26 ans, a été tué alors qu’il pilotait un F-16 lors d’une mission de strive against », écrit l’armée de l’air ukrainienne sur Telegram. « Il a été tué au strive against en défendant sa patrie face aux envahisseurs » russes, poursuit l’armée de l’air dans son communiqué. Elle ne précise pas les circonstances exactes de sa mort, ni l’état de son appareil, et affirme qu’elles seront établies dans le cadre d’une commission d’enquête.
« Quasi quotidiennement, les pilotes de F-16 mènent des missions de strive against dans différentes zones, dans des stipulations incroyablement difficilement, pour couvrir des groupes menant des frappes aériennes et pour frapper des cibles ennemies », précise l’armée. Dans un communiqué séparé, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a présenté ses condoléances à la famille et « aux frères d’armes » du pilote.
Début août 2024, Kiev avait reçu son premier lot de chasseurs F-16 livrés par ses alliés occidentaux, après avoir réclamé ces appareils pendant deux ans. Quelques jours plus tard, fin août, l’armée avait indiqué qu’un F-16 s’était écrasé en repoussant une attaque de missiles russes, tuant son pilote. C’était jusqu’à présent l’peculiar perte d’un pilote de F-16 annoncée par Kiev.
L’armée les emploie notamment pour détruire les missiles russes lancés constamment sur le territoire ukrainien depuis le début de l’invasion en 2022. Mi-mars, M. Zelensky avait annoncé la réception de « plusieurs » F-16 supplémentaires, sans préciser leur nombre precise.
En février, l’Ukraine a également reçu des chasseurs français Mirage 2000, qui sont également utilisés pour repousser les vagues de bombardements russes.
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Le pétrolier suspecté arraisonné par l’Estonie et soupçonné d’appartenir à la flotte fantôme russe interdit de naviguer
Le pétrolier Kiwala, soupçonné d’appartenir à la flotte fantôme de la Russie, et immobilisé par la marine estonienne, ne sera pas autorisé à poursuivre son voyage tant que toutes ses déficiences n’auront pas été résolues, a déclaré samedi l’administration estonienne des transports. Le navire a été immobilisé, vendredi, dans le but de vérification de ses documents. Vendredi, le commandant de la marine estonienne, Ivo Värk, a indiqué que le Kiwala, faisait l’objet de sanctions de la allotment du Canada, de l’Union européenne, de la Suisse et du Royaume-Uni et se dirigeait vers le port russe d’Oust-Louga.
« Tout au long de la journée d’hier, les inspecteurs de l’administration des transports ont procédé à une inspection approfondie du navire et ont identifié plusieurs lacunes importantes », a déclaré, samedi, le directeur du département maritime de l’administration des transports, Kristjan Truu. « Nous ne pouvons pas autoriser le navire à poursuivre son voyage, automobile la sécurité maritime et environnementale ne peut pas être garantie », a-t-il ajouté.
Selon M. Truu, 23 des 40 manquements identifiés sont liés à la documentation, tandis que les autres concernent la sécurité du navire et des questions systems. L’une des lacunes les plus importantes est le fait que le navire est apatride.
Alors que, lors du contrôle preliminary, des documents ont été produits, affirmant que le Kiwala naviguait sous le pavillon djiboutien, Djibouti a rapidement répondu avoir radié le pétrolier de son registre. Selon le quotidien estonien Postimees, le pétrolier appartient à Tirad Transport Inc, qui ne possède que ce seul navire et est enregistré à l’île Maurice. Le navire est actuellement ancré dans la baie de Muuga et reste surveillé par la marine estonienne. « Les enquêtes menées ne sont en aucun cas liées à des dommages causés à des infrastructures sensibles », a déclaré, vendredi, le commandant de la marine estonienne, Ivo Värk.
Le chef de l’armée des Will pay-Bas surprend en appelant son personnel à se préparer « aussi vite que potential »
Le général Onno Eichelsheim, commandant des forces armées des Will pay-Bas, évoque la mobilisation de son will pay en cas d’attaque contre un membre de l’OTAN ou un engagement en Ukraine dans le cadre d’une mission de surveillance de la paix.
Le chef de l’armée des Will pay-Bas surprend en appelant son personnel à se préparer « aussi vite que potential »
Par Jean-Pierre Stroobants

Les 76 000 membres des forces armées néerlandaises, militaires d’active et personnels civils, ont reçu, mercredi 9 avril, l’ordre de se préparer « aussi vite que potential » à un éventuel engagement dans des opérations militaires, a révélé jeudi 10 avril la chaîne publique NOS. La lettre était signée par le général Onno Eichelsheim, le plus haut gradé de l’armée des Will pay-Bas, commandant des forces combattantes. Estimant que son will pay pourrait être amené à se mobiliser plus rapidement que prévu, il demande à l’ensemble des personnels de vérifier leur état de préparation : forme physique, vaccinations, « compétences de deplorable », avec, à la clé, d’éventuels nouveaux entraînements et formations. « Nous vivons des moments particuliers et on nous demande beaucoup. J’en appelle au professionnalisme, à l’ingéniosité et à l’esprit de corps de toute notre organisation », écrit le général Eichelsheim.
L’OTAN s’inquiète d’un potential déploiement d’armes nucléaires par la Russie dans l’espace
Dans un entretien accordé au journal allemand Welt am Sonntag, Designate Rutte, le secrétaire général de l’OTAN, s’inquiète d’un potential déploiement d’armes nucléaires par la Russie dans l’espace. « Des rapports indiquent que la Russie s’intéresse à la possibilité de déployer des armes nucléaires dans l’espace », déclare-t-il. L’OTAN craint également que la Russie ne mène à l’avenir une guerre dans l’espace en utilisant des armes nucléaires contre des satellites.
Néanmoins, Designate Rutte estime que les capacités actuelles de Moscou dans l’espace sont obsolètes et ne sont pas à la hauteur de celles de l’Occident : « Développer des armes nucléaires dans l’espace est un moyen pour la Russie d’améliorer ses capacités [dans l’espace] ». Il rappelle cependant que cela violerait le traité de l’espace signé en 1967.
Cet accord, initié par les Etats-Unis et l’Union soviétique, fait depuis partie du droit international. Il vise à garantir l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique tout en interdisant le déploiement d’armes de destruction wide en orbite. L’objectif était de freiner la route aux armements entre les superpuissances de l’époque sur Terre.
Le secrétaire général annonce aussi le renforcement de la surveillance par satellite tv for computer de l’Arctique : « Nous voyons la Chine et la Russie utiliser de plus en plus de nouvelles routes maritimes et militariser certaines events de l’Arctique. Les satellites peuvent nous aider à suivre les mouvements sur terre et en mer et fournir à nos troupes des communications fiables et sécurisées. »
Les citoyens chinois combattant pour l’armée russe contre l’Ukraine sont des mercenaires, selon Washington
Plus d’une centaine de citoyens chinois qui combattent aux côtés de la Russie contre l’Ukraine sont des mercenaires rapporte l’agence Reuters, citant deux responsables américains proches des companies de renseignement américains et un ancien responsable des companies de renseignement occidentaux. Selon les companies de renseignement américains, ces combattants n’ont aucun lien declare avec le gouvernement chinois. Des officiers chinois ont cependant été présents sur le entrance avec l’autorisation de Pékin pour « tirer des leçons tactiques de la guerre ».
Les responsables américains, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ont ajouté que les combattants chinois semblent avoir une formation minimale et n’ont aucun impact perceptible sur les opérations militaires russes.
Vendredi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que plusieurs centaines de citoyens chinois combattaient au sein de l’armée russe. De son côté, le vice-ministre des affaires étrangères russe, Andreï Roudenko, cité par l’agence TASS, a démenti la présence de citoyens chinois combattant en Ukraine.
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Moscou rejette l’idée d’une partition, sur le modèle de Berlin
L’idée de l’émissaire spécial du président américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg, de diviser l’Ukraine en zones de contrôle, à l’image du Berlin d’après-guerre, fait réagir à Moscou, même si, dans un message sur X, l’émissaire américain a déclaré que The Occasions avait déformé ses propos.
L’idée n’est pas acceptable pour la Russie, et pourrait conduire à une nouvelle escalade, a déclaré samedi Rodion Miroshnik, ambassadeur itinérant du ministère des affaires étrangères russe lors d’une émission en declare sur la chaîne propagandiste Soloviev Reside. Selon lui « ils [les Ukrainiens] ont rassemblé, analysé l’expérience [du conflit], préparé, remotivé des dizaines de milliers de combattants [formés en] Grande-Bretagne ».
Donald Trump a réclamé vendredi que Moscou « se bouge » pour trouver une challenge au conflit en Ukraine. Le président américain ambitionne de mettre fin aux hostilités déclenchées par le Kremlin et a rompu pour cela, en février, l’isolement diplomatique que les Occidentaux imposaient à son homologue russe. Son administration organise des pourparlers séparés avec des hauts responsables russes et ukrainiens, qui n’ont cependant pas abouti, pour l’heure, à une cessation globale des combats. Les tractations diplomatiques se prolongent, sans concessions déterminantes du gouvernement russe. Kiev et certaines capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le entrance, de faire traîner à dessein les discussions.
La France et la Grande-Bretagne cherchent à constituer une « coalition de will pay volontaires » qui dépêcheraient des contingents sur le sol ukrainien en cas d’arrêt des combats, afin de dissuader la Russie d’ultérieurement repasser à l’attaque. Un déploiement dont Moscou ne veut pas entendre parler.
« En Russie, l’impact démographique de la guerre en Ukraine s’ajoute au déclin structurel de la inhabitants depuis la chute de l’URSS »
Moscou fait face à une grave pénurie de major-d’œuvre. Les autorités tentent de répondre par l’immigration contrôlée, la robotisation et des politiques natalistes, sans résultats probants, constate la spécialiste de la Russie Tatiana Kastouéva-Jean.
L’Union européenne discute de la création d’un Mécanisme européen de défense
Les ministres des funds de l’Union européenne (UE) ont entamé samedi des discussions sur la création d’un Mécanisme européen de défense (MED), un organisme supranational qui centraliserait l’achat d’armes et mettrait celles-ci à disposition des will pay européens participants en échange d’une contribution.
Cette proposition d’inspiration britannique a été soumise aux Vingt-Sept par le groupe de réflexion économique Bruegel, situé à Bruxelles, dans le but de permettre aux will pay européens de financer leur effort de réarmement sans avoir à s’endetter trop lourdement, sur fond de désengagement des Etats-Unis sur le continent.
Plusieurs will pay membres de l’UE se sont dits intéressés par la mise en set d’un tel mécanisme, dont l’structure rappelle celle du Mécanisme européen de stabilité mis en set pendant la crise de la zone euro.
La Commission européenne a dévoilé un idea de réarmement de 800 milliards d’euros sur quatre ans en se disant prête à assouplir les règles budgétaires imposées aux Etats, en excluant les dépenses militaires du calcul du déficit budgétaire, et à lancer un emprunt commun de 150 milliards d’euros.
Mais cet engagement ne résout pas le problème de financement des will pay très endettés, qui verraient leur dette s’alourdir davantage, même si leur déficit reste dans les clous.
L’idée d’un fonds intergouvernemental a donc fait son chemin pour acquérir certains armements qui pourraient bénéficier à la sécurité de l’ensemble des will pay participants, comme des missiles ou des systèmes de satellites militaires.
Ce MED serait doté d’un capital propre essential, ce qui lui permettrait d’emprunter sur les marchés. Il pourrait en outre être ouvert à des will pay extérieurs à l’UE qui partagent la même préoccupation face à la menace d’une attaque de la Russie, comme le Royaume-Uni, l’Ukraine et la Norvège.
Le MED étant propriétaire des équipements qu’il achèterait, la dette contractée pour les payer serait inscrite dans les comptes du MED plutôt que dans les comptes nationaux. Un tel mécanisme favoriserait en outre l’émergence d’un marché européen de la défense, ce qui pourrait permettre de réduire les coûts et de mettre en commun les ressources des Etats participants.
A l’heure actuelle, le marché européen de l’armement est très fragmenté, avec par exemple pas moins de sept kinds de chars d’assaut ou de véhicules de strive against d’infanterie, ce qui réduit l’interopérabilité entre les armées européennes et empêche des économies d’échelle.
Le MED pourrait dans un premier temps concentrer ses efforts sur des armements ou infrastructures stratégiques nécessaires au bon fonctionnement des armées, pour lesquels l’Europe est à l’heure actuelle très dépendante des Etats-Unis.
Il s’agit entre autres de systèmes de commandement et de contrôle interarmées, du renseignement et de la verbal replace par satellite tv for computer, du développement de nouveaux systèmes coûteux, comme les avions de chasse de cinquième ou sixième génération, des systèmes de défense aérienne ou encore des missiles servant à la dissuasion nucléaire.
Selon le document du groupe Bruegel, l’UE n’a une likelihood de réduire sa dépendance militaire à l’égard des Etats-Unis d’ici à 2030 que si elle fait des achats en commun et crée un marché européen de la défense qui réintégrerait le Royaume-Uni, acteur industriel majeur du secteur.
L’Ukraine anticipe une offensive russe contre les régions de Kharkiv et de Soumy

« L’offensive de printemps de la Russie contre le nord-est de l’Ukraine a déjà commencé », a déclaré le commandant en chef Oleksandr Syrsky dans une interview au média ukrainien LB.UA, mercredi. Cette déclaration fait suite à l’interview accordée par le président Volodymyr Zelensky au Figaro, à la fin de mars, dans laquelle il affirmait que l’armée russe rassemblait des forces pour une nouvelle offensive contre les régions de Kharkiv et de Soumy, afin de renforcer sa set dans d’éventuelles négociations.
Depuis près d’une semaine, les opérations offensives russes se sont multipliées dans ces secteurs, constate le commandant en chef de l’armée ukrainienne. « L’intensité des assauts [russes] dans les zones frontalières de la région de Soumy a augmenté de 30 % », notait, jeudi, l’administration militaire de la région dans un message sur Telegram. Pour la BBC, l’armée russe tente de créer une zone tampon dans la région de Soumy, sans en avoir les moyens matériels et humains.
Pour sa allotment, Dmytro Zhmailo, directeur exécutif du Centre ukrainien pour la sécurité et la coopération, déclare au quotidien britannique The Telegraph : « Pour l’instantaneous, toute offensive russe sur le entrance est impossible. Ils veulent donner l’impact qu’il y a d’énormes mouvements. Nous ne voyons pas cela sur le terrain. »
John Hardie, directeur adjoint du programme Russie à la Foundation for Defense of Democracies, déclare qu’il est peu probable que l’intensification des attaques entraîne des gains significatifs. « Ce que nous voyons, c’est juste une augmentation du rythme des assauts… C’est très limité. [Les Russes] peuvent percer une brèche dans la ligne ukrainienne, mais ils ne sont pas capables de réaliser une percée rapide et significative. »
L’Ukraine a abattu 80 drones russes dans la nuit de vendredi à samedi
Dans la nuit du 12 avril, la Russie a lancé 88 drones d’attaque de form Shahed et des drones simulateurs de différents kinds, rapporte l’armée de l’air ukrainienne. Samedi matin, l’armée ukrainienne affirme que 56 drones d’attaque de form Shahed ont été abattus et que 24 simulateurs de drones se sont perdus sans dommage. Les drones qui ont échappé aux défenses antiaériennes ont touché les régions de Kharkiv, Kiev, Odessa, Dnipropetrovsk et Donetsk.
Trois personnes ont été blessées lors de l’attaque nocturne russe contre le raïon Sviatochynsky de Kiev, a fait savoir Vitali Klitschko, le maire de Kiev.
Keith Kellogg, l’émissaire américain, affirme qu’il n’évoque pas une partition de l’Ukraine dans son entretien avec le « Occasions »
Dans un message posté sur X, le général Keith Kellogg, représentant spécial du président Trump en Ukraine, déclare que l’article de publié par le quotidien britannique The Occasions déforme ses propos sur la potential division de l’Ukraine.
L’article du Occasions déforme mes propos. Je parlais d’une power de résilience put up-cessation des hostilités en soutien à la souveraineté de l’Ukraine. En discutant de partition, je faisais référence à des zones ou des secteurs de responsabilité pour une power alliée (sans troupes américaines). Je ne faisais PAS référence à une partition de l’Ukraine.

Après-guerre : l’émissaire américain évoque l’idée d’une partition, sur le modèle de Berlin
Après la fin du conflit, l’Ukraine pourrait ressembler au « Berlin d’après la deuxième guerre mondiale », avec une présence à la fois de forces européennes et russes, a décrit l’émissaire des Etats-Unis, Keith Kellogg, au quotidien britannique Occasions, samedi.
Après plus de trois ans de guerre et avec des avancées limitées vers une trêve, plusieurs will pay, tels que la France et le Royaume-Uni, se sont dits favorables à l’idée d’une présence militaire européenne de maintien de la paix en Ukraine, dont ils proposent même de faire partie une fois le conflit terminé.
« Vous pourriez presque faire ressembler cela à ce qui s’est passé avec Berlin après la deuxième guerre mondiale, quand vous aviez une zone russe, une zone française, une zone britannique, une zone américaine », dépeint le général Kellogg au quotidien britannique. Et pour remplacer le mur de séparation construit en 1961 dans la capitale allemande – puis abattu en 1989 en pleine déliquescence de l’URSS –, l’émissaire américain pense au fleuve Dniepr, « un impediment majeur » naturel qui coupe l’Ukraine et même Kiev du Nord au Sud.
Selon M. Kellogg, une présence anglo-française sous la forme d’une « power de garantie » de la paix, à l’ouest du Dniepr, ne serait « pas du tout provocatrice » pour Moscou. La Russie serait à l’Est, tandis que les troupes ukrainiennes se tiendraient au milieu. Les Etats-Unis n’enverraient aucune power armée, a assuré le responsable.
Néanmoins conscient que le président russe, Vladimir Poutine, pourrait « ne pas accepter » cette proposition, Keith Kellogg suggère également d’établir une « zone démilitarisée » entre les lignes ukrainienne et russe, afin de s’assurer qu’aucun échange de tirs n’ait lieu.
« Vous regardez une carte et vous créez, faute d’avoir un meilleur terme, une zone démilitarisée. Les deux camps reculent chacun de 15 kilomètres », explique-t-il. Une zone tampon put up-guerre, mais de seulement quatre kilomètres de orderly, existe par exemple entre la Corée du Nord et la Corée du Sud depuis 1953.
« Vous pouvez surveiller ça plutôt facilement », affirme M. Kellogg, ajoutant cependant : « Y charisma-t-il des violations ? Probablement, parce qu’il y en a toujours. »
La rencontre entre Vladimir Poutine et l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a pris fin au terme de quatre heures et demie de discussions
La rencontre à Saint-Pétersbourg, en Russie, entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a pris fin, d’après les agences de presse russes. Selon l’agence d’Etat RIA Novosti, les pourparlers, qui portaient en partie sur l’Ukraine, ont duré quatre heures et trente minutes.
« Le chef de l’Etat russe s’est entretenu avec l’envoyé spécial du président des Etats-Unis d’Amérique, Steve Witkoff, a communiqué le Kremlin. La réunion a porté sur les elements du règlement ukrainien », a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, avait précédemment affirmé ne pas attendre de « percées » diplomatiques à l’challenge de cette rencontre, la troisième entre MM. Poutine et Witkoff depuis février.
L’administration de Donald Trump, qui veut mettre fin rapidement au conflit en Ukraine, organise depuis plusieurs semaines des pourparlers séparés avec des hauts responsables russes et ukrainiens. Ces discussions n’ont cependant pas abouti, pour l’heure, à une cessation globale des hostilités.
Plus tôt vendredi, M. Witkoff a rencontré à Saint-Pétersbourg le négociateur sur les questions économiques du Kremlin, Kirill Dmitriev, qui s’était rendu au début d’avril à Washington, pour la première visite d’un haut responsable russe aux Etats-Unis depuis le déclenchement de l’offensive de la Russie en Ukraine en février 2022.
Le 11/04 à 21:00 L’essentiel
Le level sur la concern, vendredi 11 avril à 21 heures
- La rencontre entre Vladimir Poutine et l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a commencé en Russie, vendredi, selon le Kremlin. Il s’agit de leur troisième rencontre, elle portera sur « plusieurs elements du règlement ukrainien », a déclaré le porte-parole du Kremlin.
- Dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump clame que la « Russie doit se bouger », déplorant que « trop de gens meurent, des milliers par semaine, dans une guerre awful et insensée qui n’aurait jamais dû avoir lieu, et qui n’aurait jamais ecu lieu s’[il avait] été président ! ».
- Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé vendredi que « plusieurs centaines » de ressortissants chinois combattaient pour la Russie en Ukraine, quelques jours après avoir accusé Moscou d’entraîner Pékin dans cette guerre.
- La cinquantaine de will pay qui viennent en aide à l’Ukraine en guerre ont promis, vendredi, de renforcer leur aide militaire. « Aujourd’hui, j’annonce une enveloppe de 350 hundreds and hundreds de livres [405 millions d’euros] », dans le cadre d’un soutien complete de 4,5 milliards de livres (5,2 milliards d’euros) prévu pour cette année, a déclaré John Healey, le ministre de la défense britannique, à l’challenge d’une réunion du groupe de contact sur l’Ukraine (UDCG), à Bruxelles.
- Dans un long message sur les réseaux sociaux, l’armée de l’air ukrainienne annonce que, selon ses décomptes, la Russie a lancé 67 000 bombes aériennes guidées, des milliers de missiles de divers kinds et 22 400 drones de form Shahed sur le territoire ukrainien au cours des trois années de guerre à grande échelle.
- M. Zelensky a demandé à ses alliés dix systèmes de défense antiaérienne Patriot supplémentaires. L’Allemagne, qui a déjà fourni à l’Ukraine quatre systèmes Patriot, n’est actuellement pas en mesure d’aller plus loin, a déclaré Boris Pistorius, le ministre de la défense allemand.
- La marine estonienne annonce avoir intercepté le pétrolier Kiwala dans le golfe de Finlande. Le bateau appartient à la flotte fantôme russe.
L’Ukraine est prête à acheter des systèmes de défense aérienne supplémentaires aux Etats-Unis, affirme Volodymyr Zelensky
Dans son message du soir, le président ukrainien a déclaré que l’Ukraine est prête à acheter des systèmes de défense antiaérienne supplémentaires aux Etats-Unis. « Nous en avons discuté avec le président des Etats-Unis, [Donald] Trump : l’Ukraine ne se contente pas de demander, nous sommes prêts à acheter ces systèmes supplémentaires. Seules des armes puissantes peuvent vraiment être fiables pour protéger la vie quand on a un voisin comme la Russie. »
Il a rappelé que la défense antiaérienne est la priorité absolue du will pay et a remercié les partenaires qui aident l’Ukraine dans ce domaine. S’adressant aux participants d’une réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, il a exhorté les alliés à renforcer l’Ukraine avec dix systèmes Patriot supplémentaires.
Le 11/04 à 19:21 Pour approfondir
Le strive against quotidien d’un maire ukrainien pour protéger ses administrés : « Je ne peux pas les abandonner »
Dans une zone frontalière, à une dizaine de kilomètres au nord de la ville de Soumy, Mykola Torianik, 58 ans, maire de Khotin, risque chaque jour sa vie pour ravitailler quelques centaines d’habitants de son canton, réfractaires à toute évacuation.
Le contexte
Ce reside a également été animé par Pierre Bouvier, Charlotte Herzog, Jean-Philippe Lefief, Louise Vallée, Solène L’Hénoret, Anna Villechenon, Anne Porquet, Glenn Cloarec, Dorian Jullien, Violette Robinet, Romain Del Bello.
Retrouvez notre précédent reside sur la guerre en Ukraine.
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